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lundi 20 juin 2022

Préalable du SNJ au CSE Siège de France Télévisions ce 15 juin 2022.

Préalable du SNJ au CSE Siège de France Télévisions ce 15 juin 2022.

Le syndicat de journalistes fait part à juste titre de son « Ras-le-bol » face à cette direction dont le mépris envers las salariés est à son paroxysme. « Nous n’avons jamais réellement cru à l’illusion d’un management bienveillant. Ni au contenant, ni au contenu » écrit d’ailleurs le SNJ qui liste « Un certain nombre d’événements récents nous donnent malheureusement raison... »

Il y est entre autres question de formations soi-disant obligatoires au sein de la Rédaction et ce alors qu’elles ne figurent apparemment pas au plan de formation...pour des collaborateurs que la direction écrit avoir « identifiés » !

Le blog CGC Média vous propos de découvrir la pertinente publication soulignant l’attitude de la direction « forte avec les faibles et faible avec les forts ! »

Extrait :

• Un journaliste écarté de l’antenne de France info pendant la quinzaine de Roland Garros, remplacé par une consœur venant de l’extérieur, sans avoir été prévenu en amont. Ce choix est d’autant plus incompréhensible qu’il intervient à un moment où l’on nous parle de forte contrainte budgétaire. Depuis, la direction de France Info a présenté ses excuses au salarié concerné au cours d'un entretien réclamé par le SNJ.

Des journalistes expérimentés à qui l’on impose des formations de quasi-débutants sous prétexte de lutter contre les castings des éditions. Cette initiative particulièrement humiliante est un aveu, de la part du directeur de l’information et du directeur de la rédaction nationale qui reconnaissent en filigrane (communiqué du 24 mai ici, celui du 31 mai ici) l’existence d’un management pyramidal, et d’une mise à l’écart de certains journalistes. Ce fléau à l’origine de tant de souffrances, voilà donc comment ils souhaitent le traiter, en étant forts avec les faibles, et faibles avec les forts !

Le SNJ aurait préféré que l’on s’en prenne aux méthodes autoritaires de certaines éditions, et notamment du 20h de France2. Mais pour cela, il faudra repasser !

• Autre exemple, une formation qui n’en est pas une autour de l’illustration sonore. Une véritable usine à gaz résumée en quelques pages et qui ne définit en rien le « qui doit faire quoi ». Le SNJ le dit clairement, ce mode de fonctionnement est inadapté à la pratique au quotidien des journalistes et des monteurs. Mais il est vrai que ceux qui décident de notre avenir ne passent pas beaucoup de temps à s’inquiéter de nos conditions de travail, trop occupés qu’ils sont à nous imposer leurs visions éditoriales.

• Enfin, le deux poids deux mesures au registre des sanctions disciplinaires. Il existerait donc pour certains salariés, une deuxième chance. Un cadre, un ex-cadre même, puisqu’il a été sanctionné, vient d’être discrètement détaché quelques semaines pour… encadrer dans une autre rédaction que celle du Siège !

Oubliées les victimes qui lui reprochaient son autoritarisme, ses propos plus que déplacés et son penchant pour la stigmatisation à tour de bras. La tolérance zéro vient donc de s’autodétruire avec la complicité du directeur de la rédaction nationale qui assume cette décision. 

Les élus SNJ demandent maintenant de la présidence qu’elle redéfinisse sa ligne en matière de procédure disciplinaire. Un dispositif qui ne serait sans pitié que pour les petits ? Doit-on considérer que toutes les victimes ne se valent pas ? Le SNJ est engagé dans la lutte contre un certain nombre de comportements qui hélas n’ont toujours pas disparu et reviennent même en force. Management brutal parce que pyramidal, pressions sur les salariés précaires et titulaires, humiliations professionnelles...Oui tout cela est toujours d’actualité ! Nous demandons aux salariés de ne plus l'accepter. Signalements à la médecine du travail, auprès de vos élus, et à la RH, tout doit être fait pour que ces abus d'autorité soient connus puis sanctionnés. Quand on nous parle de respect mutuel, il faudrait déjà que l’exemplarité soit au programme de la part de ceux qui nous dirigent. Pour toutes ces raisons, nous ne sommes pas dupes devant ce concept de management bienveillant. Il ne suffit pas de changer les mots, pour mettre les MAUX sous le tapis...



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