François
Hollande obtient la démission de Bruno Le Roux…qu’attend-t-il pour exiger celle
d’Ernotte ?
La « République exemplaire »
promise par François Hollande en 2012 vient de connaitre ce mardi 21 mars 2017
un nouvel et énième accroc : la démission
de Bruno Leroux ex ministre de
l'Intérieur à l’heure où nous écrivons, qui fait l’objet d’une enquête préliminaire
du Parquet Financier après les accusations d’embauche de ses filles en tant que
collaboratrices parlementaires alors qu'elles étaient lycéennes et
étudiantes.
Ces révélations, faites sur TMC dans
« Quotidien » l'émission de Yann Barthès, sont la suite d’une
série d'affaires mettant en cause des membres du gouvernement malgré cette
promesse d'exemplarité.
Si l’enquête préliminaire ne constitue là qu’une première étape avant un éventuel
renvoi au Pénal devant une chambre correctionnelle, en ce qui concerne Ernotte, son
dircab et deux autres protagonistes, il
s’agit bel et bien là d’une plainte constituée
par citation directe que la 11ème Chambre Correctionnelle du TGI de
Paris a renvoyé au 6 juin prochain (*) après constitution de partie civile (le chèque vient d’être envoyé).
"Lorsqu'on est attaché à l'autorité de l’État [ce qui est bien le cas avec France Télé dont l’État est propriétaire à 100%], on est impeccable face aux institutions et aux règles qui les régissent", déclarait hier Bernard Cazeneuve le Premier ministre
"Lorsqu'on est attaché à l'autorité de l’État [ce qui est bien le cas avec France Télé dont l’État est propriétaire à 100%], on est impeccable face aux institutions et aux règles qui les régissent", déclarait hier Bernard Cazeneuve le Premier ministre
Qu’attend
donc François Hollande pour exiger le départ d’Ernotte au nom de cette exemplarité
républicaine qu’il
revendiquait lors de la campagne présidentielle il y a cinq ans et qu’il
continue de vouloir faire appliquer (5 ministres de ses gouvernements ont été
contraints à démissionner) ?
Petit rappel:
L'article du "Canard enchaîné" du 16 mars 2016 (¤ Le Canard) qui débute ainsi « Delphine Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force le respect: La Fondation des femmes... ».
(*) Audience le 6 juin prochain prochain, pour la
procédure engagée devant le Tribunal
correctionnel de Paris par le SNPAC-CGC visant déjà Delphine Ernotte ès qualité, son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez ainsi que deux
autres protagonistes Anne-Cécile
Mailfert ["Je savais qu'Anne-Cécile Mailfert était la compagne de
Stéphane Sitbon-Gomez, directeur de cabinet de Delphine Ernotte, mais pour moi
cela n'entrait pas dans l'équation… " déclarait il y a peu la dircom de France Télé,
Nilou Soyeux] et Maxime Ruszniewski
pour divers chefs d’accusations, entre autres "recel de prise
illégale d’intérêt, délit de favoritisme prévu et réprimé par les articles
432-12 et 432-14 du Code pénal… délit de prise illégale d’intérêt, ainsi que
du délit de favoritisme, délit de recel de prise illégale d’intérêt sur le territoire
national et à une date non couverte par la prescription, ainsi que du délit de recel de favoritisme,
etc…"
Petit rappel:
L'article du "Canard enchaîné" du 16 mars 2016 (¤ Le Canard) qui débute ainsi « Delphine Ernotte n'a pas attendu sept mois pour lancer son groupe dans une nouvelle aventure qui force le respect: La Fondation des femmes... ».
"Le Canard" y détaille les
conflits d’intérêts en cascade
qui tournent autour de cette présumée nouvelle « Fondation
pour les femmes » qui impliquent l’ex Orange Delphine Ernotte à qui Anne-Cécile
Mailfert, la compagne de son directeur de cabinet Stéphane Sitbon-Gomez et d’un
quatrième protagoniste Maxime Ruszniewski
"qui a d'abord touché 8.000 € pour
du conseil puis 40.000€ environs afin de tourner trois clips d’une quarantaine
de secondes pour France Télés et la Fondation".
Beaucoup se souviennent également des pseudos explications de l'ex Orange qui indiquait "On a découvert que Maxime Ruszniewski qui avait remporté un appel d'offres (8.000 € donc pour
du conseil) via sa société,
était un porte-parole bénévole de la "Fondation". [Le Secrétaire général, ndlr] mais on ne le savait pas avant."
Delphine Ernotte qui "ne le connaissait donc pas" avait sans doute oublié avoir côtoyé Maxime Ruszniewskilorsqu'il était encore au ministère du droit des femmes en 2014 dans le cadre d'une autre Fondation "abritée": La Fondation Égalité – Mixité
par la "FACE" (Fondation Agir Contre l'Exclusion) dont elle est pourtant Présidente du Comité Exécutif !
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