Une plainte pour détournement de fonds publics à l’étude concernant les déjeuners
« étoilés » à la présidence
de France Télé.
Il faut bien dire qu’à la lecture du blog « Immédias »
de Renaud Revel
pour l’Express, les bras nous en sont tombés. Il sous-titre son écho : « Les
étoiles du Comex »…ce serait apparemment le « modeste » nom que « l’organisatrice » aurait
donné aux rendez-vous culinaires récurrents.
« Les grands argentiers de France
Télévisions peuvent à juste titre s’inquiéter que l’établissement ne prenne une
étoile au Guide Michelin et que, du coup, que la note s’envole » ironise Renaud Revel !
Toujours est-il que tout cela se fait avec l’argent
du contribuable en pleine période de crise au sein d’un groupe public en quasi
faillite malgré les contredits de certains…rappelons également que
le délit de détournement de fonds publics comme celui de complicité et de recel
afférents s’apprécie dès le premier euro dépensé.
Et ne parlons pas du "rendu" de ces déjeuners !!!!!
Et ne parlons pas du "rendu" de ces déjeuners !!!!!
Dans cet article publié ce 23 février et intitulé « Quand les salles à manger de la présidence de France Télés font recette auprès des assistantes et secrétaires de la maison… », on apprend donc que « Le secrétariat en chef de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions a pris pour habitude d’organiser régulièrement des déjeuners dans les salles à manger de la présidence du groupe avec quelques-unes des principales assistantes ou secrétaires des membres du Comité Exécutif, le fameux « Comex », saint des saints de l’entreprise. »
« Le tout aux frais de la maison, qui facture l’assiette 50 euros…sans
les vins! » ajoute
le journaliste qui ne dit rien sur le
montant des frais de personnel embauché pour le service à table !
Il
semble enfin que « ces agapes soient étendues à de proches collaboratrices de
grands patrons, dont celui de la SNCF » enchérit le papier ! A quel titre et avec quel accord ?
Ces faits d’une extrême gravité doivent
être condamnés…celles et ceux qui les ont permis, organisés et laissé faire,
doivent tout autant être lourdement sanctionnés.
Seule une plainte en Justice
assortie d’une instruction judiciaire permettra d’y voir plus clair. L’avocat
de la CGC Audiovisuel
est d’ores et déjà mandaté pour entreprendre les démarches en ce sens.
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