Eric Scherer que Patino
son copain de Sciences Po nommait en 2011 comme «
directeur de la prospective, de la stratégie numérique et des relations
internationales liées aux nouveaux médias à France Télévisions » ridiculise France
Télé au MIPCOM.
Extrait de cette invraisemblable attaque contre NETFLIX le géant américain de la vidéo en streaming qui organisait, il y a
quelques semaines, à l’issue
de a journée de lancement en France une soirée en grande pompe le long de la
Seine dans une boîte
branchée de la rive gauche, en l'occurrence « Le Faust », située sous
le pont Alexandre III (VIIe)....à laquelle s’est pressé le tout Paris notamment
dans le millier d’invités sur
place, le numéro deux de Pflimlin: celui justement qui a recruté Scherer, Patino.
(*) Découvrez l'article du JDD
On y était... à la soirée Netflix
Dans un article du site « digitaltveurope.net » intitulé « 4K
can help TV take on “the new barbarians” says France Télévisions » que la blog CGC Média a
traduit pour ses lecteurs « Pour France Télévisions, la 4K peut aider la télé à prendre le pas sur «les
nouveaux barbares» », Éric Scherer non seulement se ridiculise lui-même mais ridiculise cette
pauvre télé publique qui n’en avait guère besoin.
Les « new barbarians », en français dans le texte les «néo-barbares ou nouveaux barbares» dont parle Scherer devant un parterre de journalistes au MIPCOM c’est NETFLIX.
Le
blog CGC Média pour vous permettre de découvrir l’ambiance, vous propose en bas
de post, l’article du JDD qui détaille cette soirée. (*)
Revenons pour le moment aux élucubrations
de Scherer…voici ce
qu’il déclare :
« France
Télévisions en tant que diffuseur est en train de voir
comment la 4K peut être une couverture
contre l'avancée des «nouveaux barbares» - ce qui signifie des gens comme Netflix et
YouTube - et
"toute cette nouvelle génération qui filme 4K pour YouTube". »
Scherer
d’ajouter : « France Télévisions
va tester, à la fin de cette année,
une nouveau offre de « Push VOD »
après avoir déjà expérimenté le format,
par exemple à Roland-Garros. France
Télévisions a déjà également testé
de manière limitée la technologie « Push VOD » le HbbTV »
qui pourront porter portera sur le
téléchargement de contenu dans les périodes calmes - par exemple, la nuit
- lorsque la demande de bande passante est moindre »
Scherer affirme aussi « Nous ne sommes pas
encore prêts à lancer une chaîne 4K mais nous allons tester tout cela sur des
plateformes IP…"Le principal problème est de
convaincre nos décideurs [l’État-actionnaire donc, ndlr] parce que c'est cher et qu’il n'y a pas encore
de contenu. Nous devons
les convaincre que ça n’a rien à voir avec la 3D. La 4K [ultra HD, ndlr] est beaucoup plus porteuse
que la 3D parce
que les consommateurs veulent tirer
le meilleur parti de leurs équipements qui se développe
de plus en plus. " La 4K c’est différent… "Chaque ordinateur portable dispose déjà d'un
écran rétinien. Le nouvel iMac
sera en 5K. Tout cela va à une vitesse folle
et face à une telle 'accélération, nous devons être prêts
».
Enfin il conclut en prédisant l’avènement de « Deux chaînes
linéaires en 4K dans les 5 ans en France….quant aux coûts
de production des contenus 4K qui sont aujourd’hui environ de 30% à 40% plus élevés que la HD (généralement
plus proches de 30%), ils
baisseront évidemment et ne sont dus pour l’heure qu’aux coûts
de post-production 4K nettement plus
élevés en raison du temps qu'il
faut pour l’instant à leur réalisation »
Ce qu’oublie
probablement Scherer dans ses « prédictions » c’est que France Télé n'est passé à la HD tout au plus que
pour 20% de ses programmes, alors que NETFLIX a lancé par exemple la
célèbre série "House of Cards" en 4K depuis le printemps.
Piètre
tribune d’Éric Scherer qui trouvant à-propos de tacler NETFLIX au MIPCOM les traitant de "néo-barbares" assène
que « la
riposte ne passera que par la 4K (ultra HD) »
Les barbares de NETFLIX apprécieront !!!!
Ils doivent d'ailleurs déjà avoir une petite idée de ce que France Télé représente dans le PAF au niveau des écrans publicitaires qu'ils ont réservés sur TF1 et les chaines de la TNT !
Scherer a juste oublié que la barbarie à
souvent rimé par le passé avec pillage et archaïsme.
Une définition
qui ne s'applique pas vraiment à NETFLIX mais
à l’évidence, à de pseudo-visionnaires restés coincés dans les paradigmes de
1990 et qui piochent allègrement dans le portefeuille des français. (Tessier tançant Pflimlin au colloque du CSA, le 2 octobre dernier, en indiquant que depuis son arrivée "il n' y avait que la redevance qui avait augmenté")
Quant à l’actionnaire
qui ne comprend décidément rien à rien pour certains, il devrait se rappeler
des termes mêmes du COM signé par
Pflimlin qui « prévoyait 15 M€ /an pour le passage en HD de France 5 à partir
de 2013 avec la montée progressive du parc de caméras, de tables de
montages et autres régies pour une autre
quinzaine de millions par an »….
Entre-temps Ajdari et Lacroix sont passés par là et ont stoppé la
HD pour limiter les pertes opérationnelles. Lacroix peut bien menacer sur France
Inter « de revoir le périmètre des missions du COM »…il l'a déjà
fait.
(*) Découvrez l'article du JDD
On y était... à la soirée Netflix
COULISSES - Le géant américain de la vidéo en streaming clôturait sa journée de lancement en France, lundi, par une soirée en grande pompe le long de la Seine. Le JDD vous raconte.
Le tapis rouge, les robes strass et paillettes, le champagne, une boîte branchée de la rive gauche, en l'occurence le Faust, située sous le pont Alexandre III (VIIe).... La soirée Netflix, c'est un peu le festival de Cannes au mois de septembre.
Dès 20 heures, les invités se pressent à l'entrée - le staff attendait jusqu'à 1.000 personnes - consciencieusement assurée par des hôtesses vêtues de rouge (la couleur de Netflix) et munies d'un iPad (on vient de la Silicon Valley, tout de même). Sur le pont, les badauds s'interrogent, prennent des photos. À l'intérieur, beaucoup de producteurs, des membres du CSA, des représentants de TF1 et de France Télévisions, des journalistes, des anciens conseillers ministériels...
Hot-dogs, selfies et robes du soir
On croise aussi l'animateur Nagui et l'humoriste Sophia Aram entre deux stands de hot-dogs, de milk-shakes, de frites et de cup-cakes (en mini-portion, on est à Paris, pas en Californie). On se presse au photo-call où chacun peut se faire photographier avec une pancarte Netflix immatriculée 15.09.2014, un petit côté Prison Break en robe du soir. On drague en demandant : "Bonjour Mademoiselle, vous n'auriez pas un peu de sang américain dans vos veines, vous?"
Les grands patrons de Netflix (Reed Hastings, Ted Sarandos, Neil Hunt...) font une courte apparition à côté des acteurs de la série phare Orange is the New Black. Les selfies crépitent. Mais la nuit, pour eux, sera courte : tout le staff enchaîne mardi avec le lancement de Netflix en Allemagne, même discours et même programme...
Les champions de l'exception culturelle "à la soupe"
Au bar, une employée de la boite de production Shine s'enthousiasme : "On est très content de l'arrivée de Netflix, ça va bousculer le marché, on va distribuer, peut-être produire pour eux.... Ça ne peut que faire du bien!" Les discussions tournent autour du prochain opérateur qui signera avec l'Américain pour diffuser le service sur sa box, après Bouygues. Orange, SFR, Free ? Les journalistes prennent les paris.
Au bar, toujours, les plus ingrats dénigrent : "A 22h30, il n'y a plus personne.... C'est triste et plat, je n'ai jamais vu ça. Peut-être que c'est à l'américaine, tu viens tôt et tu pars tôt?" Les plus inspirés philosophent : "En fait, y'a que des gens de gauche qui font croire qu'ils sont de droite pour récupérer des contrats..." Sur Twitter, l'ancien patron d'Orange Didier Lombard résume : "Ne dites pas à tous ces champions de l'exception culturelle qu'ils sont allés à la soupe : hier, c'était champagne chez Netflix."
Toujours cabotin, le président de la SCAD, Pascal Rogard, ne résiste pas, lui non plus, à la tentation d'un bon mot sur le réseau social : "Bientôt le plaisir de retrouver à la soirée des 30 ans de Canal + les mêmes têtes que ce soir pour le lancement de Netflix." Les quelque mille invités sont tous repartis avec un Pass VIP pour un abonnement d'un an gratuit à Netflix, plus deux abonnements de six mois. Les plus ingrats (encore eux!) préviennent déjà : "J'espère qu'on aura la même chose pour CanalPlay..."
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