Ernotte féministe pour la galerie !…L’Équipe relate
la chronique d’un sexisme au quotidien.
L’ex-Orange qui depuis son parachutage en 2015 n’a cessé de claironner
sur tous les toits qu’elle était féministe et que si elle essuyait
toutes ces critiques c’était en tant que femme, va probablement à quelques
encablures de son départ, ne plus rire du tout.
Une ex-journaliste du Service des Sports de France Télés
géré par le tandem Le Lay/Golomer, s’exprime dans L’Equipe (¤) et dit
la souffrance qui a été la sienne face au sexisme et à la discrimination dont
elle a été l’objet avant et à son retour de maternité.
« Je me suis toujours demandé si ce que j'avais vécu
était assez grave pour prendre la parole ! ». Me Too fait
prendre conscience aux gens qu'on a le droit de dire qu'on vit un quotidien
difficile » avoue aujourd’hui
Clémentine Sarlat qui précise qu’elle allait travailler en pleurant.
La
journaliste indique également – circonstance aggravante – que ses alertes
sont restées vaines « Parce qu'on n’a pas d'appui et même
si la RH du groupe (*) m'a écoutée et entendue ».
(*) A part Cécile Lefèvre porteuse et bénéficiaire du plan de licenciements en RCC et partie, selon nos informations, comme DRH d’un groupe mutualiste d’assurances privés « La Villa M », comme RH à avoir été au courant il y a qui ? Arnaud Lesaunier dégé exécutif son responsable direct ?!
« J'ai travaillé pour TF1 pendant la dernière coupe du monde de rugby. Ça m'a fait bizarre tout le monde était normal. » ajoute-t-elle avant de dire au journaliste du titre sportif qui l’interroge ce qu’elle a subi.
Quant à Ernotte qui forcément savait via la RH groupe, elle est responsable… Que son départ soit acté et attendu, elle pourrait donc ne pas attendre le 24 août pour donner sa démission et quitter l’entreprise.
C’est aussi cela « LA HONTE DE LA RÉPUBLIQUE » monsieur le Président.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’interview :
Pourquoi avoir quitté le service des sports à l'été 2018 ?
En mai 2017, avant mon congé maternité, la direction des sports m'annonce que je vais représenter Stade 2 avec Mattieu Lartot. En réalité, c'était de la com'. Il fallait juste annoncer une présentatrice.
(*) A part Cécile Lefèvre porteuse et bénéficiaire du plan de licenciements en RCC et partie, selon nos informations, comme DRH d’un groupe mutualiste d’assurances privés « La Villa M », comme RH à avoir été au courant il y a qui ? Arnaud Lesaunier dégé exécutif son responsable direct ?!
« J'ai travaillé pour TF1 pendant la dernière coupe du monde de rugby. Ça m'a fait bizarre tout le monde était normal. » ajoute-t-elle avant de dire au journaliste du titre sportif qui l’interroge ce qu’elle a subi.
Quant à Ernotte qui forcément savait via la RH groupe, elle est responsable… Que son départ soit acté et attendu, elle pourrait donc ne pas attendre le 24 août pour donner sa démission et quitter l’entreprise.
C’est aussi cela « LA HONTE DE LA RÉPUBLIQUE » monsieur le Président.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir l’interview :
Pourquoi avoir quitté le service des sports à l'été 2018 ?
En mai 2017, avant mon congé maternité, la direction des sports m'annonce que je vais représenter Stade 2 avec Mattieu Lartot. En réalité, c'était de la com'. Il fallait juste annoncer une présentatrice.
Lorsque
je reviens en janvier 2018, on me dit : « A cause des lumières et des
caméras, tu ne pourras pas être à côté de Mattieu.2 Je n'étais plus coprésentatrice.
Quand j'ai demandé une augmentation, on m'a répondu : « Rends-toi
d'abord indispensable ». Matthieu l’a eue, normal. Mais pourquoi pas moi ?
Puis
on m'a mise en RTT sur mes jours de télétravail demandés pour m'occuper de mon
bébé, ça a été la goutte d’eau. Je leur ai dit : « Vous ne sanctionnez
pas les trois quarts des vieux qui ne viennent jamais au boulot. J'ai décidé de
partir. »
Vous
parlez de harcèlement moral ?
Oui.
J'allais à Stade 2 en pleurant. Pour la préparation de l'émission,
personne ne me parlait. Ils m'avaient mise dans un bureau à part, loin des
rédacteurs en chef. Je devais prendre mon ordi portable pour me rapprocher et
comprendre de quoi on allait parler. Du coup, je n'étais pas impliquée, c'est
vrai. Mais j'avais l'impression d'un coup de poignard dans le dos. Surtout
que le retour d'un congé maternité est une période fragile pour les femmes.
Avez-vous
vécu d'autres moments compliqués ?
Plus
jeune, j'ai travaillé à l'info de France Télés. Un jour, lors d'un duplex, j'ai
entendu dans l'oreillette un homme en régie dire « Tu crois qu'elle suce elle
aussi ? ». C'est violent. Au Sports, c'était beaucoup plus sournois, à
propos de mes compétences, ou alors des blagues bien lourdes. Lors d'un
déplacement, un journaliste m'a dit : « Tu connais la différence
entre un chien est une chienne ? Bah c'est le prix du collier ! ».
Évidemment, je n'ai pas ri. Et toute la journée, il a répété : « On
ne peut rien dire aux femmes ». Je suis passée pour la « relou ».
Aujourd'hui
aucune femme ne présente une émission de sport sur France Télés.
Au
service des sports, on côtoie des gens géniaux mais aussi des gros cons. Avec
les vieux, dès que je mettais une jupe, j'avais forcément droit à une
réflexion. J'ai travaillé pour TF1 pendant la dernière coupe du monde de
rugby. Ça m'a fait bizarre tout le monde était normal.
Pourquoi n'avoir rien dit publiquement ?
Pourquoi n'avoir rien dit publiquement ?
Parce
qu'on n’a pas d'appui…même si la RH du groupe m'a écoutée et entendue (*).
Je me suis toujours demandé si ce que j'avais vécu était assez grave pour
prendre la parole. Mais Me Too fait prendre conscience aux gens qu'on
a le droit de dire qu'on vit un quotidien difficile.
Pensez-vous
revenir dans ce milieu ?
Plus jamais dans une rédaction au quotidien ! Je ne supporte plus ce milieu où on te dit : « Arrête de te plaindre, t’as la chance d'être mise en avant » et où, en même temps, on te discrédite en permanence en t'expliquant que tu n'es pas assez compétente, que t'es là seulement parce que t'es blonde aux yeux verts. Je me suis tournée vers le podcast aujourd'hui. Il n'y a pas d'image…Je suis indépendante et heureuse.
Plus jamais dans une rédaction au quotidien ! Je ne supporte plus ce milieu où on te dit : « Arrête de te plaindre, t’as la chance d'être mise en avant » et où, en même temps, on te discrédite en permanence en t'expliquant que tu n'es pas assez compétente, que t'es là seulement parce que t'es blonde aux yeux verts. Je me suis tournée vers le podcast aujourd'hui. Il n'y a pas d'image…Je suis indépendante et heureuse.
(¤)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire