Attention ! Prendre les
membres d’une Agence d’État pour une bande de moutons dociles peut se terminer derrière les barreaux !
Depuis plusieurs
semaines, le blog CGC Média l’a écrit et réécrit, certains relais ernottiens écument
les couloirs de chaque endroit politique ou médiatique où pourrait
se trainer le candidat idéal susceptible
de propager l’invraisemblable bouche-à-oreille : « L’ARCOM a bien reçu le message et pris bonne note
de la reconduction d’Ernotte à France Télés ».
Le nombre de celles et ceux qui expliquent avoir entendu « C’est fait, c’est bien elle, c’est une certitude » explose mais surtout, la colère monte parmi
celles et ceux qui en ont plus que souper d’une telle propagande !
Ou bien ces colporteurs de bas
étages sont débiles ou bien, ils sont au courant d’une entourloupe de dernière
minute qui consacrerait un tricherie sans nom que notre République ne peut et
ne doit tolérer.
Chacun a pu le constater,
depuis plusieurs jours un site internet « Contexte » publie
non seulement les détails du processus, les noms
des 4 candidats retenus mais aussi et surtout ce qui est particulièrement grave,
l’ensemble des dossiers communiqués sur le Net donc accessibles à tous.
Pourquoi
avoir fait cela ? Particulièrement après que l’ARCOM a garanti une totale
confidentialité à chacun des prétendants !
De là à imaginer que les entourages de certain(e)s aient abondamment diffusé tel ou tel projet pour que certains autres pressés par la presse, se disent que si c’était projet contre projet, alors…il n’y a qu’un pas ?!
Avant de faire part à nos
lecteurs, du bruit qui coure ces derniers jours et qui imaginerait rejouer en
2025 la mascarade de 2020, il est bon de passer
en revue les sanctions auxquelles s’exposent le tricheur.
« En France, dans le contexte professionnel, déposer un projet
à une date donnée et dans des conditions cumulatives clairement fixées, puis présenter
un projet complètement différent à l'oral peut entraîner des sanctions, car
cela peut être considéré comme une fraude, une tromperie ou encore un
manquement à l'éthique. »
Il n’est donc
plus question de pouvoir reprendre lors d’un passage en dernière position les obligations
fixées par la structure organisatrice qui n’è l’ont pas été, publiées de surcroît au Journal Officiel
en plus des dispositions légales, comme celles :
- de montrer
la singularité et l’exigence d’impartialité du service public,
- de garantir
le développement des coopérations avec les autres sociétés nationales de
programme…
- d’assurer
la soutenabilité financière de la société, surtout
quand rien dans les 30 pages prévues pour détailler tout ceci, ne fait pas
partie du document écrit !
Par exemple, s’agissant du réquisitoire
politique déposée par Ernotte dont le sommaire ne laisse guère de doute sur la vacuité du
document (¤) il n’est absolument pas question de ce
point essentiel et impératif fixé par les 8 sages.
(¤)
Pas plus dans le sommaire que dans les paragraphes, il n’est question de
soutenabilité financière de la société…Pas
plus que des -76M€ qu’Ernotte a elle-même déclaré devant différentes instance ou
elle rend systématiquement responsable l’État et son chef qui a fracturé le Pays !
Le mot finances et
ses déclinaisons, n’y figure que 4 fois mais pas pour donner la moindre piste.
Non. Pour prôner comme la holding qui n’a aucune existence légale ou pour
revenir sur les obligations légales fixées par les Pouvoirs publics en matière
de création (comme le fait Irène Grenet d’ailleurs qui
n’y ont rien compris et voudrait comme Ernotte faire cracher certains producteurs
aux bassinet). Pas les producteurs amis, évidemment !!!
Les 4 passages (attention
si vous ne comprenez-pas, c’est très souvent que ça ne veut dire ou bien que le
concept est très artificiel !)
1) page 9 – « D’ici à 2030, France Télévisions devra préserver
ses investissements dans la création et dans l’ensemble de ses programmes. La
sanctuarisation de ces budgets, aussi bien en flux qu’en création, constitue un
enjeu majeur : les 440 M€ dans la création audiovisuelle ainsi que les 80 M€ en
cinéma sont à cet égard un élément incontournable de la trajectoire
pluriannuelle. Alors que les autres financements du secteur reposent sur
la stratégie de grands groupes internationaux, dont plusieurs contestent
aujourd’hui la directive SMA et la chronologie des médias, la stabilité du
service public est une garantie pour le tissu créatif et productif national
comme pour le maintien de la diversité dans tous les genres.
2) page 15 - « Le choix assumé de renforcer l’offre documentaire
de première partie de soirée sera conforté pour mettre en lumière des grandes
questions de société et interpeller le plus grand nombre. Cette nouvelle
exposition aidera aussi à financer des projets plus ambitieux qui ont
vocation à voyager à l’international.
3) page 24 - « Le maintien d’engagements financiers en
valeur absolue très supérieurs à la mécanique du chiffre d’affaires de
l’entreprise appelle tout d’abord un renforcement du partage de la contrainte
économique, à travers la poursuite des audits de production, le contrôle des
devis et des marges et l’optimisation du coût net des programmes. Mais à
l’avenir, au-delà des droits d’exploitation, c’est au modèle économique de
France Télévisions que doit pouvoir contribuer le maintien de son
investissement de France Télévisions. »
4 ) page 28 – « Dès aujourd’hui et de manière croissante, les
entreprises gagneraient à mettre en avant les coopérations existantes et à
venir. Les chantiers en cours, les projets éditoriaux communs et les
indicateurs de mesure du succès donneront lieu à une communication plus
régulière. De manière plus générale, les flux financiers entre les
sociétés gagneraient à être consolidés au service d’une vision commune, afin de
mettre en évidence une forme d’intérêt général partagé entre les sociétés.
L’élaboration de ces outils constituerait un point d’appui indispensable pour
la visibilité de la gouvernance.
A aucun moment, les 30 pages ne
disent comment faire pour assurer justement la soutenabilité financière de l’entreprise
qui a déjà conduit l’État /actionnaire à recapitaliser l’entreprise à près de
32M€ en juin 2023 pour la retrouver à
-76M€ en 2025 nonobstant les -90M€ jetés à la poubelle en 2 ans et demi à peine
avec la liquidation de SALTO.
Il n’est donc pas question d’aller pomper sur le seul projet digne de ce nom après sa publication intempestive afin d’aller changer de discours devant les 8 membres comme si cela venait en complément du « VIDE SIDÉRAL QUI RESSORT DE VOTRE ENVOI ET QUE N’IMPORTE QUEL LECTEUR N’AURA AUCN MAL A CONSTATER ».
Ernotte ne fait aucune proposition, ne dit rien pour France Télévisions et ne parle que de holding, disant attendre les conclusions de la mission Dati confiée à Laurence Bloch !!!!!
"Ce rapprochement suscite de l’inquiétude et des interrogations, en particulier chez de nombreux salariés. Cela impose un devoir de conviction et une responsabilité particulière des entreprises pour porter le sens de ce rapprochement et faire la démonstration de son intérêt.
Afin d’embarquer l’ensemble des équipes dans la perspective de ce rapprochement, je proposerai dès cet été, en accord avec mes collègues, d’initier en septembre 2025 des travaux de préfiguration sur la base des conclusions de la mission confiée à Laurence Bloch par la ministre de la Culture.
Ces travaux viseront à traduire opérationnellement ces préconisations tout en s’attachant à mettre en exergue un diagnostic et une vision partagés."
Les sanctions possibles avant toute procédure judiciaire dans un cadre professionnel (ex. : appel d’offres, projet d’entreprise, etc…)
Le rejet du projet. Le
collège votant ou l’organisme pouvant refuser le projet présenté s’il ne correspond
pas à ce qui a été soumis.
La disqualification
immédiate dès lors où le projet présenté à l'oral diffère
significativement de celui soumis. Les membres décidant ainsi
de refuser de valider la participation.
Un vote éliminatoire
peut aussi intervenir pour non-respect des consignes ou fraude avec interdiction
de participer à la sélection mais plus largement pour à d’autres sélections, notamment
au sein du Service public.
Le rejet du projet. Le
collège votant ou l’organisme pouvant refuser le projet présenté s’il ne correspond
pas à ce qui a été soumis.
Le tout pouvant être assorti de pénalités financières: Des amendes
ou des dommages et intérêts peuvent être exigés pour compenser le préjudice
causé mais également l’atteinte à la réputation de l’entreprise comme du
sélectionneur. Cela peut bien
entendu, nuire à la crédibilité de l’un et de l’autre, entraînant une perte de confiance ou
d’opportunités futures pour des années à venir.
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