C’est quoi cette farce ? Elle a visiblement eu lieu l’enquête.
Il suffit de lire simplement ce qu’a déclaré la journaliste L'Équipe
discriminée : « Même si la RH du groupe m'a
écoutée et entendue (*)…Je me suis toujours
demandé si ce que j'avais vécu était assez grave pour prendre la parole.
Mais Me Too fait prendre conscience aux gens qu'on a le droit de dire qu'on
vit un quotidien difficile…».
Chacun sait lire…Les ressources Humaines
de France Télés ont donc écouté et entendu de Clémentine Sarlat et n’ont, à l’évidence,
rien fait
pour donner suite ! « On n’a pas d’appui » ajoute même l’intéressée au journal sportif.
Ernotte n’a rien trouvé d’autre
pour tenter d’étouffer l’affaire que le démarrage d’"une
enquête diligentée pour faire la lumière sur les faits évoqués, conformément au
principe de tolérance zéro…" envoyée
à l’AFP parce qu’elle a bien compris combien cette interview va faire des ravages (*)
« Le sexisme n’a pas
sa place à France Télés » n’a pas cessé de claironner celle qui avait déjà déclaré
la guerre aux hommes blanc de plus de 50 ans et qui dit à présent, confinée qu’elle est,
combien " France Télévisions (qui se dit) engagée dans une politique
d'exemplarité et de zéro tolérance envers le harcèlement sous toutes ses
formes" est concernée !
C’est se moquer du monde…Ernotte et ceux qui étaient
au courant n’ont pas daigné répondre aux questions de L'Équipe (voir
l’encart ci-après): "Contactée hier (03/04/20) la direction des sports de france Télévisions n’a pas souhaité faire de commentaires"
C'est après la publication dans L'Équipe du témoignage de Clémentine Sarlat, qu'Ernotte et consort ont réalisé qu'il fallait justement faire des commentaires et ouvrir une équipe...
Plusieurs départs seraient dans les tuyaux, selon nos infos, avant celui attendu de l'ex-Orange que cette énième crise pourrait finir par emporter avant même l'été .
(*) Paris, 4 avr 2020 (AFP) -
France Télévisions a
annoncé samedi avoir ouvert une enquête interne, après la publication dans
L'Équipe du témoignage de Clémentine Sarlat, ancienne coprésentatrice de Stade
2, qui affirme avoir été victime de harcèlement moral.
"Conformément au principe de tolérance zéro appliqué avec rigueur dans
l'entreprise, une enquête est diligentée pour faire la lumière sur les faits
évoqués", a indiqué le groupe public à l'AFP, confirmant une information
de L'Équipe.
Clémentine Sarlat a raconté au quotidien sportif qu'elle avait quitté le
magazine en 2018, après des faits qui relèvent selon elle du harcèlement moral.
"En mai 2017, avant mon congé maternité, la direction des sports m'annonce
que je vais coprésenter Stade 2 avec Matthieu Lartot. En réalité, c'était de la
com. Il fallait juste annoncer une présentatrice. Lorsque je reviens, en
janvier 2018, on me dit : +À cause des lumières et des caméras, tu ne pourras
pas être à côté de Matthieu+. Je n'étais plus coprésentatrice", a
notamment rapporté la journaliste, aujourd'hui reconvertie dans le podcast
après avoir travaillé à TF1.
"J'allais à Stade 2 en pleurant", a confié également Clémentine
Sarlat, qui explique avoir été marginalisée à son retour de congé maternité,
jusqu'à ce qu'elle décide de partir. "Pour la préparation de l'émission,
personne ne me parlait. Ils m'avaient mise dans un bureau à part, loin des
rédacteurs en chefs", et "j'avais l'impression d'un coup de poignard
dans le dos", dit-elle.
France Télévisions, qui a été confronté à plusieurs affaires de harcèlement
sexuel ou moral depuis la naissance du mouvement #MeToo il y a deux ans et
demi, a rappelé qu'"une ligne directe a été mise en place dès 2018 pour
recueillir la parole de toutes les personnes se sentant victimes de harcèlement
ou de discrimination" et que "chaque cas rapporté est suivi et traité
avec attention".
"La direction de France Télévisions est engagée dans une politique
d'exemplarité et de zéro tolérance envers le harcèlement sous toutes ses
formes", ajoute le groupe
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