La Fédération CGC des Médias vous fait part de la dépêche AFP du 13 nov 2008 intitulée "Cafouillage à l'Assemblée: l'UMP raye "par erreur" 20 millions d'aide à la presse"
PARIS, 13 nov 2008 (AFP) - Les députés UMP ont adopté une disposition -
aussitôt qualifiée par l'UMP d'"erreur dans le déroulement de la séance"- qui réduit de 20 millions d'euros les aides de l'Etat à la presse, jeudi lors du
vote des crédits "médias" dans le cadre de l'examen du budget 2009.
L'amendement présenté par le député UMP Patrice Martin-Lalande revient en substance à retirer 20 millions d'euros d'aide à la presse écrite pour les
attribuer au secteur de l'internet et des innovations technologiques afin de "ne pas rater le tournant du multimédia", selon l'exposé des motifs.
Petit problème, cette disposition, par laquelle M. Martin-Lalande voulait, dit-il, simplement "poser la question de l'utilisation de ces crédits", a finalement été votée.
"Il s'agissait d'attirer l'attention du gouvernement pour qu'il y ait
davantage d'action en faveur de la dématérialisation", a déclaré à l'AFP M.
Martin-Lalande.
"C'est une erreur dans le déroulement de la séance, elle sera corrigée lors
d'une nouvelle délibération" à la fin de l'examen de l'ensemble du budget,
a-t-il affirmé, assurant que cette mesure n'avait "aucune signification".
Les députés communistes ont aussitôt dénoncé, dans un communiqué, un
"nouveau coup porté au pluralisme" de la presse, exigeant le "retrait immédiat de cette disposition" votée au moment où sont organisés les Etats généraux de la presse écrite.
"Nous demandons que, si erreur il y a, elle soit rectifiée au plus vite", a
commenté pour sa part le groupe socialiste.
tp/frd/eb/sh"
En risquant un commentaire concernant ce projet de loi sur lequel s'interrogent aujourd'hui, semble-t-il, une majorité de parlementaires sur, et l'urgence et la pertinence, il faut espérer que le déblocage du milliard, du milliard et demi que cela va coûter aux contribuables, en pleine crise financière, ne fasse pas l'objet d'une telle "erreur dans le déroulement de séance".
Les français qui ne sont pas ni officiellement, ni techniquement en réssesion (0,14% de croissance suivant un trimestre en négatif) vont être rassurés de constater que ce milliard, du milliard et demi qui ne fera défaut nul part ailleurs, aille bien à P. de Carolis pour sa réforme, celle qu'il est allé vendre à l'été 2007 à la Tutelle (dixit C. Albanel au JT de 20h sur France 2, le 21/10/08)
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