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jeudi 13 mai 2021

L’ex-dircab d’Ernotte affirme au CSE Siège de France Télés que les transferts ne se feront pas avant janvier 2022 !

L’ex-dircab d’Ernotte affirme au CSE Siège de France Télés que les transferts ne se feront pas avant janvier 2022 !

Les « amabilités » ont visiblement fusé à la séance du CSE Siège de France Télés qui s’est tenu ce mardi 11 mai, s’agissant du point sur les transferts de salariés de l’entreprise unique voulue par le législateur vers la SASU Le Studio.

Les élus de la CGC jugeant ces mouvements totalement illégaux tant sur la forme que sur le fond, ont annoncé qu’ils quittaient ladite séance comme ils l’avaient fait la fois précédente.

Après leur départ, le secrétaire de l’instance qui avait mis le point à l’ordre du jour dès le mois d’avril et l’ex-dircab d’Ernotte remonté contre les élus qui ont voté le principe d’une procédure devant du Tribunal judiciaire, se sont colletés.

L’un montrant son agacement et exigeant de savoir sur quels fondements reposait la saisine à venir, l’autre n’aimant pas beaucoup le ton du représentant de la direction, n’en disant mot.  

« Menteur » pouvait-on entendre des deux côtés de la salle de réunion.

« Il n’est pas question de forcer les salariés à accepter ces transferts qui de toute façon, ne se feront pas avant janvier 2022 », a tenu à faire savoir le numérobis ernottien que personne n’a vraiment cru.

« J’irai jusqu’au bout » a-t-il lancé, perdant un tantinet ses nerfs et prévenant l’assemblée qu’il n’était pas là pour se laisser faire !

Il convient ici de rappeler que ces propos sont en totale contradiction avec ce que la direction avançait mais surtout écrivait noir sur blanc comme le démontrait, il y a peu le blog CGC Média dans son article « Les ignobles bobards de France Télés pour les transferts illégaux maquillés en soi-disant apports industriels tout aussi illicites ».

Aller raconter que les salariés auraient le choix alors même que la direction dans ses écrits indique clairement "Les contrats étant transférés de manière automatique, aucun consentement oral et/ou écrit n’est nécessaire. C’est un transfert collectif qui s’appliquant à tous", c’est imaginer prendre les salariés concernés pour de andouilles.

Une chose est certaine, dès que nous aurons connaissance du référé que va déposer le SNPCA-CGC pour faire stopper ce trouble manifestement illicite et sanctionner pour ce viol manifeste de la Loi, nous ne manquerons pas de tenir nos lecteurs informés.   

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