Pour
Pflimlin pas de sushi …c’est l’État qui régale.
Alors que le 11 juillet dernier, France
Télévisions communiquait sur le fait que l'État et lui soient tombés d'accord
sur « l’avant-projet de l’avenant au Contrat d'Objectifs et de Moyens
(COM) du groupe d'audiovisuel public pour 2013-2015 », Pflimlin
lançait par mail 15 jours plus tard, les invitations pour sa soirée de rentrée.
Le projet d’avenant au COM 2013-2015 dont
Pflimlin écrit « Il est le résultat
des échanges conduits entre France Télévisions et l'État au cours des derniers
mois qui marque leur accord sur la stratégie et les objectifs du groupe pour
les années à venir. Il est présenté aux administrateurs et en vue de sa transmission pour avis aux
commissions compétentes de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au Comité Central
d’Entreprise, ainsi qu’au Conseil supérieur de l’audiovisuel, avant son
approbation définitive puis sa signature, qui doivent intervenir à l’automne
2013 ».
Revisitant le slogan des années « En France, on n’a pas de pétrole mais
on a des idées » avec un « A France Télévisions, on n’a pas de pépètes
mais on fait des soirées », Pflimlin
privatise le Palais de Tokyo pour y faire la teuf ! (voir invit en bas de post)
Voici ce que les salariés « des sites parisiens »
(c’est l’intitulé) ont pu lire sur leur mail:
« Pour sa rentrée, France Télévisions investit le Palais de Tokyo
dont il est partenaire.
A cette occasion, vous êtes convié(e) à la soirée organisée à partir de
19h30 le 27 août »
Et
dire qu’il il y a encore quelques mois, Pflimlin rallait parce que l’État
actionnaire, en période de crise, demandait des économies à France Télé ! En
C.A. Pflimlin avait pourtant annoncé une situation économique et
sociale détériorée avec au premier semestre, « une dégradation sensible de ses ressources prévisionnelles par
rapport au budget 2013, liée pour une part au gel, pour 31 M€, de la subvention
de compensation de l’arrêt de la publicité, et pour le reste à une dégradation
de ses perspectives de recettes publicitaires de l’ordre de 8 M€ sur le premier
semestre ».
Nul ne dit si les administrateurs qui ont validé en Conseil d’Administration,
la sanctuarisation du numérique, la préservation de l'offre gratuite de sport, et
la réduction des effectifs avec 650
départs envisagés dans le cadre d’un plan « dans un contexte économique difficile et incertain qui permettra
de doter France Télévisions et ses salariés d’une feuille de route stratégique
partagée avec son actionnaire »
» (dixit FTV), iront à la fiesta !!!!
Quant aux salariés qui vivent au quotidien, l’angoisse et le stress liés
notamment à la désorganisation sans nom de leur entreprise, après la
conférence de presse de rentrée des programmes, nul ne dit non plus qu'ils aient envie d’aller faire la fête
fut-elle japonisante!....
Et puis pour éviter qu'ils voient « tous
ces gens contents d’eux » se congratuler sans vergogne, il y a toujours le petit resto japonais de la rue Saint Charles où c’est bon et pas cher.
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