Le Premier ministre s’apprêterait à renommer Rachida Dati à la Culture...Probablement au nom de la rupture et de l'exemplarité ?!
"C'est confirmé" indique cette source jointe par le blog CGC Média, ajoutant "La rupture c'est juste pour la galerie !"
Quel est, au 18 septembre, la situation concernant celle qui avait prévu de quitter le gouvernement à l'automne pour se consacrer à la campagne des municipales à Paris, se déclarant pourtant candidate à une législative partielle dans la 2ème circonscription de la capitale avant de se retirer face à Michel Barnier qui l'avait pourtant maintenue dans son gouvernement et qui devrait donc se maintenir dans celui de Lecornu où elle fera campagne pour la ville ?
Elle pourrait se résumer ainsi :
La ministre de la Culture démissionnaire du fait du départ de François Bayrou, candidate potentielle à remplacer Anne Hidalgo, fait l'objet de plusieurs procédures judiciaires en cours. Ces affaires, principalement liées à des soupçons de corruption et de non-déclaration de patrimoine, ont été abondamment relayées via des enquêtes journalistiques et des signalements. A noter que si ces procédures sont en phase d'instruction ou de renvoi et non encore jugées au fond.
- Affaire Renault-Nissan / Carlos Ghosn (corruption et trafic d'influence) : Rachida Dati est mise en examen depuis 2021 pour corruption passive, recel d'abus de pouvoir, abus de confiance et trafic d'influence. Les juges soupçonnent qu'entre 2009 et 2012, alors qu'elle était avocate et eurodéputée, elle a perçu environ 900 000 euros d'une filiale de Renault-Nissan pour des missions de conseil fictives, servant en réalité à du lobbying au Parlement européen au profit de Carlos Ghosn, ex-PDG du groupe.
Le 22 juillet 2025, les juges d'instruction parisiens ont renvoyé l'affaire devant le tribunal correctionnel de Paris, aux côtés de Ghosn (visé par un mandat d'arrêt international). Rachida Dati a formé un appel non suspensif contre ce renvoi, et une audience de mise en état est prévue le 29 septembre 2025 pour fixer la date du procès (*). Elle conteste les faits, arguant d'une prescription et d'irrégularités procédurales (comme l'absence d'une pièce du dossier), et a déposé plusieurs recours, dont un pourvoi en cassation rejeté en partie en octobre 2024.
(*)
Une condamnation pourrait entraîner une inéligibilité avec exécution provisoire, menaçant sa candidature aux municipales de 2026.
Tout cela Sebastien Lecornu en a pleinement conscience. Cependant, il se murmure que les téléphones n’ont jamais autant chauffé et que les mails, visant à faire comprendre qu’elle doit être maintenue en place jusqu’aux élections municipales dans 6 mois, ont fait bondir le bilan carbone en cette fin d’été.
- Enquête sur la non-déclaration de bijoux à la HATVP
Comment Sébastien Lecornu peut-il, dans ces conditions, prôner la rupture et l'exemplarité mais s'asseoir encore sur tout cela ?
- Signalements en cours d'analyse (GDF Suez, outrage à magistrat)
Il semble que l’affaire fasse l’objet depuis le « Complément d’enquête » diffusé (enfin !) sur France 2, d’un signalement pour non-déclaration d'honoraires de 299.000 euros perçus en 2010-2011 de GDF Suez (aujourd'hui Engie), alors qu'elle était eurodéputée et avocate.
- Un autre signalement serait egalement en souffrance pour des propos tenus le 22 juillet 2025 sur LCI, critiquant violemment les magistrats instructeurs dans l'affaire Ghosn comme refusant de "faire leur travail" et bafouant les droits de la défense.
Ces signalements, déposés en juillet et août 2025, sont en cours d'examen par le Parquet de Paris et le Parquet national financier (PNF). Aucune mise en examen n'a pour l’heure été prononcée à ce stade, mais des enquêtes préliminaires seraient en cours.
Il convient de rappeler dans ce contexte particulièrement chargé que :
- Rachida Dati a perdu plusieurs procès en diffamation contre des médias (Le Nouvel Obs en septembre 2025, Libération en juin 2025) pour des articles sur ces affaires, ce qui n'impacte pas directement les procédures pénales mais alourdit évidemment le climat judiciaire.
A noter enfin que Rachida Dati nie systématiquement les faits et dénonce des procédures biaisées. Comment le cumul de toutes ces affaires pourraient ne pas avoir de répercussions politiques majeures, notamment pour les mois à venir ?
Pour être le plus complet possible, le blog CGC Média vous propose de découvrir, à six mois du premier tour des élections municipales à Paris (prévu les 15 et 22 mars 2026) le sondage de l'été commandé par l'équipe d'Emmanuel Grégoire (PS).
Exclusivité Le Parisien (juillet/août 2025), réalisé à huit mois du scrutin donc avec des tendances se portant uniquement sur 2 candidatures et surtout une Gauche unie ou pas - Il peut se passer tant de choses d'ici là ! - et ne tenant pas compte pour l'heure d'un poids lourd de dernière minute se lançant dans la bataille.
- Sans union, Rachida Dati (environ 30 %) sur l'ensemble des votants
- Avec l'union gauche (Emmanuel Grégoire, David Belliard, Ian Brossat), le candidat PS donné entre 28 et 30 %, à égalité avec Dati.
Après un long parcours législatif, les députés ont voté le jeudi 10 juillet une loi instaurant un double scrutin à Paris, Lyon et Marseille revenant ainsi au droit commun. (Ses opposants s’en remettent désormais au Conseil constitutionnel).
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