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mercredi 4 novembre 2015

Deux femmes dans le viseur de la Cour des comptes Dana Hastier et Patricia Boutinard-Rouelle épinglées par le Canard Enchaîné!

Il y a quelques semaines le bruit de l'arrivée des deux femmes dans l'équipe Ernotte avait fait plus que courir. Finalement seule le première Dana Hastier avait été nommée à la tête de France 3. 

Mercredi dernier (28/10/15) les deux femmes Dana Hastier et Patricia Boutinard-Rouelle se retrouvaient dans les colonnes du "Canard enchaîné".

Après la campagne de pub sexiste payée bonbon pour rien car arrêtée deux ou trois jours après son lancement vu le tollé provoqué et qui avait bien alors coûter son poste à Dana Hastier qui l'avait commandée pour Ernotte avec une diffusion sur France 3 prévue pendant cinq ou six semaines, voici qu'écrivait "Le Canard" sur la directrice exécutive de la chaîne qui en charge, entre autres, l'antenne nationale et le réseau régional. 

"Au cours de leur enquête sur France Télévisions, les auditeurs de la Cour des Comptes sont tombés sur une touchante mesure en faveur  de l'emploi des seniors: La maman de Dana Hastier, directrice de France 3, a été embauchée comme "conseillère historique" pour un documentaire commandé par France 3. 

"Je n'ai rien demandé, assure la patronne de la chaîne et ma mère n'a certainement pas besoin de moi pour toutes de telles missions". Lilly Marcou, spécialiste du communisme et maman comblée, travaille donc par un heureux hasard sur un projet de docu fiction historique produit par Jean-Pierre Cottet, lui-même ex patron des programmes de la Trois. Et un documentaire sur l'entre soi, c'est prévu?"

Pourquoi donc la Cour des comptes s'intéresse-t-elle aux deux femmes, l'une toujours en place, l'autre plus. Parce que les textes conventionnels et autre accords d'entreprise interdisent le mélange des genres. 

Article 3.6 de l’accord France Télévisions qui a force de loi:

"Les salariés ne peuvent par eux-mêmes ou par personne interposée posséder des intérêts de nature à compromettre leur indépendance, dans une entreprise en relation d'affaires avec la société ou le groupe (ou susceptible de l'être en raison de son activité) ainsi que d'être lié par contrat avec une telle entreprise quelque soit la forme et la nature et juridique de ce contrat. 

Tous les renseignements utiles sont fournis à l'employeur par les salariés pour permettre une vérification du respect de ces dispositions, à la demande de l'employeur ou à l'initiative du salarié."
 
 

Pas sûr que la Cour des comptes soit sensible aux arguments sur "l'émancipation de sa maman" mise en avant pour le palmipède par Dana Hastier  que beaucoup donnent à présent partante et qui a forcément connaissance de ce texte.

Et comme une tuile n'arrive jamais seule, voilà que "Le Canard" en remet une couche sur les choix de Dana Hastier qui confie à l'ex responsable aux programmes de France 2 Patricia Boutinard-Rouelle, un doc pour le moins dispendieux. ( * Découvrez à ce sujet  l'article de l'Express sur le site "Immédias" de Renaud Revel: Un doc sur Delon acheté par France 3 explose les plafonds et met le feu au monde la production)

Là aussi,voici ce qu'en dit Le Canard:

"Pour les 80 ans de la star, France 3 va diffuser "Alain Delon, c'est inconnu" (le2/11) 11. Selon la com' de la Trois, "ce portrait d'Alain Delon épouse au plus près un destin circulaire". On ne sait si le destin de Delon tourne en rond, mais l'acteur a refusé de participer au projet. Résultat, "le portrait qui tente d'arracher toutes ces masques à une icône nationale" (sic) n'est en fait qu'un montage d'archives.
Mais ce Delon sans Delon a été vendu par Nilaya Productions, la boîte dirigée par Patricia Boutinard-Rouelle,  l'ex patron des documentaires  à ....France télé. Encore un "destin circulaire" !

* Voici l'article de l'Express sur le site "Immédias" de Renaud Revel:


"Le petit monde des producteurs s’est étranglé en apprenant que le documentaire commandé par France 3 consacré à Alain Delon et produit par la productrice Patricia Boutinard-Rouelle avait allégrement franchi la barre des 300.000 euros, un quasi record dans le genre. 
Construit essentiellement à base d’archives, (notamment de l’INA), ce film, auquel Alain Delon a refusé de participer, est même synonyme de jackpot pour ses initiateurs, si l’on veut bien y ajouter les aides à la production versées par le CNC, ainsi que sa revente à Arte. 

Quand on sait que le coût d’un doc n’excède pas en moyenne les 140.000 euros, celui-ci atteint ainsi des sommets qui interrogent. Jusque dans les étages dirigeant de France Télés, où les conditions dans lesquelles cette œuvre – bientôt inscrite au Guinness Book des records- a été produite commencent à faire jaser."

Sur Patricia-Boutinard Rouelle et l'intérêt que lui porterait visiblement  la Cour des comptes, rappelons les deux articles publiés par le blog CGC  Média à son départ de France 2:



Extrait: 

"Et dire qu’il y a encore quelques semaines, on donnait Patricia Boutinard-Rouelle aux commandes tout ce qui était programmes et productions à la direction des programmes de France 2 !  

Qu’est-ce qui a donc cloché? Dans quelle boîte de prod va-t-elle atterrir ?

Le SNPCA-CGC dans le cadre du droit d’alerte voté par le CCE va transmettre au cabinet Sextant qui en est chargé, toutes une série de questions sur les modes de fonctionnement du « secteur » qu’elle avait en charge ; plus particulièrement les très nombreux contrats passés avec la société de productions « Boréales » dont Frédéric Fougea est le patron. 

Frédéric Fougea qui aux côtés de Patricia Boutinard-Rouelle co-animait, justement, il y a peu et comme cela est indiqué sur le site des éditions DIXIT qui l’organisait : une session de leur formation (conventionnée AFDAS - formation professionnelle- facturée par participant près de 3.000€ TTC) intitulée « Le documentaire dans tous ses états ». 

Le SNPCA-CGC va entre autre demander quels rapports existent entre Patricia Boutinard-Rouelle, Directrice des magazines et des documentaires de France 2 et Frédéric Fougea, auteur, producteur, dirigeant de la société BOREALES (c’est comme cela qu’ils sont présentés sur le site) qui distillent cette formation. 

Il est clair et les textes le rappellent bien, que le poste qu’occupait l’ex de l’équipe Duhamel nommée en janvier 2010 à France Télévisions : Directrice de l’unité de programmes et documentaires, ne pouvait souffrir aucune suspicion notamment celle de privilégier tel ou tel producteur. 

L’exigence d’indépendance mais surtout le devoir d’exemplarité requis par ce genre de responsabilités sont bien évidemment fondamentaux à leur exercice.

Combien de fois tel ou tel journaliste des médias n’a-t-il mis en avant le fait que telle ou tel dirigeant avait des relations avec ici une boîte de production, qu’il y ait des parts ou qu’il y ait un proche, ou bien encore qu’il la privilégie anormalement?

Pour que quelque donneur d’ordre que ce soit, le comportement se doit d'être irréprochable ?
C’est dans cet esprit déontologique et éthique que le SNPCA-CGC va donc exiger de connaître combien de co-productions ont été engagées et signées par Patricia Boutinard-Rouelle ès qualité avec la société de production de son co-animateur de stages : « BOREALES » ? 

C’est également dans ce même esprit et surtout dans la cadre du droit d’alerte que le SNPCA-CGC va également demander quels montants de « co-productions » global sur les 5 dernières années (année par année) ont été signés avec la société BOREALES lorsque Patricia Boutinard-Rouelle était aux responsabilités ?

Le SNPCA-CGC va, de plus, demander la liste de ces « émissions » et la facturation totale pour chacune d’elles avec un point de comparaison concernant des produits similaires et leur coût."

Des questions évidemment restées sans réponses à l'époque qui taraudent semble-t-il présentement les magistrats de la Cour des comptes!

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