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vendredi 23 mars 2012

Lettre piégée à France Télévisions.

Hier soir, jeudi 22 mars, à France Télévisions un petit vent de panique a soufflé au siège de la maison commune après que le responsable de la sécurité ait ouvert une lettre piégée apparemment destinée à une journaliste/présentatrice de « La Deux ».

Ce courrier qui n’avait semble-t-il pas encore été distribué – les divers déménagements en seraient la cause – a dû «interpeller » le responsable de la sécurité pour qu’il décidât de l’ouvrir. A peine l’avait-il fait qu’il s’est retrouvé brûlé aux mains…heureusement superficiellement selon nos informations.

Après quoi, officiers de police et autres enquêteurs scientifiques chargés de recueillir tous les indices possibles et de connaître le contexte, se sont succédé sur les lieux.

En attendant les résultats de ces investigations, nous souhaitons pour l’intéressé, que tout cela ne soit qu’un mauvais souvenir.

mercredi 21 mars 2012

Le prix de la diversité à France Télévisions, un prix SANS PROVISIONS..

Le prix de la diversité à France Télévisions, un prix SANS PROVISIONS.

Pas étonnant que France Télévisions n’ait pas obtenu le « Label Diversité »…et ne soit pas prêt de l’obtenir.

Depuis le 28 juin 2011 que les lauréats du « prix FTV de la diversité » ont été désignés. Le Comité de la diversité, créé par le prédécesseur de Pflimlin, devait être un organe indépendant du groupe du service public axé sur la question ethno-culturelle, à la fois sur les politiques de ressources humaines du groupe télé (embauche de techniciens et de journalistes issus de la diversité) que sur le contenu des programmes. ”. Le premier de ces prix était à l’origine de 20.000 euros (cela aurait dû être un tout petit peu plus en 2011 mais…) puis les suivants 15.000 euros et 10.000 euros.

Quid aujourd’hui de ce « concept » ? Les quatre auteurs récompensés par ce prix de la diversité n’avaient apparemment toujours pas reçu, en fin d’année dernière, le montant de leur prix afin de réaliser leurs projets…ce serait toujours le cas !

Voila comment France Télé fait cas de la « Diversité » …alors imaginez un peu, en interne, comment certains salariés peuvent être traités.

La « diversité » à FTV c’est totalement abstrait…c’est un simple effet d’annonce comme un prétexte, un alibi sans que rien ne soit fait pour changer quoi que ce soit. Le seul prix que France Télévisions est finalement prêt à consentir en la matière, c’est LE PRIX DU SILENCE.

Lisez, ce qu’en disait Arnaud Ngatcha, alors délégué général du comité permanent de la diversité de France Télé, au Figaro en février 2010 au moment de la création de ce « prix » : “Le Prix France Télévisions de la diversité vise à palier la pénurie d’auteurs issus de la diversité qui ont des difficultés à d’adresser aux décideurs”.

Arnaud Ngatcha d’ajouter : C’est une vraie politique de groupe : on agit sur le long terme (…) avec l’idée d’avoir à la fin des fictions que l’on verra sur les antennes de France Télévisions (même si le groupe n’a pas d’obligation envers les projets primés, ndlr), de détecter les talents à venir…l’objectif étant d’« ouvrir des portes » pour des auteurs qui « n’ont pas de réseaux »… ”. Là, c’est le pompon !

Quant au Communiqué de presse de FTV : Créés à l’initiative du Comité permanent de la diversité, les “ « prix FTV de la diversité » ouverts aux personnes majeures ayant déjà écrit ou réalisé une œuvre de fiction (court métrage, fiction télévisuelle, long métrage…), que celle-ci ait été ou non commercialisée, a pour ambition de récompenser des œuvres de fiction télévisuelles de 90’ sur le thème de la diversité., il laisse pantois lorsqu’on connaît la suite.

Depuis juin 2011 donc, les quatre auteurs récompensés par le « prix de la diversité de France Télévisions » n’ont toujours pas reçu le montant de leur prix afin de réaliser leurs projets.

C’est le constat consternant du producteur de l’un de ces projets, Pascal Verroust, dirigeant d’ADR Productions, qui tire la sonnette d’alarme dans les colonnes du Film Français : Cela fait des mois que ça dure et nous n’avons toujours pas d’interlocuteur chez France Télévisions. Personne dans les chaînes n’a pris le temps de lire ces textes d’une soixantaine de pages. On a l’impression que ces prix ont été décidés par l’équipe précédente et qu’ils embarrassent les dirigeants actuels, qui ne savent pas quoi en faire”.

Du côté de France Télévisions, le leitmotiv est « on regrette le temps perdu et on appelle les producteurs à se rapprocher des différentes unités de fiction du groupe pour leur proposer les projets” »….D’autant plus cynique et curieux, lorsqu’on sait qu’aucun conseiller des programmes n’a d’ailleurs été désigné.

Le chien qui se mort la queue.

Nous indiquions dans un précédent post intitulé : « Pflimlin revient à nouveau sur ses engagements, France Télévisions dans l’incapacité d’absorber les 420 millions d'euros pour la création. » que depuis la signature du COM (Contrat d'Objectifs et de Moyens), avec l’Etat Pflimlin qui promettait – juré, craché – qu’à partir de 2012, le groupe allait dépenser au moins 420 millions d'euros dans la création [les œuvres patrimoniales incluant la fiction, le documentaire de création, l'animation et le spectacle vivant], n’était pas en mesure de tenir de tels engagements.

Pensez-donc…comment France Télé pourrait-elle « absorber » le coût total de ces prix ?

Nous transmettons au moment où nous le publions, cet article au Président de l'association France Télés Diversités ainsi qu’aux Services de Dominique Baudis Défenseur des droits…Il est probable qu’ils devraient apprécier Cette vraie politique de groupe qui consiste à faire des annonces, à promettre et à décerner des prix sans provisions”.

lundi 19 mars 2012

Emmanuelle Guilbart nommée en COMEX (*) à la tête de France 2...Jean Réveillon assurerait la « coordination » jusqu’aux élections !

Emmanuelle Guilbart nommée en COMEX (*) à la tête de France 2...Jean Réveillon assurerait la « coordination » jusqu’aux élections !

Emmanuelle Guilbart ancienne collaboratrice de CanalSat qui, au moment de quitter le Groupe, se disait partante pour « la Fox » afin de mieux faire monter « la sauce » et ainsi être embauchée par le Groupe Lagardère, devrait se voir confirmer ce 19 mars 2012 à la tête de France 2 !

Son départ de Lagardère n’avait pas suscité de regrets voire même un certain soulagement pour les équipes qui subissaient, entre autres, ses crises autoritaires Elle n’avait alors, faute d'une culture sur la télévision, que Canal + à la bouche…elle ne faisait d'ailleurs pas mystère, il y a peu, de son intention de transférer un maximum de collaborateurs vers la télé publique.

Après le comité exécutif (*) d’urgence à France Télé concernant France 2 que rendait public le blog de la Fédération CGC Média où nous écrivions : « Emmanuelle Guilbart Guilbart tiendrait la corde pour remplacer Mosca mais Réveillon n’est pas hors course ! », un nouveau COMEX s’est tenu ce lundi.

Emmanuelle Guilbart fait tout pour prendre le poste et laisser la « coordination » à Jean Réveillon jusqu’aux élections (présidentielles bien évidemment)!

Au fait, de quel bilan peut bien se prévaloir Emmanuelle Guilbart à la direction des programmes de France Télévisions? Celle qui disait dans une interview il y a quelques mois être: "Satisfaite pleinement et entièrement d'une vraie qualité des programmes (de FTV)...loin du diktat des des audiences mais fort la performance des antennes de France Télévisions, dont la mesure avec notre baromètre qualitatif, va d'ailleurs évoluer à la rentrée pour devenir un vrai outil de marché: un outil totalement scientifique, une référence fiable et crédible." !

Elle n'est peut-être pas responsable de la chute des audiences depuis ces derniers 18 mois ?!

Après l’annonce faite par Pflimlin, lui-même, d’assurer l'intérim suite à « l'arrêt inattendu » de Bertrand Mosca qu’il a nommé sur France 2 voila 6 mois et qui serait empêché « pour raisons de santé » alors que France Télé indique que « personne n'est capable de dire s'il reprendra ses fonctions….certains allant même jusqu’à annoncer comme «probable » l'hypothèse d'un non-retour, cela confine au ridicule.

De toute façon que ce soit Guilbart, Reveillon, Pflimlin ou n’importe qui d’autres, cela démontre –si besoin était- la désorganisation sans nom qui règne à France Télé.

Jean Réveillon le toujours conseiller spécial du pdg au moment où nous écrivons, devra à n’en pas douter expliquer ce que Pflimlin entend par : « assurer la coordination » jusqu’aux élections !

PS: Au fait combien le départ de Claude-Yves Robin aura coûté aux contribuables ? Deux ans, deux ans et demi de salaire, trois ans..qui dit mieux ?

« PFLIMLIN M’A TUER»…ou la sourde agonie de la télé publique

« PFLIMLIN M’A TUER»…ou la sourde agonie de la télé publique

Voila l’inscription que l’on retrouvera bientôt présente sur les restes de France Télévisions.

Il n’est pas possible, aujourd’hui, qu’il reste un candidat à l’élection présidentielle, un parlementaire, un politique, un décideur, etc…pour croire encore les propagandes mensongères de la direction de France Télévisions affirmant que « le climat social à France télévisions serait apaisé » et justifiant cette totale contre-vérité avec des pseudos « constats » «sur la baisse de la conflictualité et des arrêts maladie » pour lesquelles la direction est bien incapable de livrer la moindre information comparée, entre autres, dans les bilans sociaux.

C’est un SOS que lance aujourd’hui la CGC Média face à ce qui est en train de se perpétrer à France Télévisions.

Le Code pénal qualifie de délit ou de crime la « non assistance à personne en danger » mais la « non assistance à entreprise en danger » où travaillent finalement des milliers de femmes et d’hommes donc de « personnes » comment la qualifier ?

Depuis le départ de Carolis et l’arrivée de Pflimlin à la place, il n’est plus possible de croiser quelqu’un à France Télévisions qui ne s’interroge sur la nomination de Pflimlin par Nicolas Sarkozy jusqu’aux plus hauts niveaux de « responsabilités »…

« Il a été mis là à dessein pour couler l’entreprise » confie ce cadre dirigeant comme le dit d’ailleurs aujourd’hui l’ensemble des collaborateurs du groupe qui n’ont jamais vécu une telle situation…« On n’a jamais vu un tel bordel » se désespère un autre.

Les rapports se sont multipliés :

- sur la souffrance vécue au quotidien par le personnel de France Télévisions,

- sur le climat anxiogène qui règne en permanence,

- sur la désorganisation sans pareil où personne ne sait plus qui fait quoi,

- sur l’image dégradée de la télé publique,

- sur la chute vertigineuse des audiences, etc...

Preuve de la décentralisation [style « administration des ex républiques soviétiques »] : des décisions, des fiches d’engagements programmes qui sont signées par au moins 5 personnes avant le « chef d’établissement » de chaque chaine [car c’est en réalité le terme le plus juste aujourd’hui] et par 5 après.

L’usine à gaz mise en place par Carolis et critiquée tous azimuts, à l’intérieur comme à l’extérieur, globalement par la Cour des comptes, l’inspection général des finances comme les politiques et autres parlementaires, avec un fonctionnement abracadabrant, s’est poursuivie pour ne pas dire s’est accélérée sous Pflimlin et ses troupes.

Pour avoir un aperçu, voila comment les engagements peuvent être remis en cause.

Par

- Bénédicte MASSIET, Directrice de production du groupe

- Christian VION, Directeur des Moyens des antennes

- Emmanuelle GUILBART, « Directrice des programmes du groupe

- Martin AJDARI, DGA chargé des finances

- Rémy PFLIMLIN

- en passant entre les mains d Yves ROLLAND le Secrétaire Général qui les voit mais sans être vraiment dans le "boucle".

Autrement dit, il faut compter au moins 10 jours pour un engagement urgent.

Les « directeurs de chaîne » (« chefs d’établissements » donc) ne voient que les contrats qu’ils signent (soit ceux inférieurs a 2 M€.)…Les modalités contractuelles et les budgets ne passent,, en l’occurrence, plus par eux…ils sont devenus de facto, redisons-le, des chefs d établissement sans responsabilité.

Rappelons qu'une plainte pour favoritisme et prise illégale d'intérêt déposée par la CGC à l'encontre de responsables de France télévisions et de consultants officiant pour le groupe (LLA nº1506) pour laquelle le procureur de la République Nicolas Baietto a donc demandé une enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), est en cours.

En ce qui concerne maintenant les embauches (environ 400 sous Patrice PAPET, DGA chargé des Ressources Humaines), les « directeurs de chaines » expriment les demandes de salaires et de recrutement, mais ne voient pas les contrats qui peuvent contenir des modalités qu’ils ignorent. Souvent ils apprennent les dispositions contractuelles par le collaborateur lui même (quand il a un contrat). C’est de fait la DRH sous couvert du DGA/DRH qui embauche !

Pas plus, les « directeurs de chaines » n’ont-ils les états budgétaires autres que les engagements de programmes : Rien sur la masse salariale, les frais généraux, les dépenses de communication, les investissements, etc...

Pas d’états budgétaires, pas d’états comptables, pas de bilans, etc…

Voila ce qu’a notamment consacré la réforme de l’Audiovisuel sur la soi-disant « réorganisation » en entreprise unique [désorganisation sans nom]…Vaste fumisterie lorsqu’on sait que quand les sociétés étaient indépendantes elles devaient répondre à ces obligations légales auxquelles même le privé est assujetti et que les mandataires sociaux engageaient leur responsabilité juridique devant les conseils d’administrations.

Le remplacement de Carolis par Pflimlin n’a bien évidemment rien changé, au contraire. Il n’a fait qu’empirer une situation dégradée à l’extrême qui conduit l’entreprise à sa perte.

Ne rien faire serait criminelPenser que l’Audiovisuel public ne serait pas un dossier prioritaire alors que plus de 11.000 femmes et hommes souffrent au quotidien…Imaginer attendre un peu, pensant qu’on a un peu de temps et patienter 10/12 ou 13 mois le temps d’une nouvelle réforme et d’une nouvelle nomination, ne conduira qu’à une catastrophe annoncée.

La télé publique mérite mieux que cela…Ne pas se porter à son secours, c’est se rendre coupable de « non assistance à entreprise en danger » et redisons-le, la condamner ainsi que les milliers de collaborateurs qui y travaillent.