Comment après un tel camouflet et une telle déclaration unanime, Pflimlin pourrait-il encore rester ?
Comme le blog CGC Média le révélait dès le 27 décembre 2011 comme l'ensemble des élus à présent, la direction a omis [sciemment] de les consulter sur le projet de budget 2012 avant de le présenter au conseil d’administration du 5 janvier2012 comme le prévoit le droit.
Les élus du CCE ont jugés comme nous l'écrivions déjà depuis 2 semaines le projet de budget 2012 présenté par Pflimlin "insincère et fantaisiste".
Pflimlin a donc roulé les administrateurs dans la farine avec un budget mensonger et des prévisions irréalisables qui conduiront à de nouvelles pertes financières et inévitablement à de nouveaux déficits que l’État donc les contribuables devront éponger et payer !!!!
Ceci est inadmissible...Aucun dirigeant d'entreprise publique ne doit pouvoir mentir sur le buget d'une entreprise d’État, particulièrement dans cette période de crise économique aigüe...Dans ce cas, l’État doit immédiatement en tirer les conséquences.
Voici le texte intégral de l'avis négatif rendu par les élus:
Les élus du CCE de FTV constatent que la direction a omis de les consulter sur le
projet de budget 2012 avant de le présenter au conseil d’administration du 5 janvier
2012 comme le prévoit le droit.
La trajectoire financière du contrat d’objectifs et de moyens 2011-2015 qui détermine le cadre de ce budget 2012 a été jugée insincère et fantaisiste.
La surestimation des recettes publicitaires et la révision à la baisse des ressources publiques de 15 M€, ne permettront pas à l’entreprise de faire face à ses charges nouvelles, dont les obligations de commandes aux producteurs privés qui s’élèvent à 420 M€, en augmentation de 30 M€ entre 2011 et 2012. Les investissements dans le cinéma atteignent 60 M€, soit 480 M€ de commandes obligatoires a minima par an.
Les charges seront supérieures de 13 M€ aux prévisions du plan d’affaires du fait de l’augmentation des taxes, des cotisations sociales et des coûts des locaux. Les développements de l’offre régionale de France 3 et des outre-mer 1ères ne sont pas chiffrés, ni le renouvellement des grilles de France Ô et de France 4, ni les coûts de l’harmonisation sociale et salariale liés au nouvel accord collectif.
Le budget consacré aux développements de l’offre numérique s’élève à 63 M€ qui, en l’absence de budget additionnel dédié, s’opérera par redéploiements et amputation de la trésorerie de l’entreprise.
Pour faire face à ces contraintes et accompagner ces objectifs ce sont une nouvelle fois les synergies et les gains de productivité qui seront mis à contribution pour tenter de résoudre cette impossible équation. La mutualisation des rédactions et des fonctions support, au détriment des salariés et du pluralisme de l’information, en font évidemment partie.
Compte tenu des incertitudes liées à ce contexte, les élus du CCE de France
télévisions votent un avis négatif sur le projet de budget 2012.
Voté à l’unanimité des élus,
Les organisations syndicales présentes s’associent.
Paris, le 31 janvier 2012
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