Rachida Dati à Bloch sur la réforme de l'ORTF !
Comme le blog CGC Média l’écrivait
en tout début de semaine, la Conférence des présidents qui s’est réunie mardi
pour fixer l’ordre du jour des quatre semaines à venir à l’Assemblée (jusqu’au
3 avril inclus) a une fois encore démenti les déclarations de Rachida Dati
qui expliquait à qui voulait l’entendre que « C’était fait ! ».
Bien non. Le retour de l’ORTF
n’est pas au programme…C’est sûr qu’il n’ y a rien d’autre de plus
urgent, en France et plus largement en Europe, que de recréer à grand
renfort de milliards, l’usine à gaz radio-télé que l’ex-Orange vantait auprès
de quelques parlementaires comme elle avait expliqué que feu Salto allait
concurrencer Netflix !
D’ailleurs, en nommant la veille,
Laurence Bloch pour une mission sur le
sujet, l’intéressée devait tout de même s’en douter !
Voici ce qu’en disait Libération, il a peu « La nomination de Laurence Bloch, 72 ans, rend, surtout, un peu plus concrètes les ambitions jusque-là vaporeuses de Rachida Dati » avant d’ajouter « Sa mission doit ‘’contribuer’’ à la réflexion sur la mise en œuvre des coopérations, les possibilités nouvelles et concrètes de coordination et en particulier les possibilités de renforcer la visibilité des offres de service public».
Autrement dit, alors
que depuis 2024 où elle était nommée ministre du gouvernement de Gabriel Attal
dont elle voulait transformer Volta son chien en Kebab, pour être
reprise juste après dans celui de Michel Barnier avant d’être confirmée au sein
de l’actuel avec à sa tête François Bayrou,
elle n’a cessé d’appeler à voter la loi sur la fusion des 4 entreprises de l’Audiovisuel
qui selon elle était bouclée et prête à être mise en œuvre, la voilà qui
mandate à présent l’ex-patronne de France Inter et directrice des antennes de
Radio France (jusqu’à sa retraite l’an passé) pour une «mission d’accompagnement sur la réforme de gouvernance
de l’audiovisuel public».
Totalement hallucinant .
La ministre de la Culture de refaire
le coup des plateformes dans son communiqué -
«Avec la concurrence des grandes plateformes et l’évolution des
usages, il est indispensable que l’audiovisuel public accélère sa
transformation» dont l’ex-Orange avait fait son fond de commerce pour
aboutir 2,5 ans à une liquidation qui aura coûté aux Français la modique somme de
90M€ !
Puis de clamer pour justifier
l’injustifiable «un enjeu à la fois démocratique et de souveraineté
nationale».
Il serait étonnant que la Conférence des présidents qui n’a pas souhaité inscrire le texte, change d’avis en avril sachant que Rachida Dati ne peut mandater cette ex-dirigeante, sans en attendre le rendu…à moins que le résultat soi déjà écrit §
Ce ne sont pas non plus
quelques petits arrangements entre « personnes de bonne volonté » ou
de très discrets dîners en ville dans une villa qui est à la Corse ce que le
Manneken-Pis est à Bruxelles, qui vont faire bouger les lignes… Sinon ça
pourrait barder, là !
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