Des salariés signés à la pointe de l’épée par le tandem Sitbon-Gomez/Ernotte d’un Z qui veut dire Zorro...mais aussi zozos!
Ils l’auront complètement
fracassé cette télé publique, l’ex-Orange et son ex-dircab qui laisseront après
eux, une entreprise exsangue qui ne s’en relèvera
certainement pas.
C’est ce que
veulent certains de ceux qui soufflent à l’oreille d’Emmanuel Macron que « l’Audiovisuel
n’intéresse personne et que tout le monde s’en fout…» et qui s'activent à précipiter sa chute.
Au moment où le
personnel découvre le tweet de Manuel Alduy, chargé du cinéma, des fictions
numériques et internationales à France Télévisions : «Nous sommes ravis d'être associés au développement de cette belle
série familiale d'aventure!», confirmant les informations de via Satellifacts (¤) selon lesquelles l'acteur Jean Dujardin va revêtir la
cape noire de Zorro pour une «série familiale
d'aventure» sur France Télévisions dont le tournage est prévu
en 2023…l’entreprise remet ça avec les transferts.
(¤)
Pour ça de l’argent public, il en faut…comme il en fallu pour le fiasco Salto et cet empilement de plateformes qui sont tout sauf de la télé !
Dans un tour de passe-passe de presque 70 pages intitulé « Modalités d’intégration à france.tv studio ou de détachement vers france.tv studio des salariés travaillant sur les émissions produites en interne par france.tv Information-consultation du CSE Siège » - modèle d’avenant au contrat de travail compris - (*) la boite explique à celles et ceux qu’elle entend externaliser qu’ils vont dépendre d’une entité la plus permissive possible où le Code du travail est en quelque sorte le seul texte auquel ils pourront se référer.
Dans une introduction à prendre les
intéressés pour des billes, France Télés tartine et tente d’enfumer les
quelques gogos qui pourraient encore croire au père Noël : « Depuis
2015, [autrement dit, le parachutage d’Ernotte, ndlr] le
groupe france.tv a engagé un mouvement majeur de renforcement de ses capacités
de production interne. Sa filiale de production france.tv studio s’est
profondément transformée pour devenir l’un des principaux acteurs de la
production de programmes en France, dans un contexte où les producteurs
indépendants se livrent une très forte concurrence. [Du pipeau
évidemment. ndlr] Pour rappel, cette stratégie est guidée par la
restructuration du secteur audiovisuel qui est soumis, depuis quelques années,
à un double mouvement. D’une part, la place grandissante des plateformes de
streaming/VOSD qui disposent de capacités de production propres, de budgets
importants et possèdent l’ensemble des contenus qu’elles produisent [rebelote,
malgré l’échec manifeste de Salto, revoilà le refrain «éculé sur
les plateformes ! ndlr]. D’autre part, une concentration croissante
entre les acteurs de la production qui rend la position des éditeurs de
contenus toujours plus contrainte. Pour s’adapter, le groupe france.tv a ainsi
engagé une double stratégie : négociation toujours plus exigeante avec les
producteurs indépendants et consolidation de ses capacités de production
interne. Cette stratégie a déjà produit des effets significatifs. [Ben
voyons, ndlr]…»
Ils croient probablement avec ça pouvoir attirer les mouches comme avec du vinaigre pour expliquer à tous ceux qui goberaient
– il ne devrait pas y en avoir beaucoup ! – qu’ils seront mieux dehors que dedans FTV où ils n’auront
plus droit à rien, à commencer par les activités mutualisées sociales et
culturelles du CI-ORTF destinées aux personnels des entreprises de l’Audiovisuel
public uniquement !
Côté pépettes, alors que France
Télévisons serait à l’équilibre comme la Joconde serait à l’art abstrait, l’opération
permet de sortir de la masse salariale tous ces gens et à court terme également
des effectifs.
Et de continuer le boniment « Les
informations présentées ci-après permettent également de détailler les
actions de communication prévues pour les personnels concernés, les
ressources disponibles, les modalités de partage prévues avec les managers, les
dispositifs d’information et de soutien prévus, etc… » avec ce qu’ils
qualifient d’« objectif de lisibilité et de transparence,
clairement mis en avant par la direction de l’entreprise qui vise à instaurer
un climat de confiance quant à ses intentions et au soin apporté à
l’accompagnement de chacun des salariés dans son choix » !
Allez soyons trivial une fois n'est pas coutume mais
concret : C’est vraiment se foutre du monde.
Le restant ( de ces près de 70 pages de pur
cynisme) montre à quel point celles et ceux qui accepteraient seront les dindons :
« Pour les émissions dont la production exécutive est déjà assurée par
france.tv studio2 , les personnels auront également la possibilité d’exprimer
un choix vis-à-vis de france.tv studio »
Et de poursuivre le baratin
s’agissant du périmètre des émissions concernées : « Les
programmes de flux en gestion directe ont vocation. [Du bidon,
vocation de quoi ? De rien du tout ! ndlr] à être confiés à france.tv studio.
Fin 2019, france.tv studio avait déjà repris la production de la matinale Télématin
(après celle des Religieuses et du Téléthon) et a lancé la production de
l’émission Passage des arts. D’autres émissions de flux restent
aujourd’hui produites en gestion directe au sein de france.tv SA, dans
l’attente qu’elles soient confiées à france.tv studio : − Thalassa, magazine
de la mer, format de 52’ environ, diffusé actuellement le dimanche
après-midi sur France 3, − Faut pas rêver, émission de découvertes,
format de 110’ environ, actuellement diffusé en prime-time sur France 3 une
demi-douzaine de fois par an, − Des racines et des ailes, émission de
mise en valeur du patrimoine français, format de 120 ‘ environ, aujourd’hui
diffusé deux fois par mois en prime-time sur France 3, − Des chiffres et des
lettres, jeu populaire dorénavant diffusé les samedis et dimanches à
17h15 sur France 3. Aujourd’hui, l’activité de production de ces 4
émissions encore en gestion directe au sein de france.tv est organisée comme
rappelé dans les paragraphes suivants… ».
Emmanuel Macron et sa ministre
de la Culture avec l’aide d’Aurore Bergé nommée au CA de France Télévisions, auront
la mort de la télé publique sur les mains…pas sur la conscience, faudrait-il
encore que cela signifie quelque chose en l’espèce !
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