Les nuages
judiciaires s'accumulent au-dessus de la tête d'Ernotte!
Décidément
la journée du 6 juin prochain devrait être judiciairement chargée pour l'ex
Orange.
En effet
"Satellifax" qui dans son numéro du 2 juin 2017 publie un article
intitulé "EXCLU
– France TV / Nouvel habillage : Dream On et Gédéon assignent le groupe en
justice ; audience le 6 juin" ne laisse guère de suspens
sur la date de l'assignation en Justice fixée au 6 juin 2017.
Le 6 juin 2017, c'est aussi la date d'audience qu'a
fixée le
Président de la 11ème Chambre Correctionnelle de
Paris dans la plainte à l'initiative du SNPCA-CGC visant "Delphine Ernotte-Cunci à France Télévisions,
Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à
laville et présidente de l'association de préfiguration de la
Fondation des femmes; sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société
Pardi." ( * relire en bas de post "La
Lettre A" du 16 février dernier qui dans son numéro 1764
écrivait "France TV : les droits de la femme ou ceux des
marchés publics ?)
Le ciel
judiciaire s'assombrit donc de plus en plus pour l'ex Orange dont les jours,
depuis son parachutage à France Télé à l'été 2015 sans expérience du secteur,
semble comptés.
Titre
prémonitoire s'il en est, le 19 avril dernier le blog CGC Média publiait
un article intitulé "Nouveau scandale à France
Télévisions avec forte probabilité de procès pénal dans le « choix » du
prestataire chargé de changer « la marque » du groupe public! qui débutait ainsi "Décidément
le changement de marque que l'ex Orange a concocté à l'évidence dans la
plus grande opacité - "Ernotte qui procède par
étapes, n'a pas cru bon de devoir informer le ministère de la Culture sur ses
intentions réelles" (écrit "Le Canard") - n'a
pas fini de faire réagir mais aussi et surtout d'interpeller, à commencer par
la Justice..."
Ce même 19
avril, le blog CGC Média donnait moult nouveaux éléments sur le sujet avec un
autre post "Le syndicat à l’origine de la
plainte « Bygmalion/Millot/Carolis and Co » étudie avec ses avocats le dépôt
d’une nouvelle procédure suite à l’article du Canard enchaîné".
La coupe qui
a visiblement continué est visiblement arrivée à un trop plein comme le
détaillait encore le blog CGC Média le 24 mai dernier "France Télévisions contacte 5
agences pour revisiter l’habillage de ses chaines et notamment le système
d’autopromotion" dans le cadre d'une soi-disant "phase
3" d'un processus visant à modifier pour
un coût exorbitant et aux frais du contribuable, la marque France
Télévisions. (docs FTV ci-après)
( *) "France TV : les droits
de la femme ou ceux des marchés publics ?
Le code des marchés publics risque de jouer des tours à France TV dans le dossier de la Fondation des femmes.
La journée de la femme traditionnellement organisée le 8 mars sera avancée d'une semaine chez France télévisions. C'est le 1er mars que sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris Delphine Ernotte-Cunci, PDG du groupe audiovisuel, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à la ville et présidente de l'association de préfiguration de la Fondation des femmes. Sans oublier Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi. (*)
A l'origine de la citation directe déposée par le Syndicat national des personnels de la communication et de l'audiovisuel (SNPCA) contre les quatre dirigeants ? Le non-respect du code des marchés publics que France TV (LLA nº1749) aurait dû appliquer quand il a commandé à la société de Maxime Ruszniewski, par ailleurs administrateur de l'association de préfiguration, trois courts-métrages défendant les droits des femmes pour 40 000 euros selon le syndicat....
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