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jeudi 26 septembre 2024

L'audiovisuel public met sur pause Rachida Dati sans (encore) l’enterrer.

L'audiovisuel public met sur pause Rachida Dati sans (encore) l’enterrer.

AhLa constance (*) qu'il faut en matière de discours pour  convaincre. C’est ce qui fait que les Français sont aujourd’hui, de plus en plus enclins à croire les Politiques !

L'ultracrépidérienne Aurore Berger passée de ministères en ministères dans les gouvernements précédents qui, semble-t-il, avait mis toute son énergie pour être dans celui-là, sans y parvenir pourtant, en est un l'illustration.

(*) Caractère stable d'une opinion, d'un sentiment...

Rachida Dati qui, elle, est parvenue à faire la jonction entre le gouvernement Attal et le nouveau gouvernement Barnier, le prouve à son tour dans une interview qu’elle donne à Caroline Sallé du Figaro à qui elle explique que "la réforme qui visait à « rassembler les forces » en vue de créer un « pôle puissant » de l’audiovisuel public en fusionnant les quatre sociétés de l’audiovisuel public - recréer l’ORTF, soyons clairs - est en pause, mais pas enterrée" le prouve entièrement.

"Ce projet d’une fusion de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA  était sur de bons rails au printemps" écrit la journaliste qui ajoute "Le chantier devait avancer en deux temps. Première étape, transitoire, la création d’un holding pour chapeauter le tout en 2025 puis dans la foulée, une fusion en 2026… " tout en donnant le coup de grâce "La ministre de la Culture axe aujourd'hui sa priorité sur le financement des télés et radios publiques. Elle a trois mois pour régler la question".

AhLe financement du secteur sans budget pour l'heure en ce qui concerne 2025 et qui aurait pu avec le retour de l'usine à gaz pourtant supprimée il y a quasiment 50 ans (31/12/1974) coûter des milliards et des milliards d'euros pour tenter de fondre la catastrophe industrielle qui depuis l'été 2025 n'a cessé de s'installer mais que certains espéraient bien fondre dans la masse d'une entité soit disant "indispensable et seule planche de salut", selon l'ex-Orange prête à tout pour en prendre la tête.

Pas vraiment un souci pour le sénateur centriste Laurent Lafon qui est venu dire, ce lundi au micro de la radio publique, que  "La réforme sur la gouvernance de l’audiovisuel public est indispensable" comme l'indiquait le blog CGC Média dans son post "Sur France Info, le sénateur de Droite Laurent Lafon fixe à Michel Barnier sa priorité...Il ferait mieux de s'occuper de sa boutique !"

Le même qui affirmait à ladresse du Premier ministre et de son gouvernement "La réforme de la gouvernance avec la constitution en holding des quatre sociétés de l'Audiovisuel, EST UN SUJET PRIORITAIRE" précisant qu'il était "favorable au financement du secteur, grâce au prélèvement d’une fraction de la TVA" alors même que la Cour des comptes faisait savoir qu’il ne pouvait en être question…Bruxelles n’ayant accepté cette particularité que jusqu’à la fin de cette année 2024 ! 

Dans le même genre d'aveuglement mais surtout de zèle ernottien entretenu depuis  la parachutage de Roch-Olivier Maistre par Emmanuel Macron, l'énarque à la tête du CSA (devenu l'Arcom entreprise,  entre temps) qui quittera son poste en janvier prochain - OUF ! -  mais qui, lui avait déjà donné son aval et sa bénédiction...Comme si, on lui demandait quelque chose !? 

Pourquoi le Chef de l'État n'a-t-il pas voulu ni écouter, ni entendre, les alertes en préférant les avis certains de conseillers et reprendre à son compte les préconisations de Frédérique Dumas parlementaire spécialiste du secteur qui dans son rapport mis à jour quelques mois plus tard, dressait une photographie des plus pertinentes de la radio comme la télé publique  France Télés dont il qualifiait la gouvernance de "Honte de la République"?

Depuis, il y  eu l'intervention du  nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin qui l'a confirmé ce mercredi lors d'une audition par la Commission des finances de l'Assemblée nationale "C'est encore pire que prévu ,les prévisions de déficit devraient atteindre pour cette année des niveaux jamais vus depuis 1945, en dehors de la crise financière de 2008 et du Covid en 2020...Le déficit public devrait dépasser les 6% du PIB cette année... Jusqu'alors, Bercy prévoyait 5,1% de déficit. Ce point d'écart, qui correspond à 30 milliards d'euros, vient d'une baisse des recettes. Ces derniers mois, ménages et entreprises consomment ou investissent moins, attendant notamment la fin de la séquence politique".

Le blog CGC Média qui avait annoncé "la nomination de Denis MASSEGLIA (député EPR du Maine-et-Loire) comme rapporteur spécial des crédits de la mission Médias et avances à l'audiovisuel public,  que le bureau de la commission des Finances de l'Assemblée nationale avait décidé de reconduire afin de rendre un avis sur les quatre projets de contrats d'objectifs et de moyens (COM)" lui souhaite bien du courage mais surtout, l'invite également à ne pas se laisser bercer de la sempiternelle propagande interne à France Télés SA qui à l'instar de la situation financière du Pays, n'a jamais été réelle ! 

Il est temps de voir avec qui prendra la tête de France Télés en 2025 après le départ attendu de ROM lui aussi remplacé en début d'année prochaine, de quel virage à 180°  l'État actionnaire veut parler et avec quel nouveaux visages  !

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