Léa Salamé passe la brosse à reluire et qualifie son choix d’« audacieux ».
Apres que Caroline Roux a décliné la présentation du journal de La Deux et qu’il y avait urgence à faire croire à une décision mûrement réfléchie, le 26 juin approchant, il fallait habiller les apparences.
A la question du journaliste : « En 2015, vous expliquiez sur Canal+ que ce poste ne vous faisait « absolument pas rêver » et que vous seriez même… « un mauvais choix » ! Que s’est-il passé depuis ? », son narratif a changé du tout au tout.
« Dix années ! Je n’ai jamais eu l’obsession du 20 Heures, je ne vais pas vous mentir. Mon modèle à moi, c’était Anne Sinclair et ses grandes interviews du dimanche soir. Mais ma rencontre il y a quelques jours avec Delphine Ernotte a été décisive. Elle a eu des arguments très forts et en a appelé à ma responsabilité en cette période chaotique. »
Léa Salamé de reprendre les propos de l’ex-Orange dans son grotesque préambule à l’Arcom : « Dans ce monde fracturé, marqué par les guerres et les souffrances, elle s’est dit qu’il y avait dans mon parcours de vie et de femme quelque chose qui me permettrait de raconter peut-être l’actualité différemment »
Puis de conclure « Elle m’a convaincue d’y aller même si j’étais réticente au début. Elle m’a aussi donné la garantie que je pourrais continuer à presenter Quelle Époque ! C’est notre « bébé » avec le producteur Régis Lamanna-Rodat. J’aime tellement faire cette émission depuis trois ans. Vous savez, on m’en parle tous les jours dans la rue. »
« Raconter l’actualité différemment » façon buzz, ou alors avec la vision ernotienne d’une « actu telle qu’on voudrait qu’elle soit et non telle qu’elle est » ça va en drainer du téléspectateur !!!
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