"Le Canard enchaîné" de ce mercredi 23 mars balance une nouvelle salve sur la chaîne d'info pré-présidentielle 2017 dont le tandem Fied/Ernotte rabat les oreilles de tout un chacun depuis des mois et des mois.
Seul moyen pour l'ex Orange Ernotte - le pense-t-elle encore - de ne pas essuyer en 2017 une réforme de l'audiovisuel qui actionnera inévitablement le bouton du siège éjectable où elle se trouve ?! 
Le palmipède n'est pas tendre - c'est d’ailleurs sa spécificité - pas plus que ne le sont heureusement ENCORE certains blogs ou certains journalistes qui horripilent au plus au point et sont qualifiés pour cela de "zozos" par l'entourage de celle que "Schrameck an co" parachutait le 23 avril dernier sans connaissance d'un secteur donc d'une entreprise qu'elle est en train de tuer. 
L'article intitulé "La chaîne de l'espoir de  François" débute ainsi : " Le voilà le miracle industriel du quinquennat de Hollande! Une chaîne d'info créée de toutes pièces en un temps record par une
télévision publique qui, il y a encore six mois, n'avait plus un euro dans
ses caisses et virait ses journalistes. Le tout pour émettre juste avant la
présidentielle, sans arrière-pensée politique cela va de soi. La croissance
française est de retour."
Hasard des publications, Renaud Revel dans sa rubrique "Immédias" pour l'Express qui rebondit sur la suppression du magazine "Envoyé Spécial" qu'il avait lui-même révélé, ne dit pas autre chose:
Envoyé ( Spécial) par le fond: panique à bord à France Télés
Bien que démentie par la direction de France 2 la disparition du magazine Envoyé Spécial
 est bel et bien dans les tuyaux. Muré dans un silence prudent, Michel 
Field, patron de l’info du groupe, va recevoir d’ici à la fin de la 
semaine les deux impétrantes, Guilaine Chenu et Françoise Joly : deux 
journalistes à qui il va falloir d’infinies contorsions et beaucoup 
d’imagination afin de dénicher les quelques idées chocs supposées 
repeindre la façade d’un magazine vieux de 25 ans, mais plus que jamais 
sur la sellette.  
Un à un ce sont ainsi tous les principaux rendez-vous de l’info de 
France 2 qui sont visés, l’objectif étant non seulement de renouveler le
 genre, mais également de réaliser de solides économies dans l’optique 
de la création d’une chaine tout-infos, promise à François Hollande, au 
budget molletonné de 50 millions d’euros. 
L’incompréhensible disparition du rendez-vous de David Pujadas Des paroles et des actes, à quelques encablures de primaires pré-présidentielles et du démarrage de la campagne du même nom de 2017, aurait dû alerter celles et ceux qui s’imaginaient protégés, sanctuarisés, à la tête de tel ou tel rendez-vous installé de longue date. Il n’en est rien : lancés dans une partie de ball-trap qui n’épargne personne, – producteurs, animateurs et journalistes-, les responsables de France Télévisions ont décidé d’un grand coup de balai.
L’incompréhensible disparition du rendez-vous de David Pujadas Des paroles et des actes, à quelques encablures de primaires pré-présidentielles et du démarrage de la campagne du même nom de 2017, aurait dû alerter celles et ceux qui s’imaginaient protégés, sanctuarisés, à la tête de tel ou tel rendez-vous installé de longue date. Il n’en est rien : lancés dans une partie de ball-trap qui n’épargne personne, – producteurs, animateurs et journalistes-, les responsables de France Télévisions ont décidé d’un grand coup de balai.
Et pourquoi pas? On peut estimer en effet qu’au nom du 
vieil adage « à nouvelle direction, nouvelles équipes» et d’un 
«spoil-system» aussi vieux que la cathode, (un PDG chassant l’autre), 
l’on accepte le principe de changements radicaux. Après tout, personne 
n’est propriétaire de sa case et encore moins du programme qu’il produit
 ou anime. Après tout également, quelques têtes neuves à la tête de 
nouveaux concepts d’émissions ne feraient pas de mal à un groupe où 
certains statuts antédiluviens s’apparentent à des rentes de situation. 
Mais là où le bât blesse c’est qu’après neuf mois de mandature, Delphine Ernotte et ses équipes n’ont pas produit l’esquisse de l‘ombre d’une émission, d’un projet, d’une idée, (ne parlons même pas de concept), qui puisse nous faire penser que la timonière de « France Télés » incarne un nouveau souffle. Qu’il se passe quelque chose à la tête de cette maison. L’on espérait que les incantations de celle qui promettait en juin dernier devant le CSA monts et merveilles, qui évoquait une sorte de «new-deal » de la télévision publique, déboucheraient tôt ou tard sur quelques initiatives ou innovations. Mais il n’y a rien eu. On n’a rien vu. Si ce n’est une foire d’empoigne dans un vide sidéral.
Mais là où le bât blesse c’est qu’après neuf mois de mandature, Delphine Ernotte et ses équipes n’ont pas produit l’esquisse de l‘ombre d’une émission, d’un projet, d’une idée, (ne parlons même pas de concept), qui puisse nous faire penser que la timonière de « France Télés » incarne un nouveau souffle. Qu’il se passe quelque chose à la tête de cette maison. L’on espérait que les incantations de celle qui promettait en juin dernier devant le CSA monts et merveilles, qui évoquait une sorte de «new-deal » de la télévision publique, déboucheraient tôt ou tard sur quelques initiatives ou innovations. Mais il n’y a rien eu. On n’a rien vu. Si ce n’est une foire d’empoigne dans un vide sidéral.
On prend les mêmes et on recommence : menaçant de s’immoler en place 
publique, les vaches sacrées, (Drucker, Sébastien, Ruquier et consorts…)
 ont toutes été reconduites. Tandis que France 3 amusait la galerie et 
les réseaux sociaux en sacrifiant le bateleur Julien Lepers, au terme 
d’une polémique à deux sous: un feuilleton indigne d’une chaine à qui la
 réforme Territoriale de François Hollande offrait pourtant l’occasion 
de se redéployer de manière ambitieuse. Les quelques rares bonnes 
fictions vecteurs d’audiences, diffusées sur France 2 et France 3, 
portent toutes par ailleurs la griffe de l’équipe dirigeante sortante. 
Même chose pour l’info, où l’héritage de l’ancien patron de 
l’information du groupe, Thierry Thuillier, ensemencé par David Pujadas,
 continue de faire les beaux jours de « JT » à l’excellente tenue.Merci 
qui?
Mais n’est pas Pierre Desgraupes ou Hervé Bourges qui veut. On voit bien
 les limites d’une équipe dirigeante hésitante et sans grande marge de 
manœuvre : prise en étau entre des contraintes budgétaires inextricables
 et un contexte politique difficile, celle qui aura à enjamber à la tête
 de cette entreprise, une élection présidentielle à hauts risques 
navigue sur une ligne de crête. Quitte à trébucher, ne faudrait-il pas 
mieux que Delphine Ernotte et ses capitaines prennent au moins quelques 
risques, plutôt que de couper les têtes et multiplier les coups de 
menton? 
«Osons, osons !», clamait Jean-Pierre Elkabbach à ce
 même poste, ce JPE qui « osa » Jean-Luc Delarue avant de se lancer dans
 une cavalcade de projets de développements débridés, tous sous-tendus 
par un souffle créatif tout aussi débridé. Ce que firent aussi Patrick 
de Carolis et Patrice Duhamel à leur manière, avant que le vaisseau 
France Télévisions ne s’assoupisse avec Rémy Pflimlin. Et ne pique du 
nez avec Delphine Ernotte?

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