France Télés: Toujours pas de cartes de presse pour les journalistes de l'établissement ultramarin de Malakoff.
Alors que se profile une nouvelle catastrophe industrielle avec Campus le ruineux plan immobilier ernottien dont le contrat sur 12 ans signé avec la sphère Drahi pour un montant estimé à 120M€ sur la période qui fait suite à la liquidation de Salto liquidé après 2ans et demi pour près de 90M€, le peu de salariés qui reste encore dans les murs de l'établissement de Malakoff qui devrait rejoindre le Siège pour se partager 1 bureau pour 6, se retrouvent à nouveau la cible de la direction.
Les journalistes de Malakoff découvrent, une fois encore, que leurs collègues du Siège qu’ils sont censés rejoindre dans 3 mois, possèdent depuis un bon moment, la carte de presse qui leur est indispensable pour leur travail.Le SNPCA-CGC vient d'adresser aux salariés leur dernière publication dénonçant la situation.
« France Télés ou l’art de brouiller les cartes ! »
Décidément : ils sont devenus experts à la direction de l’établissement de Malakoff pour rebattre les cartes, les brouiller et surtout ne pas avoir à les distribuer !
Nous sommes à deux semaines du mois d’avril 2025 et les journalistes de l’établissement en sont rendus à passer pour des charlots auprès des autorités compétentes qui leur demandent de présenter leur carte de presse et auxquelles ils ne peuvent montrer que celle millésimée 2024 !
Résultat : Dans moins de 15 jours, une partie des personnels de la rue Danton ne pourra plus la présenter et les portes lui seront alors fermées.
Non : la Carte de presse n’est pas un sésame « à la carte ! » Elle est primordiale pour exercer le métier. Pourtant, presque 3 mois depuis le 1er janvier, ils ne l’ont toujours pas
On pourrait en rire de ce manque de cartes, si ce n’est que la réalité rend la situation à pleurer…de rage.
Une situation ubuesque quand les salariés de Malakoff découvrent que leurs collègues du Siège qu’ils sont censés rejoindre dans 3 mois, possèdent cette précieuse carte professionnelle depuis longtemps…
C’est toute l’image de marque de France Télévisions qui se retrouve, une fois encore écornée à l’extérieur de l’entreprise (notamment au Palais de l’Elysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat où cette carte est obligatoire pour pénétrer – rien que ça !) du fait des manquements graves d’une direction qui, elle, ne joue pas carte sur table et s’écarte trop souvent sur ses obligations.
Faudra-t-il attendre que l’Arcom ait placé une nouvelle tête à France Télévisions pour espérer récupérer cet outil de travail essentiel ?
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