« Le triple reniement » de l’ex
Orange écrit « Ozap » après l’atomisation de Vincent Meslet.
Dans un édito qui décoiffe «Ozap » pose en filigrane la question que tout le monde se pose aujourd’hui : Comment Olivier Schrameck lui-même mis en place par
François Hollande a-t-il pu parachuter à France Télévisions en dépit des
dispositions légales, quelqu’un qui n’avait aucune connaissance du secteur et dont les téléspectateurs/contribuables français découvrent chaque jour qui passe l'ampleur des dégâts ?
Extraits
« En se
séparant de Vincent Meslet, Delphine Ernotte revient sur plusieurs de ses
promesses.
Edito. Les errements de France 2 sont-ils de retour ? Entre le "fromage et le dessert", France Télévisions a annoncé aujourd'hui le départ précipité du patron de la chaîne, Vincent
Meslet. Il quitte le navire amiral du service public sur un échec indéniable,
un mois seulement après le début de sa première véritable saison. Motif
officiel : "des divergences sur
la stratégie".
Avec cette décision, prévisible mais
brutale, Delphine Ernotte signe un
triple reniement.
Elle revient tout d'abord sur des propos tenus il y a seulement trois
semaines devant un parterre de journalistes médias à qui elle avait tenu à réaffirmer son plein soutien à Vincent Meslet. "Cela fait des années que cette case est
compliquée, on a fait le pari de tout changer, radicalement. Cela ne démarre
pas fort, oui, mais il faut leur laisser le temps", martelait-elle
par exemple à propos des débuts difficiles de "AcTualiTy". Et
d'ajouter : "On ne s'est pas dit,
au bout d'une semaine, si cela ne marche pas, on vire tout le monde !".
Une phrase qui prend une autre tonalité aujourd'hui...
Pub en berne
Devant ces mêmes journalistes qui
l'interrogeaient sur le manque à gagner
publicitaire depuis le lancement des nouveaux après-midis de France 2,
Delphine Ernotte s'était montrée rassurante. "Ce n'est pas la pub qui
gouverne !", avait-elle balayé, avant d'être visiblement
rattrapée par un principe de réalité. Les après-midis et l'access sont les
seuls carrefours où France 2 peut et doit remplir ses caisses. La régie
publicitaire du groupe avait peu goûté la déclaration de la présidente de
France télé.
Avec l'éviction de Vincent Meslet, la direction du service public renie aussi
la communication faite après les résultats définitifs de France 2 en septembre,
son pire mois historique. L'état-major de
France Télévisions avait alors laissé Vincent Meslet déminer le sujet des
après-midis dans la presse. "Le
calendrier ne changera pas. On a fait quelques ajustements en octobre et on
attendra le mois de novembre pour faire un premier bilan", assurait
de nouveau dans Le Parisien l'ex-cadre
d'Arte, vingt-quatre heures avant de plier bagages. Cette accélération des
évènements est d'autant plus surprenante que la direction de France Télé n'a
pour l'instant pas décidé de mettre un terme aux émissions les plus faibles de
la grille. Mais l'éviction de Meslet devrait accélérer le fameux "calendrier".
"Tyrannie du 4 ans et +"
Surtout, le départ du patron de
France 2 marque un retour de Delphine Ernotte sur les « grandes ambitions »
qu'elle affichait devant le CSA en 2015. Dénonçant
alors avec véhémence la "tyrannie
du 4 ans et +" (l'audience globale, ndlr), la future présidente de
France Télévisions exhortait France 2 à "retrouver de l'audace et à prendre des risques". Des
risques, oui, mais pas trop longtemps...
C'est désormais Caroline Got,
directrice de la stratégie et ancienne patronne des très pragmatiques TMC et
NT1 qui lui succède provisoirement. Elle devient ainsi le deuxième visage de
France 2 de l'ère Delphine Ernotte, le septième en six ans pour la chaîne
publique. En attendant le huitième... »
PS: Une
suggestion à « Ozap » qui
pourra sûrement s’en servir pour un inévitable papier sur le prochain ou la
prochaine viré(e) à France Télé : au lieu d'une photo de l'ex Orange, la campagne de pub "Maisons 2 fous" que lançait le tandem
Soyeux/Ernotte en début d’année, serait peut-être plus approprié ! (ci-après)
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