L’ex-dircab d’Ernotte Sitbon-Gomez sur le point d’arrêter « Le Grand Echiquier »…Voila qui ne fait pas les affaires de Pierre-Antoine Capton !
Le
5 avril dernier, le blog CGC Média écrivait « Nouvelle et énième
douche froide pour France 2 qui ce samedi 3 avril s’est encore pris une tôle. La chaîne
avec le 9ème numéro
du « Grand Échiquier » produit par Troisième
œil (Pierre-Antoine Capton) et animé par Anne-Elisabeth Lemoine qui
remplace Anne-Sophie Lapix, dégringole encore avec une audience à 6% ».
Anne-Sophie Lapix n’aura pas passé longtemps la main à sa collègue car il n’y
aura normalement pas de 10ème édition…A croire que ce passage
de témoin était prémonitoire !
« Une chose est sure les
caisses de France Télés se vident mais celles de Troisième œil se
remplissent » écrivions-nous une nouvelle fois, mettant à jour le
calcul fait depuis le premier numéro (ci-après)
- Du 1er au
5ème numéro, le coût unitaire chaque émission était estimé à 1,2
million d’euros [cf
- Dès le 6ème numéro, la douloureuse passait à 1,5 millions d’euros
environ, au regard des conditions sanitaires spécifiques,
- Du 6ème donc au 9ème numéro
qui faisait un nouveau flop avec 6% du public un
samedi soir (le précédent n’avait réalisé que 5,4% d’audience),
la note s’alourdissait encore…
Au total
5 émissions x 1,2M€ soit 6M€ auxquels s’ajoutent ces 4 x
1,5M€, cela fait tout de même 12 millions d’euros que Pierre-Antoine
Capton et sa société Troisième œil, ont engrangé.
« Ce nouvel acteur s’est développé à toute vitesse, à force d’acquisitions : il agrège dorénavant une trentaine d’entreprises européennes dans
la production, la distribution, la diffusion de contenus audiovisuels. Chiffre
d’affaires : 338 millions d’euros en 2019. L’objectif ? » précisait Jérôme Lefilliâtre dans le portrait qu’il faisait de
Pierre-Antoine Capon dans Libé....en écho a l’article du
blog CGC Média paru le 26 novembre 2020 où nous référenciions les
3 boites de prod qui font leur beurre grâce à la vache à lait France Télés !
« Hasard du calendrier et des publications » indiquions-nous, faisant
référence à la page entière dans le quotidien, ajoutant « au moment où
sort l’article de l’hebdomadaire satirique sur Banijay très gros
producteur de France Télés et les relations avec Candilis
l’ex-numéro 2 ernottien, le magazine Challenges sort, lui, une
enquête sur « Renaud
Le Van Kim (Brut,
C Politique...), le producteur
le plus puissant de tout Paris » quand quelques jours plus tôt, Libération donc faisait sous la plume de Jérôme Lefilliâtre, le portrait
de Pierre-Antoine Capon (« C à lui Pierre-Antoine Capton ») qui « en tournée à Wall Street pour vendre Mediawan qu’il
préside et a cofondé il y a cinq ans avec le milliardaire des télécoms
Xavier Niel et le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, à des
investisseurs anglo-saxons…groupe auquel il s’apprête d’ailleurs à revendre sa
boîte, Troisième Œil… » (* lire ici les articles).
Emmanuel Macron avait pourtant
promis autre chose aux Français, juste après avoir qualifié la gouvernance de France
Télés de « Honte de la République »…
Dans un an quasiment jour
pour jour, il devrait faire l’amer constat que ceux qui lui ont soufflé à l’oreille:
qu’il fallait mieux
laisser les choses en l’état,
que renvoi d’ascenseur
et déférence primeraient,
tout en lui serinant
que la télé publique n'était pas une priorité,
avaient lourdement tort
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