Michel Boyon lance une nouvelle
chaîne TNT : « Lapalissade TV » juste avant « Maya TV » !
Qu’est-ce qui a bien pu pousser Michel Boyon, nommé président du CSA le
25 janvier 2007 sous un Gouvernement de Droite par Jacques Chirac, à s’exprimer
sur la chaîne Public
Sénat, au sujet du mandat de Pflimlin ?
A-t-il prêté trop de crédit à certaines rumeurs qui indiquaient que le
Gouvernement pour des raisons de calendrier, ne pouvant présenter la réforme sur la procédure de
nomination des membres (et du président) du Conseil supérieur de l'Audiovisuel
(CSA) avant le printemps 2013, aurait pu prolonger le mandat de Michel Boyon d'un
an, le temps que la réforme soit adoptée ?! Qui sait ?
Premièrement,
quand bien même la réforme ne serait pas bouclée avant le 25 janvier 2013, il
semble acquis que Michel Boyon, président
du CSA, quittera
bien son poste à cette date comme le confirmait entre autres, il y a peu, «
Les Échos ».
Deuxièmement, aller déclarer sur Public
Sénat que "La loi [changée par Nicolas Sarkozy, est-il besoin
de le rappeler] prévoit que les
présidents de France Télévisions et Radio France sont nommés par le Chef de l’État
pour un mandat de cinq ans"…c’est
une lapalissade.
Ajouter "Les choses
sont claires. On est dans un État de droit. Il a été nommé pour
cinq années [son ami Rémy] ; son mandat est de cinq ans" c’est encore une lapalissade.
cinq années [son ami Rémy] ; son mandat est de cinq ans" c’est encore une lapalissade.
Alors aller sur les ondes d’une télé publique donner des leçons de démocratie au Chef de l’État mais aussi au
Gouvernement – parce que c’est quand
même bien à cela que ça ressemble - en
balançant "En France, on est dans un État de droit...Les choses sont claires,
la loi doit être respectée"…Sympa le message en forme de « mise
en demeure » à destination du Président de la République et de l’exécutif :
Vous avez intérêt à respecter la loi !!!!!
Ce n’est pas très malin et ça élimine, de fait, toute possibilité
d’une hypothétique reconduction.
Le pompon, alors que Michel Boyon a, entre autres obligations, de
rester neutre – c’est quand même la suite
des propos surréalistes qu’il tient : " [Pflimlin] C'est un
bon président, il ira jusqu'au bout de
son mandat, c'est la loi qui le dit".
La loi ne
dit pas cela et Michel
Boyon qui aurait mieux fait de se taire, devrait le savoir.
La loi ACTUELLE (largement
contestée et sur laquelle François Hollande a annoncé vouloir revenir) prévoit certes que la
nomination des présidents de l'audiovisuel public: Radio France, France
Télévisions et Audiovisuel extérieur de la France (RFI, France 24) soient faites
par le Président de la République et donc l'exécutif par décret pour 5 ans,
après avis conforme du CSA et accord des commissions parlementaires compétentes
à une majorité qualifiée des 3/5e.
Cependant la loi prévoit
également leur révocation par le Président de la République et l'exécutif et
rien d’autre.
Michel Boyon devrait quand même le savoir au poste qu’il occupe.
Alors admonester le Président de la
République et l'exécutif sur les antennes d’une chaîne publique, en
indiquant que « Ne pas laisser aller Pflimlin nommé pour
un mandat cinq années, serait considérer comme une violation de l’État de droit » il faut quand même le faire.
un mandat cinq années, serait considérer comme une violation de l’État de droit » il faut quand même le faire.
Pour le
compte, il ne s’agit évidemment pas là d’une lapalissade mais bel et bien d’une
FAUTE grave.
Après cette lancée ratée de « Lapalissade TV », Michel Boyon aurait peut-être
plus de résultats avec « Maya TV »
qui prévoirait la fin du monde audiovisuel tel qu’il le connaitra jusqu’au
24 janvier 2013.
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