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mercredi 22 décembre 2021

Roselyne Bachelot est allée faire du vent sur le plateau de CNews pour débiter ses lieux communs et autres approximations.

Roselyne Bachelot est allée faire du vent sur le plateau de CNews pour débiter ses lieux communs et autres approximations. 

Ce lundi 20 décembre au petit matin, Laurence Ferrari recevait Roselyne Bachelot à l'antenne de CNews. A un peu plus de trois mois de la Présidentielle, la toujours ministre de la Culture – en service commandé ?! – a mis en avant les grotesques déclarations des représentants de l'extrême droite sur la privatisation de l’audiovisuel public pour s’en prendre violemment à la candidate LR à l’élection : « Éventuellement la chose pourrait s’envisager !! »

"Je dois dire que je suis toujours très surprise de voir certaines personnes qui veulent défendre l'économie française, avoir une vision très protectrice et se dire que l'on peut mettre à l’encan l'audiovisuel et en particulier l’audiovisuel public" déclare à l’antenne la pro-Ernotte, ajoutant "mais on a besoin d’un audiovisuel privé fort et d’un audiovisuel public fort".

Allez comprendre ! "On a besoin d’un audiovisuel privé fort et d’un audiovisuel public fort" dit-elle…donc des deux alors mais où est la différence, si les deux doivent être forts ?

Ensuite personne n’a parlé de "Mise aux enchères pour l'audiovisuel" puisque c’est bien le terme choisi et sûrement pas Valérie Pécresse qui n’a jamais dit qu’il fallait privatiser France Télévisions…mais passons ! Vu le contexte, on comprend mieux la charge qui se poursuit ainsi "Je suis évidemment vent debout. L'audiovisuel public que ce soit la radio ou la télévision, Radio France ou France Télévisions, est un joyau" !

Et de bifurquer sur le fait qu’il faille réfléchir "sur la façon de collecter cette redevance", puisqu'"assise sur la taxe d'habitation" qui n'existe plus pour tenter de justifier son envolée lyrique "entre réfléchir à la redevance et au financement de l'audiovisuel public et supprimer l'audiovisuel public, racheté par qui ?  - on se le demande - c'est se priver d'une création de valeur". 

Puisque "l’Audiovisuel public est un joyau" pourquoi avoir laissé celle qui y a été parachuté à l’été 2015 sans aucune connaissance du secteur continuer à bousiller France Télés, de surcroit après les propos d’Emmanuel Macron en 2017 qualifiant sa gouvernance de « Honte de la République » ?

Quelqu’un pourrait-il dire à la ministre que depuis quelques années, ce n’est plus la redevance dont il est question mais de la CAP (Contribution à l’Audiovisuel Public) !

Ce n’est pas vent debout qu’elle était la ministre, c’est plutôt nez au vent, histoire de vendre du vent et de la fumée.

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