La CGC Média
charge maître Gilles William Goldnadel d’une procédure pénale à l’encontre de la
responsable juridique des images truquées : Ernotte.
La CGC média a demandé à son avocat
Maître Gilles William Goldnadel de déposer plainte contre la directrice de la publication de France Télévisions Delphine Ernotte juridiquement
responsables des images truquées diffusées dans les édition des JT de France 3
notamment lors du journal du 15 décembre 2018.
Le discrédit ainsi porté à l'information de service public porte préjudice à l'ensemble du personnel, est intolérable.
Ce n’est certes pas la première fois certes mais la goutte d’eau, ici, a fait déborder le vase.
Chacun se souvient des excuses d'Ernotte du 15 juillet 2016 doublées de celles de Field alors son monsieur Info, juste après l’attentat de Nice et des images diffusées bien à la légère "La diffusion de ce type d'image ne correspond pas à la conception de l'information des journalistes des équipes et de l'entreprise. France Télévisions tient à présenter ses excuses" qui s’étaient suivi par un vote de défiance à l’encontre du couple à hauteur de 84 % (rappel: Field augmentait à l’époque son score de 65% obtenu lors d’une précédente défiance !)
L’ex Orange qui
faut-il le redire est juridiquement et pénalement responsable ces « manipulations
d’images » invitant le Chef de l’État à « DÉGAGER »,
peut bien aller chercher des coupables dans l’interview qu’elle donne à François Bougon dans Le Monde – il conviendra de prendre des
sanctions « après instruction précise des faits par la direction de la
rédaction » – sa
responsabilité est d'ores et déjà pleine et entière.
Après donc les 84 % de défiance qu’elle a déjà essuyé, comme elle le dit
elle-même devant les administrateurs du CA et le répète au quotidien « Les deux incidents récents
identifiés sur les antennes de France Télés sont des faits très graves... Graves, parce qu’ils instillent
le doute sur la qualité et la fiabilité de notre information. Graves, parce que tous nos journalistes
sont engagés au quotidien pour cette qualité et cette fiabilité, et qu’ils
s’exposent, y compris physiquement sur le terrain, tous les jours pour
cela. », la seule
sanction qui vaille à présent comme elle le laisse entendre dans l’interview pour « faire en sorte que ces erreurs ne
se reproduisent pas », c’est son
départ comme celui de Yannick Letranchant..
Ils ont dans un premier temp, faut-il le rappeler, menti, affirmant qu’il ne s’agissait que
d’une « erreur humaine »
avant de qualifier maintenant les faits de « très graves » et de chercher
un quelconque lampiste histoire de fuir un peu plus leur évidente responsabilité
dans cette pathétique « faute
éthique et déontologique » visant ici Emmanuel Macron.
Manifestation de gilets jaunes à Frontignan Copyright Pascal Guyot |
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