Grève exemplaire aujourd'hui à Monte Carlo Doualiya .
Suite au préavis déposé par 3 organisations syndicales CGC, FO et CFTC appelant à cesser le travail ce mercredi 11 juin 2008, suite à une publication commune intitulée "Nouvelle affaire de Censure à Monte Carlo Doualiya" dénonçant entre autre les dérives éditoriales de la "station" et le traitement particulièrement injuste de cette société publique filiale à 100% de RFI dont les personnels bénéficient, eux, d'une augmentation salariale générale, la Radio n'a pas diffusé ses programmes.
C'est une grève exemplaire qui a mobilisé massivement les personnels qui ne serait-ce que jusqu'en début d'après-midi étaient tous en grève. Il est à noter qu'en raison de sa diffusion spécifique principalement matinale en fonction des zones de populations concernées, le fait qu'aucune diffusion n'ait eu lieu montre à quel point les personnels qui n'en peuvent plus, ont montré leur détermination.
Quant aux programmes de l'après-midi, du début et de la fin de soirée, ils seront soit inexistants, soit très perturbés.
Cette grève extrêmement suivie est le résultat de la politique sectaire et méprisante d'une direction qui en préférant la raillerie et le bras de fer au dialogue, en porte l'entière responsabilité.
Alors que les syndicats signataires des préavis ont dans le cadre du service public, obligation de déposer leurs revendications dans un délai d'au moins 5 jours avant le mouvement [ce qui est le cas puisque 3 semaines au moins se sont écoulées entre] et que, ce faisant l'employeur a obligation de négocier avec les O.S concernées, la direction a préféré finasser et violer les règles et usages.
Dans le cadre du préavis et pour traiter des revendications, le dégé de Monte Carlo Doualiya a "invité l'ensemble des syndicats" à se réunir pour aborder globalement la situation. Il pensait peut-être pouvoir noyer le poisson avec l'aide de certains dont la couleur fétiche arborée s'avère être le jaune. Quel mépris des organisations appelant la grève. Dans un texte commun, là encore, elles ont fait savoir au directeur général qu'elles ne participeraient pas à cette "mascarade" de réunion destinée uniquement et à l'évidence à tourner leur action en ridicule.
Avec quelques 80/90% de gréviste, la direction a pu apprécier!!!
Ensuite la direction a tenté d'écrire à plusieurs techniciens de la Radio pour leur proposer de "discuter" avec eux des possibilités ...Pas négocier, non, discuter seulement.
Les réponses ne se sont pas fait attendre, certains des destinataires du mail, ont non seulement indiqué leur surprise mais plus avant, ont expliqué que seules les organisations syndciales, en l'occurrence celles qui avaient déposé le préavis, étaient habilitées à discuter.
Diviser pour mieux règner, voila vraisemblablement l'idée "lumineuse" de la direction! Là aussi elle a pu constater que ça ne marchait pas.
La direction a préféré jouer la provocation plutôt que reconnaître sa responsabilité dans la situation plus que préoccupante.
Encore un exemple des manoeuvres dilatoires du directeur général qu'ont dénoncées les syndicats FO, CGC et CFTC en maintenant leur appel à la grève le 11 juin, en demandant au président du groupe RFI qui s'en est pourtant lavé les mains, de prendre ses responsabilités.
Seulement voila, le mépris du personnels, les vaines tentatives d'appel à la rescousse avec des papiers de circonstance édités par tel ou tel syndicaliste de pacotille, les postures feignant l'outrage et raillant ceux qui défendent, à juste titre, une autre vision de l'entreprise et du sort réservé aux personnels, les soi-disant "anathèmes" lancés à l'adresse de tel journaliste de la presse écrite pour un article qu'il a commis, en moquant son travail et son indépendance et en suggérant qu'il ne serait pas maître de son libre arbitre, toutes ces méthodes non seulement sans effet mais d'un autre âge, ne grandissent pas ceux qui les emploient; pire elle les discrédite encore plus s'ilétait besoin.
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