Vincent Bolloré, s’il vous plait..." la pérennité d’iTélé" c’est l’intérêt de tous à commencer par le
téléspectateur.
A l’antenne des documents d’actualité se succèdent en boucle
depuis 10 jours. Ce
mercredi 26 octobre 2016, avec 94 voix pour, 15 contre et 4 abstentions, les salariés d’i Télé ont voté en faveur de
la poursuite de la grève.
La
régie publicitaire, selon Le
Monde, perdrait 120.000 € par jour et de plus en plus d’annonceurs
refuseraient l’apparition de leurs publicités dans le « Morandini
Live ». Depuis le 17 octobre, l’audience a chuté de
moitié (à 0,5 %).
Comment Vincent Bolloré peut-il
laisser la 2ème chaîne d’info en continu de la TNT, s’abîmer ainsi
et ce alors même que la direction du groupe Canal+, expliquait il y a peu
que depuis sa création en 1999, iTélé perd
de l'argent avec un déficit qui se situait autour de 20 millions d'euros
l'an dernier et qui pourrait atteindre 25 millions en 2016 ?
Laissons Audrey Azoulay à ses
formules qui après avoir reçu, le vendredi 21 octobre, des représentants de la
rédaction d’iTélé, déclarait:
« Je suis contre la trumpification de
l’info »…Rien que ça, histoire de mettre un peu d’huile sur
le feu !
Et rappelons juste à Vincent Bolloré le
premier actionnaire du groupe Canal+ qu’aucune réforme ne se mène sans l’adhésion des salariés, fût-elle menée
afin de "redresser les comptes et
prendre les mesures
nécessaires visant à assurer l'équilibre et la pérennité de la chaîne".
Pour qu’il y ait « pérennité »,
il est indispensable d’avoir « la sérénité » requise pour ce faire…tel n’est pas le cas aujourd’hui, à l’intérieur
comme à l’extérieur.
Que la réunion prévue dans un premier temps avec la
direction, mardi soir puis reportée à ce mercredi, se tienne et aboutisse.
Que
Vincent Bolloré, Stéphane
Roussel directeur général en charge des opérations du groupe
Vivendi, Jean-Christophe
Thiery, président du directoire du Groupe Canal Plus, Gérald-Brice Viret,
directeur des antennes du Groupe Canal Plus, Serge Nedjar, directeur général d’iTélé, Sandrine Morin, DRH du
Groupe Canal Plus et Elodie
Bouvet, responsable des affaires sociales du Groupe Canal Plus,
répondent assez logiquement au courrier des personnels naturellement inquiets (que publie en l'observatoiredesmedias.com) et ce, à la veille du second débat des
primaires de Droite organisé par BFM TV et toujours iTélé futur C-News (le lancement de CNews ayant
été reporté sine die) qui trois semaines après le premier débat organisé par TF1, LCI et Le Figaro, dont
cette fois-ci, assureront la diffusion partagée.
S’engager à signer une charte éthique, nommer
un directeur de la
rédaction distinct du directeur général d’iTélé d’ici au départ
prévu mi-novembre d’Alexandre Ifi, actuellement directeur adjoint de la
rédaction, et surseoir au lancement d’une
émission dont visiblement une majorité pense qu’elle ne s’inscrit pas dans
le respect d’un projet stratégique et éditorial qui
reste à préciser,
ce n’est ni perdre la face, ni se déjuger ou encore renier un quelconque principe
de « présomption d’innocence », c’est tout simplement pour reprendre les mots de la direction du groupe,
permettre "d’assurer la pérennité de la
chaîne" dans l’intérêt de tous à
commencer par le téléspectateur.
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