Dans son papier du 24 octobre dernier «Chez France Télévisions, copinage avec les producteurs et gaspillage», le journaliste de BFM TV Jamal
Henni écrit dans un chapitre intitulé « Exemples édifiants » : « L'explication de ces
aberrations réside sans doute dans "les pratiques
contestables" constatées dans les achats de programmes. Le rapport cite
des exemples édifiants.
Par exemple, lorsque l'ancien PDG Patrick de
Carolis [renvoyé en Correctionnelle - procès entre le 14 et le 24 novembre prochain dans le volet télé de l'affaire Bygmalion, ndlr] après la fin de son mandat, a repris la présentation « Des
racines et des ailes », le conseil d'administration n'a même pas été informé.
Un ancien cadre des chaînes publiques a
été embauché par "un fournisseur important", un autre
a monté sa société de production qui a reçu "1,9 million d'euros
de commandes de France Télévisions dans l'année suivant son départ".
Enfin, et non des moindres, un responsable de programme a commandé une production qui
a fait travailler des membres de sa famille... ».
Jamal Henni fait, entre
autres, référence à l’encadré de la
page 94/222 du rapport de la Cour des comptes ainsi
rédigé:
« Exemples de pratiques
critiquables repérées par la Cour (page 94/222 du rapport)
Lors de son contrôle,
la Cour a identifié des situations qui révèlent que les risques déontologiques
ne sont pas théoriques :
- plusieurs cas où des membres de la famille d’un responsable de programme interviennent dans la réalisation d’une production commandée par celui-ci ;
- un responsable de programme qui crée son entreprise de production après avoir quitté France Télévisions et reçoit pour 1,9 M€ de commandes dans l’année suivant son départ de l’entreprise ; »
- plusieurs cas où des membres de la famille d’un responsable de programme interviennent dans la réalisation d’une production commandée par celui-ci ;
- un responsable de programme qui crée son entreprise de production après avoir quitté France Télévisions et reçoit pour 1,9 M€ de commandes dans l’année suivant son départ de l’entreprise ; »
Le blog CGC a immédiatement fait le lien avec l’article du "Canard enchaîné" du 28 octobre 2015 (ci-après)
qui détaillait de telles pratiques dont Dana Hastier placée par l’ex
Orange aux programmes de France 3, ne démentait pas la réalité mais
tentait vainement de minimiser sur l’air de ma
maman est grande, elle fait ce qu’elle veut et ce alors même que l’accord
collectif à FTV le proscrit (*) comme d’ailleurs le simple respect des
principes éthiques.
"Au cours de leur enquête sur France Télévisions, les auditeurs de la Cour des Comptes sont tombés sur une touchante mesure en faveur de l'emploi des seniors: La maman de Dana Hastier, directrice de France 3, a été embauchée comme "conseillère historique" pour un documentaire commandé par France 3.
"Je n'ai rien demandé, assure la patronne de la chaîne et ma mère n'a certainement pas besoin de moi pour toutes de telles missions". Lilly Marcou, spécialiste du communisme et maman comblée, travaille donc par un heureux hasard sur un projet de docu fiction historique produit par Jean-Pierre Cottet, lui-même ex patron des programmes de la Trois. Et un documentaire sur l'entre soi, c'est prévu?"
(*)
Qu'est-ce qui lui disaient les uns et les autres à celle que "Schrameck an co" parachutait à France Télé l'été 2015 sans aucune connaissance du secteur et qui se retrouve, elle aussi, faire l'objet d'une plainte au Pénal : "Il faut avoir s'entourer" !?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire