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vendredi 20 janvier 2023

Quand l’ex-Orange rattrapée par ses salades aux salariés tape sur la presse !

Quand l’ex-Orange rattrapée par ses salades aux salariés tape sur la presse !

Ce mercredi alors qu’elle s’adressait au personnel après l’avoir fait l’avant-veille devant le panel de 150 cadres convoqués à ces séances d’autosatisfaction que sont ces webinaires imposés mensuellement, l’ex-Orange assurait encore que concernant Salto « aucune décision n’était prise, qu’il ne fallait pas croire ce qu’écrivait la presse et qu’aucune annonce ne serait faite vendredi ».

Seulement voilà, la presse qu’il ne faut pas croire selon Ernotte – autrement dit lorsqu’elle s’y exprime, il ne faut donc surtout pas penser que cela soit vrai ! – a déjà largement écrit sur la dissolution de Salto et le CSE de ce 20 janvier au siège de France Télés où le point doit être traité...Encore hier Pure médias qui écrit "En préparation à cette fin, les trois actionnaires organisent des réunions pour informer leurs salariés d'une hypothétique dissolution du service. TF1 a réuni ses équipes mercredi, France Télévisions les rencontrera demain, comme l'a révélé puremedias.com lundi." 

Une chose parait acquise en tout cas...Appeler son dernier raout "Télévisionnaire" après une telle déconfiture, en ayant été incapable de voir plus loin que le bout de son nez, il faut quand même oser !

A France Télés, dans les étages supérieurs, certains pour tenter de se défausser accusent à présent  l’État actionnaire et le gouvernement de « lâchage » : « Ce qui devait concurrencer ce "diable Netflix" selon Ernotte est à l’agonie et  personne au sein du ministère de la Culture ou de Bercy ne lève le petit doigt. Ils n'en ont rien à foutre…».

Etrange vison quand même de venir expliquer que l’État n’a rien fait après les dizaines de millions des contribuables jetés au feu par France Télévisions dans cette lubie ernottienne qui est au final une catastrophe économique sans nom qui affiche un déficit pas très loin des 200 millions d’euros en tenant compte des personnels «détachés» par les 3 sociétés parties-prenantes dont il faudra tenir compte !  

NON Salto n’est pas à vendre - combien de fois faudra-t-il le répéter ?  - contrairement à ce que prétendent l’ex-Orange et son ex-dircab qui chantent toujours « être à la recherche d’un actionnaire qui croit dans le projet industriel de Saltoomettant le plus fallacieusement qui soit de dire que ce dernier ne pourra de toute façon, pas se substituer à FTV à cause du pacte d'actionnaires qui lie au minimum pour 5 ans TF1, M6 et France Télés dans Salto (*) 

(*) 

Cette incroyable plantage industriel dont Ernotte est à l'origine et dans lequel elle a entraîné les contribuables français bien malgré eux, les trayant comme de simples vaches à lait, le blog CGC Média l'avait prévu il y a belle lurette...encore le 8 novembre 2021 avec un titre et dessin qui ne souffraient guère d'interrogations: Sale temps pour Salto !"

Dans la plus petite entreprise du CAC 40 ou dans n'importe quel groupe privé, ces millions partis en fumée et cramés pour quelques égos surdimensionnés, serait sanctionné sans délai par le licenciement pour faute lourde sans indemnité évidement du ou des responsables !

Il y a quelques heures donc, le site du titre de presse précité, en remettait une couche dans son article signé Tom Kerkour « "On attend de savoir à quelle sauce on va être mangés", la longue incertitude qui plane au-dessus de Salto » qui se conclut ainsi « Au milieu de tout le bruit qui entoure Salto, c'est bien le silence qui interroge le plus. Où est passé le gouvernement ? La plateforme pensée comme un champion français du divertissement coule, et personne au sein du ministère de la Culture ou de Bercy n'a tendu la main à l'entreprise pourtant à l'agonie. "Ils n'en ont rien à foutre. Quand Netflix arrive en France, l'Élysée tweet 'tudum'. Pour Salto, l'alliance de trois français, ils ne font rien. C'est une vision très bizarre de l'exception française", peste un connaisseur. ».

Extrait :

Alors que le projet de vente de la plateforme est sur le point de tomber à l'eau, les salariés comme les trois actionnaires s'agaçent d'un moment de flottement qui dure depuis trop longtemps.

Les jours de Salto sont comptés. Alors qu'hier encore "Satellifax" évoquait l'idée d'un "repreneur de dernière minute" pour le service de streaming tricolore, à l'intérieur, plus personne n'y croit. (*) Officiellement, l'entreprise détenue à parts égales par France Télévisions, TF1 et M6 n'a pas encore terminé sa recherche d'un potentiel acheteur.

Mais pléthore d'acteurs ont déjà étudié un rachat (Canal+, Amazon, Agile) sans que les tractations n'aboutissent. Selon nos informations, la vente en bloc n'est plus à l'ordre du jour. "Il n'y a pas de date de fin officielle pour présenter une offre, ça continue jusqu'à ce que Salto, et surtout ses actionnaires en aient marre", résume un bon connaisseur du dossier. Et maintenant ? "Ils en ont marre". Que ce soit d'ici la fin de la semaine ou la fin du mois, tous les acteurs veulent aller vite. "La situation actuelle n'est agréable pour personne", explique-t-on dans l'une des chaînes.

En préparation à cette fin, les trois actionnaires organisent des réunions pour informer leurs salariés d'une hypothétique dissolution du service. TF1 a réuni ses équipes mercredi, France Télévisions les rencontrera demain, comme l'a révélé puremedias.com lundi.

L'avenir du contenu, un autre casse-tête

L'hypothèse d'une revente entière écartée, reste la liquidation suivie d'une vente des actifs de la société : sa base d'abonnés, son catalogue ou simplement la marque "Salto". Les acteurs qui ont manifesté leur intérêt lors du premier tour pourraient bien revenir dans les négociations. De telles ventes permettraient à Salto d'éponger ses dettes, et donc, aux actionnaires de minimiser leurs pertes.

Pourtant, même la vente de ces actifs pourrait bien devenir un casse-tête. "Salto est une marque qui a de la valeur, mais aujourd'hui, elle est associée à un échec", estime un expert du monde audiovisuel. La vente du catalogue risque aussi d'être compliquée, TF1 n'ayant que très peu envie de voir ses productions filer chez la concurrence. Depuis le départ, les différents acteurs refusent que leur savoir faire puisse enrichir un concurrent actuel ou potentiel, soit autant raisons qui ont fait capoter la vente. L'entreprise pourrait donc tout simplement mettre la clé sous la porte, et les actionnaires hériter de ses pertes.

Après le Salto, l'atterrissage

Victime de ces remous, les salariés de Salto se disent globalement inquiets - ou résignés. "On attend de savoir à quelle sauce on va être mangés", ironise un cadre. 

Le média "Satellifax" a avancé que les actionnaires se seraient engagés à transmettre des offres d'emplois à tous les salariés. Une décision plutôt logique, les rangs de l'entreprise étaient surtout peuplés de personnes issues des trois groupes. Pourtant, selon nos informations, tous n'ont pas véritablement vocation à être repris, mais le but est de limiter la "casse sociale".

Ainsi, une partie des 42 employés pourrait, si elle le souhaite, repartir chez son précédent employeur. Un total déjà bien réduit, plusieurs dizaines de départs ayant eu lieu au cours des derniers mois. Tous ne pourront cependant pas être accueillis. Les groupes n'ont pas la capacité de récupérer des profils déjà très similaires aux leurs, ou trop axés sur le digital.

Parmi ces repêchages, la question de l'atterrissage du directeur de Salto se pose. En effet, Thomas Follin a passé une bonne partie de sa carrière au sein du groupe M6 avant d'être placé à la tête du navire tricolore. Vraisemblablement, le groupe de Nicolas de Tavernost va tenter de récupérer son talent. "La question ne s'est pas encore posée, si l'aventure se termine, il faut encore tout boucler proprement. Même s'il y a des chances que M6 veuille le récupérer, il est libre d'aller tâter le terrain ailleurs", précise une source bien informée. "Depuis son départ de M6, les choses ont bien changé, je ne pense pas qu'il souhaite y retourner. Il a du réseau et est très intelligent, il trouvera sans problème", commente un proche.

Au milieu de tout le bruit qui entoure Salto, c'est bien un silence qui interroge le plus. Où est passé le gouvernement ? La plateforme pensée comme un champion français du divertissement coule, et personne au sein du ministère de la Culture ou de Bercy n'a tendu la main à l'entreprise pourtant à l'agonie. "Ils n'en ont rien à foutre. Quand Netflix arrive en France, l'Élysée tweet 'tudum'. Pour Salto, l'alliance de trois français, ils ne font rien. C'est une vision très bizarre de l'exception française", peste un connaisseur."

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