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jeudi 4 janvier 2024

Twitter devenu X, en pleine déconfiture !

Twitter devenu X, en pleine déconfiture !

Lors du rachat de Twitter en octobre 2022, Elon Musk imaginait transformer la plateforme en « application à tout faire ». Le réseau social, rebaptisé X en cours d'année ne serait pas désormais de la faillite. Le milliardaire en serait le principal responsable. Avec sa méthode brutale et impulsive, l’intéressé a miné au fur et à mesure les fondements de Twitter, ouvert la porte à la désinformation et fait fuir les annonceurs, dont l'entreprise dépend quasi exclusivement pour survivre.

Dans un très récent article de La Tribune, François Manens écrit « Infestée par la désinformation, la plateforme est aussi scrutée par l'Union européenne, qui fait peser ses nouveaux pouvoirs de sanctions. En 2024, des propres aveux d'Elon Musk, X leTwitter dépouillé de ses fondements, va lutter pour sa survie » et pose la question « 2023 était l'année de l'effondrement de Twitter, 2024 sera-t-elle l'année de la disparition de X ?

Avec la potentielle faillite du réseau social qui ne fait qu'alimenter les ambitions, les nouveaux concurrents placés en embuscade, comme Threads et Bluesky montrent les crocs et se disent prêtes à le remplacer…»

Le journaliste ajoute « Adieu, l'emblématique oiseau bleu, présent sur le logo de Twitter depuis sa création en 2006. Au revoir, les « blue checks », ces badges de vérification d'identité adossés aux noms des comptes d'utilité publique, qui a fait du réseau social l'outil de communication privilégié des politiques et des journalistes. Finie, la limite de caractères dans les tweets. A la poubelle, l'algorithme de recommandation sur lequel le réseau social a bâti son succès. Même le nom du réseau social n'a pas survécu à la tornade Elon Musk, remplacé par la lettre X, qui obsède l'homme d'affaires.

Entre janvier et avril, le milliardaire a démantelé un à un les atouts qui ont fait de Twitter le réseau social le plus influent au monde. Avant cette démolition technique, il avait déjà saigné le capital humain de l'entreprise avec le licenciement de plus de 80% des effectifs, sous prétexte d'une réduction des coûts. Certes, le réseau social ne parvenait pas à atteindre la rentabilité de façon pérenne depuis sa création mais Elon Musk l'a transformé en machine à brûler de l'argent. 

Pour ne rien arranger, ces changements se sont opérés dans un chaos presque constant. Twitter a multiplié les pannes et les ralentissements. Il a aussi été contraint, à plusieurs reprises, de retirer des fonctionnalités tout juste déployées pour les relancer quelques jours plus tard, en raison de problèmes techniques. Plus bavard que jamais sur le réseau social, Musk a semblé naviguer à vue. Plusieurs témoins ont confirmé qu'il écoutait son instinct avant tout, et qu'il n'hésitait pas à imposer sa vision contre celles des experts de l'entreprise…

Résultat : dès mars, Musk a déclaré que la valorisation du réseau social, pour lequel il a déboursé 44 milliards de dollars, avait fondu de moitié.

Aujourd'hui, il avertit sur les risques bien réels de faillite si les annonceurs ne reviennent pas.

En cette période de fêtes de fin d'année, pourtant propice, la qualité des publicités apparaît plus dégradée que jamais : promesses mensongères sur des cryptomonnaies, faux sites de rencontre, sites de dropshipping... »

Le titre de presse enfonce le clou « En conséquence des multiples changements à marche forcée, X est devenu un réseau social à deux vitesses. Elon Musk a, en effet misé sur ce modèle d'abonnement pour mettre fin à la dépendance du réseau social à la publicité mais cette stratégie se révèle être un échec cuisant.

D'un côté ceux qui paient un abonnement mensuel, de l'autre les autres. Problème :  l'énorme majorité des utilisateurs n'a pas payé, et subissent donc une expérience dégradée : perte de la double authentification par SMS, limitation de la messagerie, retrait des certifications... et pour ceux qui paient, ce privilège n'offre en réalité qu'une meilleure visibilité et quelques avantages avant tout cosmétiques.

En réalité, lors qu'elle peine à vendre l'abonnement, l'entreprise a été contrainte de l'offrir aux plus gros comptes afin d'éviter un exode… »

Enfin, enchérit La Tribune «  Les problèmes de X ne se limitent pas aux considérations économiques, loin de là !

Au début du mois, l'Union européenne a annoncé l'ouverture d'une enquête contre l'entreprise, accusée d'avoir commis huit infractions au DSA, le grand texte de régulation des plateformes du Net, entré en vigueur fin août.

D'après Bruxelles, X échouerait dans les grandes largeurs à se conformer à ses obligations, qu'il s'agisse de transparence, de modération des contenus illicites et de désinformation. Il est même accusé de tromper ses utilisateurs... Et s'il ne parvient pas à redresser la barre, il pourrait encourir de très lourdes sanctions.

L'éclatement du conflit entre Israël et le Hamas a révélé au grand jour les lacunes béantes de la modération du réseau social. La publication de son rapport de transparence n'a fait que confirmer la pauvreté des moyens humains mis en place. Quant à l'expérience d'utilisation, elle est de plus en plus affectée par le pullulement des « bots », ces comptes automatisés. Pourtant, Elon Musk avait fait de la suppression des bots une des grandes promesses de son rachat.

Comme si la situation n'était pas assez désastreuse, tout au long de l'année, le milliardaire a relayé et tenu sur son compte des propos complotistes (contre les vaccins, notamment) mais aussi antisémites et transphobes, entre autres. De quoi repousser toujours plus loin les annonceurs.

 


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