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samedi 20 janvier 2024

Le gros enfumage du Financier de France Télés aux « top managers »…

Le gros enfumage du Financier de France Télés aux « top managers »…   

Le 12 janvier dernier dans son article « Les annonces du financier de France Télés qui vont intéresser Bercy,  la Cour des comptes, la Représentation nationale mais aussi l'appareil judiciaire ! », le blog CGC Média révélait les propos tenus – verbatim à l’appui – par Christian Vion  l’argentier du groupe public qui « a  relayé sans sourciller devant 200 "top managers" [loin d'être 200 d'ailleurs !]  les chansons ernottiennes que plus personne n'écoute depuis belle lurette » mais leur a donc raconté des craques ! (*)

Extrait :

"On a 138 millions de plus dont 30 millions d’effets fiscaux. On a donc une augmentation des ressources publiques de 108 millions d’euros.

Quand on a une augmentation des ressources, on a un certain nombre d’augmentations des reversements notamment le CNC et les auteurs donc on aura en réalité une augmentation d’à peu près 90 millions des ressources publiques… 

(*) Grâce à Catherine Boullay, il s’avère que les 30 millions d’effets fiscaux que Christian Vion affirme devoir à Bercy sont en réalité 50M€…Un bobard à 20M€ tout de même que met à jour la journaliste dans son enquête publiée dans La Lettre du 18 janvier 2024, intitulée « France Télévisions: quand le bâton fiscal rattrape la carotte budgétaire ».

(*) Extraits

« Désormais financé par une part de la TVA, le groupe audiovisuel public va devoir s'acquitter d'un nouvel impôt : la taxe sur la masse salariale.

Ce prélèvement atteindra 50 millions d'euros au titre de l'année 2024… En effet, la suppression de l’ex-redevance audiovisuelle (devenue CAP) au profit d'une fraction de la TVA, en août 2022, s'est accompagnée d'un nouveau prélèvement : l'impôt sur la masse salariale. Dans ce cadre, au titre de la "petite" année 2022, d'août à décembre - pendant laquelle France télévisions a donc été financé par la TVA -, le groupe public s'est acquitté de 20 millions d'euros de taxes sur les salaires. Au titre de l'année 2023 - complètement financée par la part de TVA -, il en a payé 30 millions d'euros de plus, soit 50 millions d'euros d'impôts »  détaille le titre de presse qui enfonce le clou : « Reste que la balance n'y est pas »

Le titre de presse complète son propos avec deux chapitres :

NOUVEAU RÉGIME FISCAL

« En effet, la suppression de la redevance audiovisuelle au profit d'une fraction de la TVA, en août 2022, s'est accompagnée d'un nouveau prélèvement : l'impôt sur la masse salariale  prélevé sur les entreprises non soumises à la TVA, ce qui est le cas des établissements publics, de certaines banques et assurances, ou encore d'associations à but non lucratif.

Quand le groupe France télévisions était financé par la redevance, il collectait une part de TVA (2,1%) sur ses ressources qu'il reversait à l'État, mais qu'il considérait comme de la trésorerie. Maintenant qu'il est passé sur le budget de l'État, il ne paie plus de TVA sur ses ressources (hormis la publicité) et se trouve par conséquent assujetti à cet impôt. »

RALLONGE RABOTÉE

« Reste que la balance n'y est pas. Car le 27septembre 2023, lors d'une conférence de presse, l'ex-ministre de la culture Rima Abdul-Malak avait annoncé une nouveauté en présentant les contours du budget 2024, à savoir une part variable que les entreprises audiovisuelles publiques (France télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte et l'institut national de l'audiovisuel - INA) devraient rembourser si elles ne remplissaient pas certains objectifs de transformation et de modernisation. 

Cette enveloppe complémentaire s'élève, selon les informations de La Lettre, à 125 millions sur trois ans pour France télévisions. La carotte annuelle de 42 millions d'euros de crédits sera donc engloutie par ces impôts sur la masse salariale. »

Quelques millions de plus ou de moins, on ne va tout de même pas chipoter …Ce sont les Français tous ensemble qui paient !  

 

  


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