Vers un "EMPÊCHEMENT" à la française du tandem Olivier Schrameck/Sylvie Pierre-Brossolette et par ricochet, des fruits de leurs agissements concernant les présidences de Radio France et France Télévisions !
Certes, Olivier Scharmeck n'est pas Président de la République bien qu'il se plaise à indiquer souvent qu'il a tout de même géré le Pays lorsqu'il était directeur de cabinet de Lionel Jospin mais refaire "le coup", après celle de Mathieu Gallet à Radio France, d'une "nomination" pour laquelle la Presse toute entière n'a pas assez de mots"Vaudeville, imbroglio, scandale, pantalonnade, mascarade, fiasco, etc...." a surement été le Rubicon qu'il ne fallait pas franchir.
Ce "coup" que beaucoup n'hésitent plus à comparer à un mini "coup d'État" ne peut rester sans suite, au simple motif que cela étant fait, il n'y a plus rien à faire !!!!!! Balivernes.
Catherine Tasca ex ministre de la Culture et de la Communication, aujourd'hui sénatrice PS des Yvelines, évoquant récemment dans un son communiqué "l'opacité de la procédure de désignation" pour la présidence de France Télévisions énumérait toute une série d'interrogations qui ne peuvent rester sans réponse simplement parce qu'elle remettent en cause les principes de "transparence" qu'avait pourtant prôné le Président de la République.
La commission d'enquête parlementaire qu'elle appelle en filigrane de ses vœux, via le Sénat, est effectivement une des possibilités pour répondre aux questions qu'elle pose à juste titre au nom de la Représentation nationale mais que e posent également nombre de parlementaires qui soutiennent sa démarche tout comme du reste l'ensemble des contribuables français qui paient la note.
Pas un jour ne passe depuis deux semaines sans que ne soit pointés du doigt par l'ensemble des média, le rôle et les méthodes du tandem Schrameck/Pierre-Brossolette dans les deux processus dits "d'appels à candidatures" pour Radio France et France Télé.
"Le Canard enchaîné" qui a été le premier à débusquer les différents contrats passés par le jeune "nommé" sous la présidence Schrameck, a consacré pas moins de 5 de cinq de ses tirages pour révéler l'inacceptable. Encore la semaine dernière, le palmipède persistait et signait (*)
Il n'y a bien évidement pas eu que le "Canard" pour se poser tout un tas de questions, notamment celle sur la proximité entre Mathieu Gallet et Olivier Schrameck.
C'est Télérama qui avait soulevé le premier, un lièvre passé bien inaperçu.
Tout d'abord, il faut dire que Schrameck comme un magistrat peut se dessaisr de lui-même ou est dessaisi d'une affaire qu'il a à traiter à cause de la proximité avec tel ou telle protagoniste du dossier, aurait dû ne même pas entrer dans le processus de désignation!
Le magazine télé après la "réfection du bureau de Mathieu Gallet, pdg de Radio France, nommé par le CSA l'année dernière" qui sortait une troublante interrogation sur la partialité de sa nomination, pas de son état mais plutôt de celui de Serge Schick "directeur/conseil" déjà à l'INA de Mathieu Gallet, écrivait : "La Maison de la Radio bruisse des liens privilégiés qui unissent le président CSA, Olivier Schrameck, et Serge Schick, le directeur délégué au marketing stratégique et au développement de Radio France depuis juin (nommé par Mathieu Gallet) : le fils du premier est l'époux de la belle-fille du deuxième."
Avec ces multiples révélations les jours de Mathieu Gallet sont visiblement comptés...il aurait d'ailleurs déjà dû démissionner de son poste au lieu de menacer "le Canard enchaîné" d'une vaine et ridicule plainte en diffamation !!!
Avec ces multiples révélations les jours de Mathieu Gallet sont visiblement comptés...il aurait d'ailleurs déjà dû démissionner de son poste au lieu de menacer "le Canard enchaîné" d'une vaine et ridicule plainte en diffamation !!!
Cela dit qu'il le fasse dans les jours qui viennent comme a été contrainte de le faire Agnès Saal sa remplaçante à l'INA, n'évitera probablement pas qu'il se retrouvât traduit devant la CDBF (¤ Cour de discipline budgétaire et financière chargée de réprimer les infractions commises en matière de finances publiques).
(¤) Institution associée à la Cour des comptes, elle constitue toutefois une juridiction financière distincte de cette dernière. Elle est chargée de sanctionner par des amendes les infractions à l’ordre public financier (art. L.313-1 et s. du code des juridictions financières). Les justiciables de la CDBF sont notamment les fonctionnaires civils et militaires, les ordonnateurs, les gestionnaires des organismes et collectivités soumis au contrôle de la Cour des comptes, ainsi que les membres de cabinets ministériels et les comptables publics.
Ce weekend du 8 mai, "Marianne en rajoute une louche": "INA : le nouveau gravier dans la chaussure de Mathieu Gallet"
Alors que "Marianne" consacre sa une de cette
semaine à "ces élites sans gêne", on en découvre de nouvelles sur
Mathieu Gallet.
On connaissait déjà de lui l'amour du bureau bien fait. Une
enquête provenant de Bercy, que "le Canard enchaîné" s'est procuré,
révèlerait qu'il sait aussi soigner ses proches. L'on y apprend ainsi que
l'INA, du temps où il dirigeait l'établissement, a multiplié les contrats sans
passer par des procédures d'appel d'offres. Et parmi les bénéficiaires, on
retrouverait son ami communicant Denis Pingaud...
A l’INA, on sait se mettre à l'aise. L’ex-présidente Agnès Saal a été
obligée de démissionner la semaine dernière suite à la révélation de ses notes de taxis s’élevant à 40.915 euros sur les
dix derniers mois. On apprend ce mercredi grâce au Canard enchaîné que
son prédécesseur Mathieu Gallet n’était pas en reste. En effet, celui qui a
déjà été égratigné par le journal pour avoir dépensé 200.000 euros en
rénovation de bureau et en conseils en communication à Radio France, se
fait cette fois épingler pour sa gestion de l'INA !
Le palmipède s'est procuré une note ministérielle, signée par le contrôleur d’État de l’INA Alain Simon, qui explique que lorsqu’il se trouvait en poste à
sa tête, Gallet aurait passé plusieurs contrats sans respecter les
procédures de mise en concurrence.
Un homme en particulier semble avoir bénéficié de ces largesses : Denis
Pingaud.
Ce dernier a facturé pas moins de cinq « prestations de
conseil » et études à l’INA via la société de sondages OpinionWay
dont il était l'un des dirigeants. Coût total de ces services : 116.850
euros.
En 2012, Denis Pingaud quitte OpinionWay pour fonder sa propre
compagnie, Balises, et décroche pas moins de 130.000 euros de contrats
auprès de l’établissement public, semble-t-il découpés en petites tranches pour
échapper à la réglementation très stricte des marchés publics.
Pour finir, le contribuable sera ravi par ce petit rappel du Canard
: lors de son arrivée à l’INA, en 2010, Mathieu Gallet avait fait refaire ses
(deux !) bureaux pour la bagatelle de 138.209 euros. De l'importance
d'être constant..."
Actuel conseiller en communication de Mathieu Gallet à Radio France qui préside aujourd'hui la société Balises et qui était vice-président d'OpinionWay lors de la signature des contrats pour un montant total de près de 250.000 euros, passés avec l'INA sans mise en concurrence...", il est donc aussi l'homme qui a porté Ernotte comme il a porté Gallet sur les fonds baptismaux du CSA
En fin de compte si les centaines de milliers d'euros payées à "Denis Pingaud, l'homme qui semble bien avoir bénéficié des largesses de Mathieu Gallet "(sic) l'ont été sur le dos des contribuables, à combien s'élèvent "les largesses" (sic) de Delphine Ernotte et qui a payé la note?
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