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lundi 26 juin 2023

Les salariés du Centre de Diffusion et d'Échanges malmenés à France Télés comme le sont déjà ceux de la Sécurité.

Les salariés du Centre de Diffusion et d'Échanges malmenés à France Télés comme le sont déjà ceux de la Sécurité.

Ce n’est pas la 1ère fois que le blog CGC Média écrit sur le CDE (Centre de Diffusion et d'Échanges) de France Télés – le 15 mars dernier, c’était des coups de canif portés au droit de grève par quelques relais zélés de la direction de l’entreprise publique – mais c’est, cette fois-ci, des conditions de travail pour les salariés concernés et des répercussions sur leur santé qu’il est question.  

Des collaborateurs que l'encadrement balade avec des bobards qu’il s'agisse  directement du service ou qu'ils contreviennent aux décisions prises en CSE ayant pour effet de mettre l'équipe exploitation du CDE et plus généralement tout le CDE sur les nerfs.

Tout est mis en œuvre dans le déni des règles mais surtout sans se soucier de l’avis des personnels qui ont beau alerter sur les problèmes mais ne sont jamais entendus !

Derniers manquements ? La première bascule d'une chaîne sur la « control room », est entérinée et prévue dans la nuit du lundi 26 au mardi 27 juin en dépit des engagements pris et malgré les réserves des exploitants car la plateforme n’est pas encore stabilisée et tous les collaborateurs sont loin d'être formés (* courrier du 23/05). 

Qui s’en soucie ?  Visiblement pas Frédéric Brochard qui avait donné sa parole aux techniciens que les organisations du travail ne bougeraient pas avant l'arrivée de France 3 au Siège (c’est -à-dire après l’été) mais vient pourtant de lancer dès à présent la modification des planningsle planning prévisionnel montre par exemple la suppression des vacations France 4 mais aussi l’utilisation de ressources extérieures permettant une certaine fluidification de l'exploitation des différentes chaînes avec la possibilité  pour une partie des collaborateurs de se former sur les nouvelles installations et de remonter les dysfonctionnements éventuels des différents outils. 

De plus, cette planification fin juillet/août impose de facto aux exploitants, de faire des heures supplémentaires qu’ils soient d’accord ou pas (alors que la loi l’interdit) ! La consultation des exploitants concernés étant pour le moins un préalable.

L'épidémiologiste locale prétend que c’est le seul moyen pour ne pas refuser de congés alors que ces congés ont été posés au début de l'année afin de permettre, justement, une anticipation de la part de la direction sur cette période tendue mais aussi de prévoir les ressources nécessaires complémentaires, en ce sens (le nouveau calendrier du CDE imposerait maintenant la bascule de France 2 dans un tel contexte !)  Une partie de l'équipe qui devra exploiter les chaînes France 4 et France 2 sur la nouvelle plateforme, sera effectivement en congés au moment de la bascule.

Un gros risque pris par celle et ceux qui avancent comme un rouleau compresseur…espérons que les outils seront stabilisés (rien n’est moins sûr) surtout qu'il n'y aura pas beaucoup de supports au cas où, les collaborateurs du « media factory » et les consultants experts extérieurs seront eux-mêmes en congés.

Sur la planification, la direction a pourtant fait venir un planificateur en mission sûrement pour pallier les manques en interne, notamment l'organisation des équipes qui fait normalement partie de l’activité contractuelle du secteur.

En réintégrant les ressources que les permanents ont déjà formées sur les régies actuelles pour pouvoir exploiter la « control room », la période pourrait certainement s’appréhender plus sereinement, permettant ainsi une réactivité sur les nouveaux outils sans se soucier des diffusions parallèles des anciennes régies.

Tout ceci a été dit et redit, proposé et reproposé mais la direction arc-boutée sur ses certitudes n'a pas daigné répondre et encore moins entendre…durcissant et rigidifiant son invraisemblable gestion du personnel au risque d’un drame. Recadrant à tour de bras sur l’air de « si t’es pas content, la porte est grande ouverte» - pas loin d’une demi-douzaine de "recadrages"  (du jamais vu au CDE) - les responsables du service reprochent entre autres aux "recadrés" des prises de paroles s’interrogeant sur divers aspect du projet et proposant des solutions voire une trop grande implication dans le projet ! C’est pourtant cela qui avait été acté par Frédéric Brochard au terme des négociations sur les compensations.

Certes le ridicule ne tue plus, sinon certains auraient déjà soufflé leur gaz…pas plus qu’il ne leur est possible de prendre les salariés pour des andouilles décérébrées, leur disant dire une chose et son contraire dans la même phrase !

La qualité de vie au travail c’est un principe légal comme le sont également l’écoute de la personne et le respect du travail…n’en déplaise à ceux qui s’en moquent et conduisent inexorablement leurs «collaborateurs» dans les bras du Médical. Sinon gare à l'effet de souffle  !

(* courrier du 23/05)



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