Le déjeuner de Pflimlin pour contrer le Chef de l’État devrait lui rester sur l’estomac.

Selon nos informations, le déjeuner que relate en page 38, l’Express de cette semaine, semble-t-il organisé à l’initiative de Rémy Pflimlin nommé à la tête de France Télévisions par Nicolas Sarkozy à l’été 2010 avec son homologue de Radio France Jean-Luc Hees n’est pas du goût de tous…et c’est peu dire.

Qu’écrit l’Express :

«  Fragilisé Rémi Pflimlin qui dispose de peu de soutiens à l’Élysée ou à Matignon et guère plus au ministère [de la Culture et de la communication] dirigé par Aurélie Filipetti, devra-t-il rendre son tablier sitôt adopté (à l'automne) la nouvelle loi sur la désignation des PDG de l'audiovisuel public ? C'est probable.

Déjeunant avec son homologue de Radio France Jean-Luc Hees, le PDG de France Télévisions s'est interrogé sur le caractère constitutionnel d'une telle abrogation de son mandat avant l'échéance. »

Aller déclarer dans une interview au quotidien « Le Monde », veille du premier tour de l’élection présidentielle  je ne changerai rien si François Hollande devient Président de la République et que "Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, je continuerai avec le soutien et la confiance de l’État, à moderniser France Télévisions"....et tenter ensuite de contrecarrer la volonté du Président de la République nouvellement élu avec une analyse de constitutionnalistes,  il faut oser !!!

Organiser un déjeuner avec celui qui a été désigné dans les mêmes conditions, essayer à l'occasion de l’entraîner dans la même barque voire de le gagner à sa cause à savoir ridiculiser le Président de la République en lui opposant l’inconstitutionnalité de sa décision, c’est du jamais vu.

Au fait qui a payé la facture ? Ne nous dites pas que c’est le contribuable !!!!!

Rémy Pflimlin devrait garder longtemps cette rencontre gastronomique, à présent connue, sur l’estomac. Il est probable qu’il n’attende pas que son hôte lui rende la pareille et encore moins le dessert pour remettre sa démission au Chef de l’État.