Le minable communiqué de France
Télés annonçant la disparition de Geneviève Yver.
Pour France Télés,
voilà à quoi se résume sa carrière “elle avait débuté à France Télévisions comme
journaliste en 2008 et avait quitté l'entreprise en février 2018. (ce qui en plus est inexact )”…Lamentable.
Dix ans de collaboration comme journaliste (2008 à 2018)
pour lesquels France Télés écrit s’associer à la peine de sa famille et ses
proches ! Un service minimum en quelque sorte !
L’entreprise aurait pu dire par exemple “Geneviève Yver ex Déléguée Amérique latine pour
France Télévisions, rédactrice en chef adjointe depuis 1998 (*) mais
également déléguée syndicale pour la CGC à la holding dès 2002, nous a quitté
en cette fin avril 2019.
France Télévisions voulait lui rendre hommage et dire à son fils,
sa famille et ses proches de quel professionnalisme elle a fait preuve toutes
ces années et du courage qui a été le sien pour lutter contre la maladie
qui l’a malheureusement emportée.
Mais non…évidemment
non, rien de tout cela !
(*)
La CGC Média,
qui n’oubliera jamais Geneviève, tient à publier la plus belle déclaration à lui
faire après qu’elle soit partie vers d’autres cieux…celle de son fils Waël Mechri-Yver qui lui écrit ceci:
« Samedi 27 avril 2019, Mon plus grand Prof est décédé.
A l’âge de 68 ans, ma mère nous a quittés hier après une longue et épuisante lutte contre des tumeurs cérébrales, la paralysie faciale... Elle a fait face à sept chirurgies cérébrales au cours de ces vingt ans et a montré un courage, une volonté de vivre contre la douleur et les maladies que je n’ai jamais vu auparavant…
Ma mère, Geneviève Yver, a été pour moi un symbole de force, de détermination, d’indépendance et de bravoure qui a façonné ma conscience pour toujours.
Une journaliste française, féministe dans l’âme qui était un vrai poumon au sein d’un foyer et n’a jamais pris NON pour une réponse. Elle a parcouru la planète plusieurs fois à ses propres risques, sur son propre temps... Nous avons vécu ensemble en France, au Brésil, dans l’océan Indien (Ile de la réunion) et nous avons voyagé dans de nombreux pays tous les deux…
Je lui dois ma vie, la découverte de la beauté, l’attrait et l’amour de la diversité des cultures du monde et je peux dire sincèrement qu’elle m’a donné ma première vraie éducation musicale mondiale et mon goût pour la Bossa Nova, la Samba et les plus beaux opéras…
En la suivant à travers le monde, je suis venu à comprendre que le monde est plus complexe, plus vaste et beaucoup plus riche en cultures que nous le pensons.
Elle a ouvert mon esprit à la magnificence de la planète et mon cœur à la beauté de nos réalisations ici-bas.
Notre relation a été difficile, mais à travers les épreuves, comme son seul enfant, je crois que je suis parvenu à une compréhension plus profonde de moi-même, une profonde curiosité du sens de la vie et de la mort, je me suis rapproché du Spirituel et ait ouvert mes yeux et mon âme dans cet objectif.
Même si le moment est difficile, je sais qu’elle est maintenant libérée de ses douleurs, de ses peurs et je ne peux attendre de célébrer son ascension et sa libération…
J’ai hâte de la voir se joindre à la lumière et chanter avec les anges qu’elle aimait tant.
Puissions-nous toujours célébrer la vie, je crois que c’est à cela que la mort nous conduit et nous renvoie l’image de notre propre mortalité.
Repose en paix et dans l’amour ; merci pour tout maman et avec ma sincère gratitude, je te le redis : Je t’aime…"
« Samedi 27 avril 2019, Mon plus grand Prof est décédé.
A l’âge de 68 ans, ma mère nous a quittés hier après une longue et épuisante lutte contre des tumeurs cérébrales, la paralysie faciale... Elle a fait face à sept chirurgies cérébrales au cours de ces vingt ans et a montré un courage, une volonté de vivre contre la douleur et les maladies que je n’ai jamais vu auparavant…
Ma mère, Geneviève Yver, a été pour moi un symbole de force, de détermination, d’indépendance et de bravoure qui a façonné ma conscience pour toujours.
Une journaliste française, féministe dans l’âme qui était un vrai poumon au sein d’un foyer et n’a jamais pris NON pour une réponse. Elle a parcouru la planète plusieurs fois à ses propres risques, sur son propre temps... Nous avons vécu ensemble en France, au Brésil, dans l’océan Indien (Ile de la réunion) et nous avons voyagé dans de nombreux pays tous les deux…
Je lui dois ma vie, la découverte de la beauté, l’attrait et l’amour de la diversité des cultures du monde et je peux dire sincèrement qu’elle m’a donné ma première vraie éducation musicale mondiale et mon goût pour la Bossa Nova, la Samba et les plus beaux opéras…
En la suivant à travers le monde, je suis venu à comprendre que le monde est plus complexe, plus vaste et beaucoup plus riche en cultures que nous le pensons.
Elle a ouvert mon esprit à la magnificence de la planète et mon cœur à la beauté de nos réalisations ici-bas.
Notre relation a été difficile, mais à travers les épreuves, comme son seul enfant, je crois que je suis parvenu à une compréhension plus profonde de moi-même, une profonde curiosité du sens de la vie et de la mort, je me suis rapproché du Spirituel et ait ouvert mes yeux et mon âme dans cet objectif.
Même si le moment est difficile, je sais qu’elle est maintenant libérée de ses douleurs, de ses peurs et je ne peux attendre de célébrer son ascension et sa libération…
J’ai hâte de la voir se joindre à la lumière et chanter avec les anges qu’elle aimait tant.
Puissions-nous toujours célébrer la vie, je crois que c’est à cela que la mort nous conduit et nous renvoie l’image de notre propre mortalité.
Repose en paix et dans l’amour ; merci pour tout maman et avec ma sincère gratitude, je te le redis : Je t’aime…"
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