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jeudi 14 mai 2020

Après les 33 millions d'euros du confinement, l'État accorde un prêt de 35 millions d'euros à Presstalis en cessation de paiements depuis le 20 avril !


Après les  33 millions d'euros du confinement, l'État accorde un prêt de 35 millions d'euros à Presstalis en cessation de paiements depuis le 20 avril !

Vendredi, le tribunal de commerce de Paris doit trancher et dire s'il accepte une offre formulée par les quotidiens nationaux, qui proposent de reprendre une partie des postes de l'entreprise, mais pas de ses filiales.
« Lors d’une audience au tribunal de commerce, mardi, la Coopérative des quotidiens, coactionnaire de Presstalis avec la Coopérative des magazines, a présenté un projet de reprise, sur lequel le tribunal donnera sa décision vendredi. Soutenu par la direction de Presstalis, ce projet propose de conserver 268 des 912 emplois dans l’entreprise…Une véritable saignée : 30 % des effectifs seulement seraient sauvés, et aucun des 512 salariés des dépôts régionaux hors de Paris. » écrit Jérôme Lefilliâtre pour Libération.

Le distributeur de presse qui s'est déclaré en cessation de paiements le 20 avril, plombé par des pertes colossales « pourrait supprimer 70%de ses effectifs » précise encore le titre de Presse.

L'État qui a déjà soutenu l’entreprise à hauteur de 33 millions d'euros pendant le confinement, vient d’accorder un prêt supplémentaire de 35 millions d'euros à Presstalis étranglé par les dettes et menacé d'une liquidation partielle, selon un arrêté publié ce mercredi au Journal officiel.

Ces 35 millions supplémentaires ont été débloqués pour accompagner la période de redressement judiciaire, a indiqué mardi le ministère de l'Économie.

Libération ajoute « Les marchands de presse n’ont reçu ni journaux nationaux ni magazines mercredi, et cela devrait être la même chose ce jeudi. Une partie des salariés de la distribution s’est mise en grève, à l’appel du Syndicat général du livre et de la communication-CGT, qui règne sur la filière. »


Grève qui de toute façon ne devrait rien arranger !


« Le placement en redressement judiciaire de Presstalis va avoir un effet négatif très concret : les éditeurs qui passent par ses services vont devoir s’asseoir sur 115millions d’euros de créances que devait leur verser l’entreprise. Pour certains petits journaux et magazines, c’est un très gros coup dur, qui pourrait menacer leur existence » conclut le quotidien.

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