Après France Ô, le
tandem Letranchant /Ernotte bien parti pour flinguer France 3 !
Ce lundi 15 avril 2019, alors que brûlait Notre Dame de Paris et
que des chaines prémium de la TNT bouleversaient leurs programmes – TF1 leader
incontestable de la soirée avec 23,2% d’audience soit 5.159.000 de
téléspectateurs – quasiment pas un mot dans le 19/20 de France 3 sur l’évènement qui a suscité un émoi
international.
Le Bureau de la Société des Journalistes de la Rédaction Nationale
de France 3 qui exige un rendez-vous en urgence avec le monsieur Info d’Ernotte
Yannick Letranchant (*) n’en est pas encore
revenu
Comme les téléspectateurs du JT de 20 heures sur France 2 (beaucoup
moins nombreux) qui le même soir ont pu assister à l’exhumation en direct de RFO ( société qui n’existe plus depuis des années) lors
des réactions des Français de l’Outre-mer. Le reportage du 15/04/19 est bien ciglé RFO (ci-après)
Une
nouvelle grosse claque pour le tandem Letranchant/Ernotte ayant planifié la disparition de
France Ô, semble bien parti pour
flinguer à présent France 3 !
Dans
une démocratie à l'anglo-saxonne le tandem sans chercher de
bouc-émissaire auraient déjà été priés de faire leurs cartons!
Les
guignols de l’Info qu’avait déclaré vouloir récupérer l’ex Orange ne sont ne
sont peut-être pas tout à fait morts !
Dire que certains s’en sont
pris à Emmanuel Macron lorsqu’il avait évoqué « la honte de la République » !
(*) Notre Drame de l’Info !
Le terrible incendie de Notre-Dame de Paris n’a pas seulement
causé des ravages dans la Cathédrale, il a aussi semé la désolation dans nos
éditions du 19/20 et du 12/13. Retour sur une série de ratages.
C’est du jamais vu, la reine des cathédrales est ravagée par les
flammes. Dans les rédactions l’annonce tombe à 18H50. Le 19/20
envoie dès 19h un rédacteur sur une moto. Un JRI doit le suivre lui aussi à
moto avec un Tvu pack. Quelques minutes plus tard, sous nos yeux :
stupéfaction ! Notre-Dame va peut-être disparaître
et le 19/20 du 15 avril 2019 n’est pas à la hauteur de l’événement.
Ecran de fumée
Alors que les médias du monde entier, et les réseaux sociaux
relayent la catastrophe, le 19/20 ne juge pas opportun de bousculer
son conducteur ! Les titres zappent complètement la fumée de cendres au-dessus
de Paris. Sidération devant Notre-Dame en flamme, qui n’a droit qu’à
une minute en début du journal. Ensuite on déroule les reportages prévus du
matin. Celui sur les appartements rénovés de Marie-Antoinette à
Versailles donne le sentiment d’un JT enregistré!
Alors que la flèche écarlate de Viollet-le-Duc commence à pencher,
et que toutes les autres chaînes montrent le symbole sur le point de
s’écrouler, l’emploi du conditionnel est de rigueur sur notre antenne. La
présentatrice nous dit à 19h50 que « toute la charpente serait en
train de brûler ». Un adjoint dira plus tard qu’il lui importait de
vérifier l’info !
En fin d’édition on revient sur le drame pour un direct. Mais
où est passé le JRI qui devait cadrer le rédacteur de France 3 ? Il se
serait perdu dans la foule nous dit-on, mais heureux hasard il a mis son talent
au service de la rédactrice… de France 2. Pendant ce temps, notre valeureux
confrère envoyé sur place, qui doit se sentir bien seul, filme avec son
portable, tente une liaison téléphonique en direct dans le JT sur un réseau 4G
saturé !
Le rédacteur en chef du 19/20 le reconnaît, un dysfonctionnement
technique, un noir antenne, une coupure intempestive des caméras sur le plateau
à 19H45, l’a empêché de se concentrer sur l’info principale de la soirée.
Panique sans oreillette
Le lendemain on apprend que Notre-Dame est sauvée. Mais à France 3
on n’est pas au bout de nos peines. La direction de l’information ordonne aux
équipes du 12/13 la délocalisation des JT avec des moyens propres pour le 12/13
et le 13H.
Avant son direct, France 2 nage dans l’opulence: Car satellite
bicam, plus une troisième caméra avec Tvu. Sur une terrasse de l’Institut du
Monde Arabe, la présentatrice bien éclairée répète les titres.
Non loin de là, posté à un autre étage, le présentateur de France
3 vit un cauchemar, en direct. 8 minutes de cafouillage, de grande solitude …
une éternité. Le présentateur travaille sans filet, sans oreillette,
donc pas de retour son ni de retour image. Aucun contact avec l’équipe en
régie, qui vit, elle aussi, le naufrage. France 3 n’a pas eu droit
aux moyens de France 2. Pour le 12/13, une seule caméra avec Tvu, pas de Car
satellite.
Solidaire avec l’équipe du 12/13, c’est toute une rédaction qui se
sent bafouée et méprisée. La SDJ pose une question qui demeure jusqu’ici sans
réponse : Qui
a décidé de fabriquer un JT délocalisé avec un TVU pack ?
Depuis des années, la Direction ne cesse de répéter que la fusion
des rédactions va profiter à tout le monde. Mais qui peut encore ignorer que
l’équité des moyens est une supercherie ? L’antenne de France 3 est
l’éternelle grande sacrifiée.
Une exception tout de même et qui fait chaud au cœur : Le
professionnalisme et les bonnes audiences du Soir 3 du 15 avril. Sa petite
équipe a rempli avec brio notre mission : informer, mettre en perspective,
décrypter.
La vieille cathédrale puissante et magnifique va se relever. Les
pompiers ont sauvé Notre Dame. Mais qui intercèdera en faveur des équipes de la
rédaction nationale de France 3, soumises au joug des directeurs de France
2 ?
Le bureau de la Société Des Journalistes demande au plus vite un
rendez-vous au directeur de l’information, Yannick Letranchant. Nous
voulons comprendre les raisons de ces manquements éditoriaux et techniques
indignes de notre mission de service public.
Bureau de la Société des Journalistes
Rédaction Nationale de France 3
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