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jeudi 6 mars 2025

Arcom 2025: Schrameck sors de ce corps.

Arcom 2025:  Schrameck sors de ce corps.

Depuis la  parution hier dans La Lettre, de l'excellent article "France TV : les préparatifs de la course à la présidence" et particulièrement le très édifiant encart à la fin concernant le processus de désignation via l'Arcom, le scénario que détaille Catherine Boullay à de quoi  laisser pantois.

Chacun imagine bien que la journaliste qui la veille publiait un papier sur le scandale des cartes "coporate" à France Télés, conduisant dans les jours qui viennent au dépôt d'une nouvelle plainte pénale, ne l'a évidemment pas inventé. 

Elle cite d'ailleurs Martin Ajdari le successeur de ROM et de Schrameck pour écrire "Le compte à rebours est enclenché pour l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) qui doit trouver un successeur à Delphine Ernotte-Cunci à la tête de France Télévisions d'ici au 22 mai. Le calendrier – serré – de la procédure de nomination sera annoncé dans les tout prochains jours (lire notre encadré). Si l'autorité menée par Martin Ajdari est tenue de faire son choix en toute indépendance, le profil retenu pour la future tête du groupe audiovisuel public sera particulièrement scruté par Matignon et l'Élysée. Le poste est d'autant plus sensible que le mandat courra de 2025 à 2031 et que l'heureux élu sera donc

Elle ajoute "Pour attirer d'autres profils, notamment de professionnels en poste, l'Arcom envisage de faire une entorse aux intentions de transparence en accordant la confidentialité aux candidats employés dans d'autres médias ou entreprises, afin de leur permettre de défendre leurs projets et de passer les auditions."


Hallucinant...Annoncer sans en avoir d'ailleurs débattu en séance plénière, en impliquant au passage l'ensemble des membres de l'instance au risque de les instrumentaliser voire de les décrédibiliser, est totalement inconscient...

D’autant plus ahurissant que le message message principal qui ressortait des fameux EGI - les États Généraux de l'Information - "était "la totale transparence de l’Arcom pour la nomination des présidents du service public"…proposition que validait alors à 100% Bruno Patino qui aurait bien les faveurs (mais chut !) du toujours Secrétaire général de l’Élysée!

"Un profil d'économiste" serait même celui recherché pour ne pas dire mis en avant par l'Arcom se murmure-t-il en coulisses - Tiens donc ! - en contravention flagrante avec la loi, soit- dit en passant.

Avec en filigrane, le retour aux méthodes Schrameck de 2015 qui avait conduit au parachutage de l'ex-Orange dont les conditions avaient été dénoncées à l'époque par l'ensemble de la presse unanime et fait l'objet d'une plainte, véritable déni de Démocratie et coup de canif évident à l'arsenal législatif que remettait récemment en lumière, il y a peu, OFF INVESTIGATION (¤ ci-après)

Selon nos informations, tout serait déjà "calé" depuis plusieurs semaines après qu'un triumvirat en ait décidé...le choix devant resté extrêmement secret donc sous couvert d'une totale confidentialité, jusqu'au catapultage.

Pourtant, comme dit le proverbe gabonais : "La faute est comme un galet glissant : celui qui ne fait pas attention bute et tombe."

(¤)


Voici l'encadré du texte précité.

"Si l'Arcom s'en tient à la loi, elle a jusqu'au 22 mai pour nommer un candidat à la présidence de France télévisions. À la fin de la semaine ou en début de semaine prochaine, elle doit rendre publique la date butoir pour la réception des projets des candidats, puis, en avril, le calendrier des auditions. 

Pour le régulateur, une question reste tout de même en suspens : l'inscription ou non à l'ordre du jour de l'Assemblée de la proposition de loi (PPL) du sénateur Laurent Lafon visant à la création d'une holding de l'audiovisuel public. La conférence des présidents, qui doit se réunir – sauf imprévu – mardi 11 mars, déterminera si elle est bien inscrite à l'ordre du jour le 7 avril, comme le souhaiterait la ministre de la culture, Rachida Dati

Se posera alors la question du vote. Si Les Républicains et les macronistes se prononceront bien pour la PPL, le Parti socialiste et La France insoumise voteront contre. Afin d'obtenir l'abstention du Rassemblement national, il faudrait y adjoindre un chapitre sur l'audiovisuel privé qui lui tient à cœur, ce qui compliquerait encore l'affaire. À ce stade, François Bayrou préférerait voir l'idée de la holding abandonnée purement et simplement. 

Dans l'hypothèse où la PPL serait adoptée, l'Arcom sera amenée à se prononcer sur la nomination automatique ou non du futur patron de France télévisions à la tête de la holding." 

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