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dimanche 8 janvier 2017

François Hollande et Olivier Schrameck peuvent-ils tolérer que l’ex Orange soit à l'origine de dérapages qui salissent la République et la Télé publique?


François Hollande et Olivier Schrameck peuvent-ils tolérer que l’ex Orange soit à l'origine de dérapages qui salissent la République et la Télé publique? 

Benito Mussolini chantre du fascisme italien prononçait, le 23 mars 1924, son invraisemblable «Discours aux maires des communes d’Italie rassemblés dans Rome le 23 mars 1924 pour le cinquième anniversaire de la fondation des Faisceaux »; discours de haine aux relents nauséabonds. (*)  

Il y prônait l’élimination pure et simple de tous ceux qui n’étaient pas pour avec lui « Les ennemis qui nous attaquent, nous les briserons. Messieurs, il faut être pour ou contre nous » (sic Corriere della Sera, 24 mars 1924)

Chacun connait la suite de l'Histoire...

De tels propos à vomir seraient, bien évidemment, aujourd'hui inadmissibles, intolérables et  doivent être dénoncés et condamnés avec la plus grande fermeté quel que soit le contexte. Ils ne pourraient  en aucun cas être admis de nos jours dans la bouche de dirigeants publics s’exprimant, de fait, au nom de l’État qu’ils sont censés représenter.

C’est en commençant du haut de la chaîne jusqu’à celui ou celle qui les prononce publiquement, qu’il conviendrait alors condamner une telle idéologie. Condamner non seulement, celui ou celle qui permet de proférer de telles menaces mais également et surtout, celle ou celui qui va les commettre, logiquement, au nom de sa hiérarchie.


"TOUS CEUX QUI SERONT CONTRE NOUS, NOUS LES ÉLIMINERONS" a publiquement lancé lors de vœux 2017, le nouveau bras armé de l'ex Orange Ernotte nommé le 2 janvier 2017 (¤) devant des salariés d'Auvergne/Rhône-Alpes qui n'en n'ont cru leurs oreilles.

(*) - Une idéologie d’action en lieu et place du "politique"

« Celui qui gouverne sent battre dans son cœur, le cœur du peuple. Il serait oiseux d’égrener tout le détail d’un beau programme. Ce qui importe, ce sont les directives. Je ne procéderai pas devant vous au minutieux déballage de la pacotille politique. [...] Je ne veux pas que le fascisme attrape la maladie électorale. Je veux qu’une partie du Fascisme intervienne au Parlement, mais je veux que le Fascisme lui-même reste en dehors, pour contrôler et animer ses représentants. Le Parti National fasciste doit rester, par définition, la réserve toujours intacte de la Révolution fasciste. [...] De nombreux adversaires se demandent ce que demain la Révolution fasciste fera. [...] Encore une fois, le devoir de défendre nos idées, d’exalter le sacrifice de nos martyrs, de rester fidèles à notre mission, nous est sacré. Isolés ou en bloc, les ennemis qui nous attaquent, nous les briserons. Messieurs, il faut être pour ou contre nous. Ou fasciste ou antifasciste. Qui n’est pas avec nous est contre nous. La situation politique n’a jamais été plus simple en Italie. [...] Nous ne plierons pas. [...] Nous avons à faire une Italie grande. Le Fascisme n’a pas d’autre but [...].»


(¤)









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