Rachida Dati le caillou dans la chaussure de François Bayrou ?

Rachida Dati la caillou dans la chaussure de François Bayrou ?

Alors que le Parlement européen a récemment voté le 23 janvier dernier une résolution pour demander la libération de l'écrivain Boualem Sansal incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie, Rachida Dati se rendait le lundi 17 février dans les localités de Tarfaya, Laayoune et Dakhla au cœur du Sahara occidental.

Un périple de plus de 3 000 km aller-retour depuis Rabat qui fait d’elle « le premier ministre français » à se rendre sur place, indiquait la ministre du gouvernement Bayrou, après son voyage en jet privé d’une compagnie marocaine pour finir le restant de la route en voiture. « Un moment historique » a-t-elle ajouté, six mois après la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé. 

Un déplacement qui a fait beaucoup parler, au regard du contexte et notamment celui de la vie du franco-algérien d'expression française âgé de 75 ans et à la santé fragile, toujours emprisonné.

Avant son départ, le bruit d’un possible décret que cette dernière aurait imaginé déposer, selon plusieurs sources, permettant de proroger Ernotte en attendant le vote d’une loi visant à recréer l’ORTF, avait déjà fait s’étrangler quelques politiques y compris certains proches du Premier ministre.

Une poignée de « sachants » de la Chambre Haute du Parlement français avait même raconté connaitre la première date d’inscription au calendrier parlementaire, à savoir le 17 mars ! Du grand n’importe quoi !

Alors que François Bayrou a validé, le 11 février dernier,  le calendrier parlementaire des quatre prochains mois élaboré notamment par Patrick Mignola ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement,  le  texte concernant la réforme de l’audiovisuel - « loin de faire l’unanimité » selon une source gouvernementale -  n'y figurant pas dans la liste finale, Rachida Dati s'est empressée de contrdire els deux hommes,  en affirmant que le texte serait bien à l’agenda parlementaire le 7 avril prochain ! BEN VOYONS...

Le nouvelle groupie ernottienne se rirait-elle des deux hommes et saurait-elle mieux que le Premier ministre et son ministre déléguée ce qu’ils doivent dire et faire ?

« La dame du Majestic » (*) a beau croire au père Noël, il n’y aura dans sa hotte pas plus de supposé retour à l’ORTF qui pourrait coûter des milliards aux Français, que de décret ministériel pour tenter de la maintenir illégalement.

(*)