A l’été 2008 dans son livre sans langue de bois : « ça va mieux en le disant » Françoise Laborde joker du 13 heures et du 20 heures, relatait notamment que le service public avait lui aussi son lot « d’hypocrites ».
Cette excellente journaliste, entre autres présentatrice de l’émission politique « les quatre vérités » chaque matin depuis des années, expliquait justement dans son livre que ce rendez-vous constituait pour elle un espace de liberté totale dans la mesure où « la plupart des responsables de la chaîne n’avaient jamais regardé Télématin ».
A l’époque ces propos francs et directs n’ont pas du tout – et c’est peu dire - « amusé » la galerie ; le 8ème étage de la maison commune relayé par le 6ème côté France 2 l’avait fait convoquer dardar pour lui « passer un savon ». France Télévisions s’étaient pourtant à l’époque refusé à tout commentaire (que n’a-t-on réagi sur le dernier livre brulot de FRANCIS GUTHLEBEN contre le groupe : "Scandales à France Télévisions" (sous-titré "Gaspillages et magouilles à la télévision") !?
La sanction ne s’était pas fait attendre ; Françoise Laborde ne garderait que les remplacements d’Elise Lucet au 13 heures et ne présenterait plus « les 4 vérités » qu’en alternance avec Olivier Galzi, un autre joker de la rédaction. La direction qui avait d’abord pensé la « virer » imaginait ainsi lui faire comprendre que c’était là l’ultime avertissement.
Désignée déléguée syndicale (CGC) Françoise Laborde ne s’est pas laissé impressionner, cette « décision » injuste et arbitraire (heureusement que le service public prône à longueur de temps l’impertinence jusqu’à en faire son slogan) avec le plein et entier soutien de son syndicat imaginait même que saisir les instances juridiques compétentes, s’ils continuaient à lui chercher des noises.
Sa nomination au CSA aujourd'hui doit tinter aux oreilles de ceux qui avaient imaginer la museler sinon la dégager, comme un violent camouflet qui vous remet sinon les tympans d'aplomb, les idées en place.
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