Maryse Condé s'en est allée...Madiba pour l'ADAP, pleure RFO, la Culture des outremers, la qualité, la compétence et l’âme de l'écrivaine.

Maryse Condé s'en est allée...Madiba pour l'ADAP, pleure RFO, la Culture des outremers, la qualité, la compétence et l’âme de l'écrivaine.

"Je pleure RFO, la Culture des outremers, la qualité, la compétence et l’âme de Maryse Condé" écrit Madiba dans La Lettre que publie l’ADAP, qui "pleure aujourd'hui  la disparition de cette écrivaine de Guadeloupe encore inconnue des manuels scolaires en France et en Outremer. C’est la plus célèbre romancière antillaise de sa génération.

Une femme modèle devenue femme rebelle, plume à la main. Née un mardi gras, elle nous quitte sans bruit un 1er avril, à 90 ans. Elle nous laisse une œuvre immense à découvrir ou redécouvrir." 

Qu'a fait celle qui a imposé le silence sur les 2 suicides intervenus en Guadeloupe il y a peu, "pour favoriser la visibilité des auteurs, écrivains, romanciers ou encore acteurs ultra marins" s'interroge Madiba qui enfonce le clou "Jamais une intervention auprès de la direction des programmes pour les faire inviter dans les grandes émissions de France télévisions. Jamais au grand jamais. 

Peut-on aujourd’hui expliquer au public français et d’outre-mer pourquoi cette grande dame, de réputation mondiale n’a jamais été invitée d’une émission littéraire comme La grande Librairie sur F5 ?" 

"Il était surement  préférable de claquer 1million d’euros d’argent public à Marseille dans un festival éphémère que de faire œuvre littéraire pour la postérité. Cela aurait couté moins cher aux contribuables et aurait fait honneur à la culture antillaise. 

Rappelons que des équipes de France télé avec l’appui du pôle outre-mer, se sont déplacées en nombre en Guyane pour faire une émission avec Jean-Luc Melenchon ce en tournée électorale. Jamais pour faire Maryse Condé, prix Nobel de substitution en Littérature pour l’ensemble de son œuvre en 2018" précise encore l'ADAP qui rappelle que "En ce qui concerne Maryse Condé c'est tout vu, c’est trop tard. Celle qui avait secoué de rire la commission Culture du Sénat en affirmant en pleine audition que "la visibilité n’impliquait pas forcément d’être vu, nous laisse nos yeux pour pleurer ce visage, cette douce voix, ce sourire et tout ce qui faisait la beauté et l’originalité de cette immense dame.”.