Alors que pleuvent préavis de grève, tracts et lettre ouverte, la direction de l'info de France Télé vient de prendre une première mesure.
"Le rédacteur en chef de l'édition nationale du 12/13 de
France 3, Régis Poullain, sera remplacé suite à un manque de réactivité
de l'édition de la mi-journée, juste après l'attaque contre Charlie Hebdo " (source Satellifax)
Pourtant le mail interne adressé à quelques "happy-few" par Pascal GOLOMER le directeur délégué à l'Information ainsi rédigé:
" Importance : Haute"
ne le laissait pas vraiment présager, tant tout ce qui avait été fait l'avait été "dans les meilleures conditions possibles, au bénéfice des deux antennes"
Voici le mail:
Chers toutes et tous,
Puisque certains colportent des ragots mensongers, y compris auprès
d'organes de presse à l’extérieur de l’entreprise, à propos de la
couverture des événements de la semaine dernière sur France 2 et sur
France 3, il nous parait urgent de rétablir un certain nombre de
vérités, notamment à propos de l'édition du 12/13 du mercredi 7 janvier.
Cette édition a effectivement manqué d'images pour couvrir l'attaque
meurtrière contre la rédaction de Charlie Hebdo survenu moins d'une
heure avant le début du journal, tout simplement parce que les moyens de
diffusion de France Télévisions dépêchés sur place dès l'annonce de
l'attaque n'avaient pas encore eu le temps de se déployer.
Le journal a diffusé 3 interventions par téléphone de son envoyée
spéciale, un sujet avec les images tournées avec son téléphone par un
journaliste travaillant dans le même immeuble et envoyés par internet
ainsi que les premières images des secours envoyées depuis le lieu de
l'attaque.
Si l'édition n'a
pas diffusé davantage d'images, ce n'est pas parce qu'elle n'y a pas eu
accès, sous prétexte d'une supposée priorité donnée à France 2 pour son
journal de 13h, mais parce que les délais de fabrication étaient trop
courts.
En revanche, comme
nous l'avons dit vendredi dernier, nous travaillons à comprendre
l'enchaînement des faits et des prises de décision qui ont abouti à ce
que la rédaction 12/13 n'ait pas bouleversée l'ordonnancement de son
journal pour donner à l'événement la place qu'il méritait.
A aucun moment dans les jours qui ont suivi, la Direction a voulu
priver la rédaction de France 3 de moyens de tournage ou de diffusion
pour les réserver à la rédaction de France 2.
Toutes
les images tournées par les équipes de reportage de France 2 et de
France 3 ont été mises en commun dans le serveur, tout comme les
documents extérieurs obtenus par les uns ou par les autres.
Et les images diffusées en direct par les équipes mobilisées sur les
éditions spéciales ont également été mises en commun dans leur
intégralité.
Nous ne
laisserons donc pas dire que la rédaction de France 3 a été victime
d'une quelconque mise à l'écart. Jamais sans doute elle n'a bénéficié
d'autant de moyens et de sources d'images pour traiter d'un événement
dans ses journaux.
Reste à coordonner l'utilisation des moyens communs lorsque les deux antennes sont en direct, l'une dans le cadre d'une édition spéciale, l'autre dans celui d'une édition programmée.
Reste à coordonner l'utilisation des moyens communs lorsque les deux antennes sont en direct, l'une dans le cadre d'une édition spéciale, l'autre dans celui d'une édition programmée.
Cette coordination est à améliorer, c'est certain.
Nous nous y emploierons avec détermination, pour que les reporters travaillent dans les meilleures conditions possibles, au bénéfice des deux antennes.
Nous nous y emploierons avec détermination, pour que les reporters travaillent dans les meilleures conditions possibles, au bénéfice des deux antennes.
C'est bien là notre ambition et notre souci quotidien.
Bien cordialement,Pascal GOLOMER
Directeur délégué à l'Information
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