Pflimlin à nouveau
devant la Justice...Viol
de la loi, déni des instances représentatives du personnel et politique de la
terre brûlée à France Télévisions.
Ce jeudi 24 mai avait lieu la séance du Comité d’Établissement
Siège sous la présidence déléguée du financier de l’entreprise unique, Martin
Ajdari.
D’emblée, les élus ont fait remonter les points 11 et 13
dans les premiers traités, de façon à ce que la direction qui finasse en
permanence, met dans les derniers points de l’ordre du jour des sujets qu’elle
imagine – faute de temps – reporter et traiter ultérieurement, les aborde
immédiatement.
La direction qui n’a pas pu s’opposer à cette modification
de l’ordre du jour, a donc essuyé un énième résolution votée à l’unanimité contre
elle (19 votants/19) dénonçant le viol
de la loi, le déni des instances représentatives du personnel et la politique de
la terre brûlée à France Télévisions.
Ce faisant les élus ont mandaté
le Secrétaire pour entamer une procédure d'entrave – au Pénal puisque c’est
bien la juridiction compétente – pour non respect par la direction des prérogatives
des instances représentatives du personnel.
Voici le texte de cette résolution.
“Résolution dans le cadre du point 13 du CE siège du 24 mai 2012-05-24
Les élus du CE Siège ayant pris connaissance de la
résolution votée au CHSCT siège du 14 mai 2012, tirent les mêmes conclusions
quant à la qualité du dialogue social au sein de l'entreprise et au rythme
effréné imposé par la direction lors des procédures d'information-consultation
sur des dossiers pourtant complexes avec des conséquences sur l'emploi et
l'organisation du travail depuis le passage à l'entreprise unique.
En ne respectant pas les prérogatives du CHSCT Siège, la
direction a entravé son bon fonctionnement est également celui du Comité d'Etablissement
Siège sur des projets tels que le rapprochement des magasins de l'actualité en
entamant des travaux qu'elle avait projetés sans avis d'aucune de ses instances;
de même que dans le cadre du projet de déménagement vers l'immeuble EOS en
sollicitant l'avis du CE sans que le CHSCT n'ait préalablement émis d'avis motivé
puisque la direction a refusé de fournir aux élus le plan de prévention des
risques, document indispensables à l'information.
Les élus du CE Siège ne
pouvant, eux aussi, accepter que perdure une telle situation mandatent le Secrétaire
pour entamer une procédure d'entrave devant toute juridiction compétente
pour non respect par la direction des prérogatives des instances
représentatives du personnel.”
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