Le tandem Saada/Pflimlin accélère la destruction
programmée de la Régie Pub de France Télé.
Il semble
bien que le tandem Saada/Pflimlin que
Pflimlin soit dans la dernière ligne droite.
Ils sont légion les articles mis en ligne sur le blog
CGC Média concernant la mort programmée de la Régie Publicitaire.
Le soixante-huitard Saada (c’est son
âge, pas son vécu) vient de décider de fermer sine die le département de ventes
aux enchères Mediaexchange.
Ce
département qui a représenté jusqu'à 15% du CA (chiffre d’affaires) total de la
régie avant l'arrêt de la publicité, avait pourtant retrouvé de la croissance
en élargissant son offre au parrainage, au digital et aux « emplacements
préférentiels ».
Il convient de noter également que cette dernière offre était un franc succès puisque le chiffre d'affaires devenait 10 fois supérieur à ce qu'il était.
Mediaexchange qui gênerait plus de 17M€ de CA, avait été primé à la convention du NAB (National Association Broadcast, le salon mondial de la télé qui se tient chaque année à Los Angeles où se réunissent les pros du secteur), en tant que « peak of the show » ( le plus remarquable et remarqué du salon 2003) comme étant la plus belle évolution commerciale à l’époque.
Mis en place
par Phillipe Santini, cela ne devait pas être au goût du tandem Saada/Pflimlin
qui l’arrête à présent !!!! Tout a commencé lorsque Pflimin a viré
Philippe Santini, alors que ce dernier avait réussi à sauver la régie suite
à la soudaine décision d'arrêter la publicité après 20h sur les antennes de France
télé, pour le remplacer par ce jeune loup de 68 ans censé donner un nouvel élan
aux recettes publicitaires.
Pour faire ce bond en avant et booster les recettes pub, l'étonnant Saada n'a rien trouvé de mieux que de virer la moitié de ses directeurs dans les premiers mois de son mandat :
Depuis le départ du directeur de l'international, le
chiffre d'affaires a été divisé par deux…puis, il a licencié le directeur des
systèmes d'information et le directeur commercial.
Résultat, le chiffre d'affaires a dégringolé de plus
de 50 M€ depuis son arrivée (près de 100M€ serait plus exact)
Aujourd’hui,
à l'heure du développement des plateformes de vente « dématerialisée »,
Saada ne trouve rien de mieux que de
fermer un service pourtant reconnu et utilisé par l'ensemble du marché. Ce
service qui employait 2 personnes avait pourtant le meilleur ratio rentabilité de la régie.
C'est
sûrement pour cela que depuis plusieurs mois, Priscille Ducomet, la directrice
administrative et financière de la régie (DAF) cherchait à mettre en pièce le
contrat logistique qui permettait le fonctionnement de Mediaexchange.
« Cela devrait permettre des économies »…..Tu parles !!!!! En parlant d’économies, peut-être la directrice administrative et financière, s'est-elle envolée pour le compte de la régie afin de fêter cette invraisemblable décision dans le cadre d’un énième voyage à Tahiti dont elle est probablement tombée amoureuse de ses plages de sable blanc et de sa mer turquoise !
Elle en a
tellement fait d’aller-retour sur place que chacun se demande d’ailleurs à quoi
sert le directeur des départements Outremer et quelle peut bien être la raison
de ces fréquents déplacements à Tahiti avec l'aval de Saada alors que la DAF ne va jamais dans les autres
territoires Outremer ?
Question économies, ça fait réfléchir. Alors qu'elle devrait s'occuper de favoriser le développement du CA, elle préfère participer à la destruction de Mediaexchange et dépenser l'argent de la régie en somptueux voyages.
Que pensera l'État actionnaire, le Gouvernement, la représentation
nationale et le CSA de cette incroyable
destruction et de la chute vertigineuse des recettes publicitaires que
Martine Martinel, la députée PS de Haute-Garonne qui dans deux rapports sans
concession avait en 2011 et 2012 dénoncé cette fuite en avant ?
En guise de nouvel élan, Saada précipite avec la
bénédiction de Pflimlin, la régie au
fond du gouffre….Il est grand
temps que tout ce petit monde s’en aille.
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