L’ex-Orange soutient
Bignolas face à l’équipe qui «vit l’enfer» et la demi-douzaine de chroniqueurs déjà virés.
« Onze
chroniqueurs historiques ont disparu de l’antenne depuis le 30 septembre »
écrivent dans « Le Parisien » Michaël Zoltobroda avec François Rousseaux sous-titrent ainsi leur article « Certains visages historiques de la matinale de France 2
dénoncent une ambiance exécrable ».
« La
direction tente d’éteindre l’incendie et soutient Bignolas » indique le titre de presse comme
la CGT qu’il représente au Conseil d’Administration la soutient !
« Dans
ce dossier classé ultrasensible, le présentateur est au centre de toutes
discussions. "Il n'a rien fait pour nous défendre alors qu'il est
représentant CGT du personnel. Cherchez l'erreur !" tacle une ancienne
collègue, qui a saisi les prud'hommes, comme plusieurs collaborateurs ou
ex-collaborateurs réguliers de cette quotidienne. » ajoutent les deux journalistes.
Extrait :
« Chemise noire, veste en cuir
noire, bustier noir, robe noire. Fin septembre, la majorité des chroniqueurs de
la matinale de France 2 n'ont porté que des tenues noires à l'antenne. Et ce
n'est pas un hasard. « C'était un acte symbolique pour marquer la fin d'une
époque », déplore une journaliste, très affectée. « Nous avons voulu témoigner
notre soutien et notre tristesse envers ceux qui ont été contraints de quitter
l'émission », ajoute une autre.
Une
manifestation de « deuil » inédite qui a échappé au présentateur Laurent
Bignolas, en poste depuis deux saisons. « Il n'a pas compris pourquoi on
s'habillait de la sorte et nous a dit que ça ne ferait pas une ligne dans le
Canard enchaîné », rapporte un membre de l'équipe.
En tout, onze chroniqueurs historiques,
dont Brigitte-Fanny Cohen, Anissa Arfaoui, Sarah Doraghi ou encore Marie
Mamgioglou et Jean-Philippe Viaud, ont disparu de l'antenne
depuis le 30 septembre, date de la fin de leur collaboration avec le service
public. [sans compter tous les autres derrière...ceux qui préparaient l'émission qui subissent le même sort , ndlr] Le résultat de longs mois d'incertitude pour la quarantaine de visages
de « Télématin », dont la production a été confiée cette saison à France
Télévisions Studios, une filiale du groupe, afin d'en réduire les coûts. Libre
à eux d'accepter un CDI, après des années de CDD cumulés, mais avec 20 à 40 %
de réduction de salaire, une affectation aléatoire dans l'entreprise et zéro
négociation possible. Ou option 2 : prendre la porte.
« En
signant ce contrat, on pouvait très bien se retrouver sur la chaîne info ou
juste sur le site web, alors qu'on a travaillé pendant plus de vingt ans pour Télématin
», précise une des personnes concernées, qui ne sait toujours pas où elle va
être affectée. « On a vécu l'enfer, rapporte un autre chroniqueur. Dans ce
dossier, il y a vraiment eu de la maltraitance de la part de la direction. On
nous a reçus cinq minutes en ne sachant même pas ce qu'on faisait à Télématin.
C'est du mépris total. Certains sont sous antidépresseurs. »…
France Télévisions soutient Laurent Bignolas
Contacté,
Laurent Bignolas n'a pas souhaité nous répondre. « Il faut rappeler qu'il a été
très mal reçu à son arrivée par une partie de la rédaction », nuance un de ses
proches. « Laurent est en place depuis deux saisons et nous donne entière
satisfaction, ajoute Patrick Charles. Le groupe France Télévisions le soutient
à plein. » Ce qui n'est pas le cas de toute son équipe.
« On sourit à l'antenne parce qu'on est pro et
qu'on aime cette émission, mais le climat est très pesant », confie une
chroniqueuse rescapée. « On l'a tous entendu dire que tel ou tel sujet était
ringard alors qu'on venait le défendre en plateau ou que c'était une émission
pour Ehpad (NDLR : maison de retraite médicalisée) », rapporte une autre.
Pour
jouer l'apaisement, la direction s'est également déplacée sur le tournage en
fin de semaine. Laurent Bignolas, lui-même, a multiplié les allers-retours
entre le plateau et la loge des chroniqueurs, jeudi dernier. « Ce qu'il n'a
jamais fait en deux ans, glisse une ancienne chroniqueuse. On a pu critiquer
William Leymergie, mais à côté de Laurent Bignolas, c'est un enfant de chœur. »
Voir l'intégralité de l'article du Parisien (ici)
Accessoire télé pour faire Jeun's
(Couleurs dépareillées)
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