Un nouveau scandale qui embarrasse France Télés et son soi-disant combat contre CNews and co!
En mai dernier, un journaliste de France 3 Hauts-de-France au sein de France Télévisions, faisait l'objet d'un signalement public - localement médiatisé semble-t-il - pour des messages à caractère antisémite (et potentiellement raciste au sens large) publiés sur internet sous un pseudonyme. Un utilisateur X (anciennement Twitter) qui découvre ces tweets à vomir, a publié un "thread" accusant l'intéressé d'être l'auteur des publications haineuses derrière le compte anonyme @SteiphSven. Chacun aura bien compris ce choix des initiales: SS.
Le thread incluait des captures d'écran de tweets et de profils liant toutefois @SteiphSven au JRI de France Télévisions notamment via des similarités stylistiques, des références personnelles et des investigations menées par un autre utilisateur. Ce compte, selon les allégations, déversait une "haine des juifs" en utilisant un vocabulaire "digne des années 30", avec des termes comme "juiverie" pour désigner des supposées influences juives négatives avec des messages qualifiés d'"antisémites" et de "racistes" par les accusateurs, en raison de leur ciblage ethnique et religieux.
Les instances du groupe public ont été alertées. Le post de l'internaute qui avait mis en lumière ces abjections, taguait en effet la direction de France Télévisions (@DelphineErnotte, PDG), France 3 Nord (@F3nord) et d'autres responsables, demandait une sanction immédiate en raison du financement public de l'employé.
Le thread a rapidement gagné en traction, avec plus de 4 400 likes, 2 200 reposts et près de 300 000 vues en quelques mois, amplifiant le scandale sur les réseaux sociaux...Pourtant rien n'est vraiment fait !!
Toutefois certains posts plus récents sur X, indiquent que le journaliste aurait été licencié suite à cette affaire après 7 mois d'"inaction". Par exemple, un utilisateur écrit le 30 novembre 2025 : "Le JRI@francetele, coupable des pires tweets antisémites, vient après l’intervention d’être licencié", après qu'un autre avait déjà réclamé des mesures la veille. Aucune confirmation officielle de France Télévisions car l'individu figure toujours sur l'organigramme maison comme Journaliste à Lille. L'homme n'était apparemment pas inconnu des instances judiciaires; en 2008, il avait été relaxé par un tribunal correctionnel dans une affaire de diffamation présumée (sans line avec ce signalement) où le parquet avait requis une condamnation "sans peine".
En France, les messages racistes ou antisémites sur internet relèvent de la loi sur la presse de 1881 (injure ou provocation à la haine raciale, article 24 et 29) et de la loi Pleven (1972) contre le racisme.
Un signalement peut, entre autres, être déposé auprès du procureur de la République via un article 40 (signalement par un tiers, en l'espèce).
Les peines peuvent aller jusqu'à 1 an de prison et 45 000 € d'amende, comme dans des cas similaires (ex. : cyberharcèlement de journalistes en 2024).

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