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jeudi 15 décembre 2022

Mathieu Gallet plaide pour la suppression de France 4 et France 5...mais de quoi je me mêle ?

Mathieu Gallet plaide pour la suppression de France 4 et France 5...mais de quoi je me mêle ? 

Mathieu Gallet l'ex-pédégé de Radio France trouvant probablement qu'on ne parlât plus beaucoup de lui, vient de donner une interview publiée dans "L'opinion" qui n'intéresse quasiment personne mais où il dit "souhaiter accélérer sur la transition numérique du service public de l'audiovisuel".

Le cofondateur de la plateforme de podcasts Majelan, plaide pour la suppression de France 4 le canal 14 partagé entre Okoo, l'offre enfants de France Télévisions et Culturebox  mais aussi France 5 sur le linéaire....Mais de quoi je me mêle ? 

"Si j'avais à décider, je serais radical. Je n'en garderais que deux en hertzien (télévision traditionnelle, ndlr), les principales : France 2 et France 3", a déclaré  dans les colonnes du journal libéral, l'ex-dirigeant dégagé par son ex-pote Schramerck après le projet de Tim Davie, directeur général de la BBC, de basculer d'ici dix ans la majorité de l'activité du groupe audiovisuel public sur le numérique qu'a cru devoir commenter l'ex-Orange également.

"On doit se poser la question de consacrer autant de moyens, comme nous le faisons actuellement, pour s'adresser à un public de plus en plus âgé. Or, le public de France Télévisions a 61 ans en moyenne" raconte celui qui, à part ses podcasts depuis son éviction de Radio France, n'a plus grand chose à vendre !

"Je ne comprends pas pourquoi on a fait marche arrière sur France 4", se désole Mathieu Gallet taillant au passage des costume à l'infirmière TV et à sa pote Roselyne Bachelot, tout en ajoutant "L'idée était de réorienter les investissements vers une offre numérique centrée sur les jeunes (...) C'est une occasion ratée de réallouer des moyens vers le numérique. Le résultat, c'est qu'aujourd'hui, France 4 est sur un canal partagé avec Culturebox, et un canal partagé, ça ne marche pas".

Bing...ça c'est dit.

L'éphémère patron de Radio France, révoqué par le CSA en 2018 après sa condamnation pour favoritisme dans une affaire d'attribution de marchés lors de son mandat à l'Ina, se veut aussi "tranché" quant à l'avenir du service public à la radio, en prônant de "Regrouper toute l'offre du service public sur une seule plateforme".

"Pourquoi garder autant de fréquences ?", s'interroge-t-il. "France Inter, France Culture, France Musique, les trois chaînes historiques, c'est plus de 1.500 fréquences à travers le territoire (...) Or, émettre, ça coûte cher. C'est par exemple le deuxième poste de dépenses de Radio France. Le numérique peut prendre le relais", balance l'autoproclamé visionnaire média qui  se dit  "favorable à un rapprochement de l'ensemble de l'offre d'information en continu du service public : radio, télé, numérique qui  s'organiserait autour d'une seule entité avec sa diffusion nationale d'un côté (franceinfo:) et de l'autre, internationale et multilingue (sous la marque France 2)" 

Voilà qui va plaire à sa Sibyle Veil qui lui a succédé mais également à l'ensemble des personnels de France Télévisons qui, non seulement, n'en peuvent plus des déclarations intempestives et de la propagande ernotienne servie au quotidien mais doivent se farcir à présent ce genre d'âneries.

Qu'il se taise et qu'il garde pour lui son stérile point de vue !


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