L’ex Orange
totalement disqualifiée par la Cour des comptes est sur un siège éjectable et sa
plateforme VOD aux oubliettes.
« Le lancement,annoncé par
France Télévisions pour mars 2017, d'une plateforme de vidéos à la
demande » est à l’eau comme le laisse entendre « La Lettre de L’Expansion »
du 24 octobre dernier.
Dire que l’ex Orange dès la fin de l’été 2015, avait annoncé haut et fort la
tonitruante arrivée pour mars 2017 d’une plateforme de VOD visant à
concurrencer Netflix, YouTube ou encore Amazon.
Le rapport de la Cour des comptes
qui atomise Ernotte comme Pflilmlin indique page 137/222 que « Même si les détails de la future plateforme par
abonnements (SVOD), annoncée pour le
Printemps 2017, ne sont pas
connus pour le moment, la
réalisation d’un tel projet sera inévitablement subordonnée à une négociation
avec les producteurs privés sur le sujet des droits. Dans le même ordre
d’idées, la question de l’exploitation par l’INA des archives de France
Télévisions, un an après leur diffusion, mériterait également d’être posée. À
ce stade, il convient de rappeler que cette question capitale de la maîtrise
des droits des programmes qu’elle finance nécessite une modification de
l’environnement réglementaire dans lequel France Télévisions évolue ».
Sans parler du financement comme le
dit la Cour puisque « les détails de la future plateforme par
abonnements (SVOD), ne sont pas connus ».
Comme quoi les seules élucubrations de l’ex Orange qui n’a cessé d’accumuler
bourdes, échecs, dérapages et erreurs
de casting depuis son parachutage par la « Schrameck and co
factory » sans connaissance du secteur, ne convainquent plus personne.
Il fallait l’entendre affirmer que
France Télé pouvait « prétendre conquérir une
part » du marché de la vidéo à la
demande, à l’acte (VOD) ou par abonnement (SVOD) et ce dans le cadre d’un « Google
de la création française », « concurrent des Netflix, YouTube
ou Amazon » ! Ben voyons!!!!
Intention confirmée quelques mois
plus tard, d’ailleurs, par Laëtitia Recayte transfuge de Newen – que beaucoup
donnent aussi sur le départ après le limogeage brutal de Vincent Meslet –
qui annonçait en mai 2016 pour « le 31 mars 2017 », le lancement d’« une
offre de vidéo à la demande par abonnement qui sera généraliste, avec des
séries, du documentaire, des programmes jeunesse et du cinéma ».
« C’est plus pas facile que
c’est compliqué, en fait » disait
la pub, souvenez-vous.
Bien Ernotte à présent c’est pareil.
C’est grosso modo ce qu’elle
susurrait récemment devant quelques journalistes (ils sont de moins en moins
nombreux à l’écouter), au risque une nouvelle fois de totalement se discréditer
(comme si ce n’était déjà pas fait !) : « Construire un beau catalogue de films,
séries et documentaires n’est pas si facile.
L’équation entre les investissements à consentir (acquisition de droits,
développement d’une plate-forme) et les ressources envisageables (abonnements) c’est compliqué. On [qui ?] réfléchit beaucoup, on a des pistes mais ça
coûte cher ; on n’a pas
200 millions à mettre dans un catalogue. C’est un problème de
modèle. » Ah bon ?!
Elle a dû avoir la page 45/222 du
rapport de la Cour des comptes au vitriol, coincé comme une arête au fond de la
gorge « Dans ces conditions, la seule issue à
ce qui revêt désormais le caractère d’une impasse financière ne semble pouvoir
être trouvée qu’à travers une réduction significative des charges de
l’entreprise, ce qui implique d’engager des actions nettement plus vigoureuses que
celles qui ont pu être entreprises jusqu’à présent pour dégager des économies
structurelles sur le fonctionnement de France Télévisions ».
Vivement le premier semestre 2017
pour que tout cela s’arrête et que la télé publique soit enfin libérée.
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